Anus Qui Gratte Remède De Grand Mère
De l’eau d’hamamélis en cas de démangeaisons anales – L’eau d’ hamamélis conviendra en cas de démangeaisons au niveau de l’anus, provoquées par des parasites. Elle réduit les démangeaisons mais aussi les éventuels gonflements, A vaporiser sur la zone à volonté.
Pourquoi mon anus me gratte tout le temps ?
Une maladie générale – Un prurit anal est plus fréquent en cas de diabète, hypothyroïdie, maladie rénale chronique, goutte, maladie psychique.
Comment savoir si on a une mycose anale ?
Définition et épidémiologie – Le prurit anal (PA) représente un motif courant de consultation en médecine générale mais aussi en proctologie et en dermatologie, C’est un véritable symptôme qui se définit comme l’ensemble des sensations cutanées (habituellement démangeaison ou brûlure) aboutissant au besoin plus ou moins impérieux de se gratter l’anus et/ou le canal anal et qui peut s’étendre au pli interfessier, au scrotum, à la vulve, aux plis inguinaux, voire aux régions glutéales (fesses).
Le PA est fréquemment sous-diagnostiqué car souvent passé sous silence par les patients et rarement recherché par les médecins, si bien que son incidence réelle est mal connue. Elle est estimée entre 1 et 5 % de la population générale, Tous les auteurs s’accordent pour dire qu’il affecte plus souvent les hommes que les femmes avec un sex ratio variant de 2 à 4 selon les études,
Il touche surtout la tranche d’âge 40-60 ans, Dans une enquête récente, réalisée chez 10 000 personnes, 412 ont eu une symptomatologie anale au cours des 12 derniers mois, et parmi eux 53 % ont présenté un PA, Le PA peut avoir de nombreuses étiologies : plus d’une centaine est connue et la majorité des causes est bénigne,
En pratique courante, on distingue le PA essentiel ou idiopathique (lorsque aucune cause n’est retrouvée) et le PA secondaire, Même si le PA idiopathique représente 25 à 75 % des situations, il ne doit pas être d’emblée qualifié de psychogène bien que les facteurs psychologiques paraissent être les seuls en cause.
Le retentissement social ou professionnel du PA est variable selon son intensité, son ancienneté et il peut perturber le sommeil. Dans plus de 50 % des cas, il existe depuis plus de 12 mois et le besoin constant et irrépressible de se gratter peut être responsable de certaines situations sociales très embarrassantes (réduction des contacts affectifs, surmédicalisation, voire arrêts de travail répétés).
Quel médicament pour calmer les démangeaisons ?
Médicaments – Les médicaments les plus efficaces sont les crèmes à base d’hydrocortisone (corticoïde) et par voie orale les comprimés contenant un antihistaminique de deuxième génération comme la ou la loratadine. Ils provoquent moins d’effets indésirables et sont mieux tolérés.
Quels aliments irritent l’anus ?
Les pires aliments à éviter pour les hémorroïdes – Évidemment, si certains aliments sont à privilégier, il en existe d’autres qui sont à éviter, voire éliminer complètement. Voici les principaux aliments déconseillés en cas de crises hémorroïdaires ou pour prévenir au mieux celles-ci.
L’alcool : sans surprise, la consommation d’alcool est à bannir, en particulier lors de crises d’hémorroïdes ; Le café et le piment : leurs effets excitants irritent la paroi intestinale et contribuent à l’aggravation de l’inflammation. Pour limiter les brûlures au rectum, ils sont à éliminer ! La charcuterie : fortement déconseillé pour sa teneur en graisse, évitez d’en consommer si vous souffrez d’hémorroïdes.
Parmi les autres aliments à éliminer en période de crise d’hémorroïdes on retrouve : la viande rouge (pauvre en fibres), le thé et le fromage, en particulier lorsqu’il est très gras (le comté et le roquefort par exemple). Enfin, pour rappel, il est de mise d’éviter autant que possible les plats préparés, les aliments riches en sucre, les acides gras saturés et ultra transformés.
Comment calmer une inflammation de l’anus ?
La rectite, une inflammation du rectum La rectite, ou proctite, correspond à une inflammation du rectum, Dernière partie du tube digestif, le rectum peut être le siège d’une réaction inflammatoire dans plusieurs situations. La cause la plus connue des rectites est la survenue d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI),
- La rectite, aussi nommée proctite, est une inflammation aiguë ou chronique qui survient au niveau du rectum.
- Ces inflammations touchent plus particulièrement la muqueuse rectale, qui correspond au revêtement tissulaire interne du rectum.
- Le rectum constitue la dernière partie du tube digestif.
- Situé entre le côlon sigmoïde et le canal anal, le rectum est le lieu de stockage des matières fécales avant leur élimination par l’anus.
Selon les cas, une rectite peut être considérée comme :
une rectite aiguë, si elle est soudaine mais temporaire ; une rectite chronique, lorsqu’elle évolue par poussées.
En raison de la difficulté à définir la cause d’une rectite, celle-ci peut aussi être présentée comme :
une rectite non spécifique, ou rectite idiopathique, si la cause n’est pas évidente ; une rectite spécifique, lorsque la cause est bien établie.
Parmi les rectites spécifiques, celles-ci peuvent parfois être distinguées en fonction de leur cause précise :
une rectite inflammatoire, lorsqu’elle est due à une maladie inflammatoire de l’intestin (MICI) ; une rectite infectieuse, lorsqu’elle est provoquée par un agent infectieux comme Chlamydia trachomatis ( rectite à chlamydia ) ; une rectite iatrogène, lorsqu’elle est causée par un acte ou un examen médical, notamment suite à une radiothérapie ( rectite radique ).
Enfin, les rectites peuvent parfois être caractérisées par leurs symptômes :
la rectite hémorragique, qui se caractérise par la présence de sang ; la rectite ulcéreuse, qui se traduit par une ulcération de la muqueuse du rectum ;
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A tout moment, vous pourrez vous désinscrire en utilisant le lien de désabonnement intégré dans la newsletter et/ou refuser l’utilisation de traceurs via le lien « Préférences Cookies » figurant sur notre service. Pour en savoir plus et exercer vos droits, prenez connaissance de notre Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI).
Ces maladies constituent la cause la plus connue de rectite. Parmi les MICI, on distingue notamment :
: Cette maladie se traduit par une inflammation superficielle des muqueuses du rectum et du côlon. : Cette maladie inflammatoire peut se manifester dans différentes parties du système digestif, notamment au niveau du rectum. Infections sexuellement transmissibles (IST). Une rectite peut avoir une origine infectieuse. Cette inflammation peut être due à un agent infectieux sexuellement transmissible tel que :
: Les infections à Chlamydia trachomatis font partie des IST les plus fréquentes. Si ces infections peuvent rester silencieuses et asymptomatiques, elles peuvent parfois se manifester par une rectite, des brûlures urinaires ou encore un écoulement anormal au niveau de l’anus. Gonocoques : Les gonocoques ( Neisseria gonorrhoeae ) sont des bactéries provoquant l’IST connue sous les noms de blennorragie, de ou de chaude-pisse. Cette infection peut provoquer plusieurs inflammations dont une rectite. Virus herpès simplex : Dans des cas plus rares, une rectite peut être due à une infection par le virus herpès simplex. Cette infection peut notamment se retrouver lors d’. Treponema pallidum : Cette bactérie est responsable de la, Dans certains cas rares, cette IST peut provoquer une rectite.
Infections non sexuellement transmissibles. Une rectite infectieuse peut aussi être due à des parasites non sexuellement transmissibles dont :
Entamoeba histolytica : Ce parasite est responsable d’une amibiase. Cette infection peut parfois survenir au niveau du rectum et être à l’origine d’une rectite. Vers du genre Schistosoma : Ces parasites provoquent une, aussi connue sous le nom de bilharziose. Lorsqu’elle survient au niveau des intestins, cette infection peut être responsable d’une rectite.
Prolapsus. Un prolapsus correspond à une descente anormale d’une partie ou de la totalité d’un organe. Un prolapsus rectal peut être à l’origine d’une rectite. Causes iatrogènes. Une rectite peut être d’origine iatrogène, c’est-à-dire qu’elle est causée par un acte médical, un examen médical ou la prise de certains traitements. Une rectite iatrogène peut notamment être provoquée par :
La radiothérapie, dont les radiations peuvent être à l’origine d’une rectite radique ;L’usage de lavements évacuateurs à base de sulfate de magnésium ou encore d’eau oxygénée ;L’usage de lavements rituels ;La prise de certains médicaments sous la forme de suppositoires.
Etant donné les différentes causes possibles d’une rectite, cette inflammation peut toucher de nombreuses personnes. Il existe néanmoins certaines prédispositions génétiques pour le développement d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin. Certaines rectites peuvent se compliquer.
Il arrive que le traitement soit insuffisant pour traiter l’inflammation. On parle de rectite réfractaire ou de rectite rebelle, En l’absence d’un traitement adéquat, une inflammation du rectum peut se généraliser à l’ensemble du côlon. On parle alors de rectocolite, une association entre une rectite (inflammation du rectum) et une colite (inflammation du côlon).
Les symptômes d’une rectite sont souvent confondus avec ceux d’une maladie d’origine hémorroïdaire. Une rectite se manifeste principalement par :
des envies fréquentes d’aller à la selle ;des envies non satisfaites lors de la selle ;la présence de mucus et de sang dans les selles.
Lors d’une rectite, les selles sont généralement de consistance normale. Même si elles sont assez rares, des douleurs abdominales peuvent parfois apparaître. Certains facteurs peuvent augmenter le risque de rectite. Celle-ci peut être favorisée :
en cas de rapports sexuels à risque, où le risque d’IST est important ;par un usage trop fréquent de certains suppositoires et de certains lavements.
Le traitement de la rectite dépend avant tout de la cause de cette inflammation. Selon son origine, la rectite peut notamment être traitée par des anti-inflammatoires, des immunomodulateurs ou des antibiotiques. Certaines rectites, dont certaines rectites infectieuses et iatrogènes, peuvent être évitées :
en adoptant une hygiène de vie saine, pour limiter le risque d’infection ;en limitant les facteurs de risque, comme les rapports sexuels à risque ;
Certaines origines de rectite peuvent être difficile à prévenir. La prévention de la rectite repose avant tout sur la limitation des facteurs de risques ainsi que l’adoption d’une hygiène de vie saine.
G. Staumont, Association française de formation médicale continue en hépato-gastro-entérologie, Premier épisode de rectite, www.fmcgastro.org,L. Siproudhis et V. Desfourneaux, Association française de formation médicale continue en hépato-gastro-entérologie, Prolapsus rectal, www.fmcgastro.org,Association française de formation médicale continue en hépato-gastro-entérologie, La rectite réfractaire, www.fmcgastro.org,Société nationale française de colo-proctologie, La rectite chronique, www.snfcp.org,Institut Pasteur, Amibiase, www.pasteur.fr,Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Herpès (virus de l’herpès), Aide-mémoire N°400, Février 2017, www.who.int,Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Schistosomiase (bilharziose), Aide-mémoire, 25 janvier 2017, www.who.int,Haute Autorité de Santé (HAS), Diagnostic biologique de l’infection à Chlamydia trachomatis, Juillet 2010, www.has-sante.fr,
: La rectite, une inflammation du rectum
Comment savoir si c’est un prurit ?
Prurit ou le besoin de se gratter – Le prurit cutané, ou démangeaisons de la peau, se définit comme une sensation désagréable qui entraine le besoin de se gratter, C’est un symptôme non douloureux mais qui peut être gênant. Comme la douleur, le prurit est un signal subjectif qui aboutit à une action : celle de se gratter.
Les démangeaisons peuvent être généralisées et se manifester sur tout le corps ou localisées à une zone spécifique de la peau. Les démangeaisons légères et de courte durée sont courantes et ne causent souvent aucun désagrément. Ce besoin inconscient de se gratter plusieurs fois dans la journée est appelé prurit physiologique,
Elles deviennent toutefois anormales lorsqu’elles sont :
responsables de lésions cutanées dites de grattage, suite à un grattement intensif de la peau ; suffisamment gênantes pour inciter à consulter.
Les grattements perturbent alors le quotidien. Quand ce besoin se fait ressentir la nuit, il affecte considérablement le sommeil, et cause fatigue et irritabilité. Les démangeaisons peuvent être localisées et atteindre les muqueuses : c’est le cas du prurit anal ou du prurit vulvaire en cas de vaginite,
Comment savoir si on a des hémorroïdes ?
La thrombose des hémorroïdes externes – La thrombose des hémorroïdes externes est due à la présence d’un caillot sanguin à l’intérieur de l’hémorroïde. Elle se traduit par des douleurs intenses et l’apparition brutale d’une tuméfaction bleutée très douloureuse, siégeant à l’entrée de l’anus. Cette tuméfaction est souvent entourée d’une zone très inflammatoire (œdématiée, rouge et douloureuse).
- Cette thrombose survient plutôt après un exercice physique important (cyclisme par exemple) ou un traumatisme ().
- Le caillot de sang ne migre pas, il n’y a donc pas de risque d’embolie pulmonaire.
- La thrombose des hémorroïdes internes est plus rare.
D’autres maladies de l’anus ou de l’intestin peuvent donner des symptômes identiques à ceux des hémorroïdes (,, etc.). Un avis médical est indispensable. La plupart des crises douloureuses hémorroïdaires s’atténuent et disparaissent d’elles-mêmes, en quelques jours.
- Les douleurs et les peuvent être quotidiennes.
- Des suintements muco-glaireux tachent les sous-vêtements.
- Si les saignements sont répétés, ils peuvent être responsables d’une,
- En cas de prolapsus, celui-ci peut devenir permanent, ne pouvant pas être refoulé dans le canal anal.
- Des troubles de la ( ) peuvent apparaître et être gênants.
- C’est pourquoi il est important de consulter son médecin traitant pour connaître les traitements possibles si les symptômes persistent ou réapparaissent souvent.
- Les hémorroïdes n’entraînent pas de complications graves pour la santé.
- Vidéo : Les hémorroïdes
Lire la transcription textuelle de la vidéo Les vaisseaux sanguins assurent le transport du sang du cœur vers tous les organes et les tissus du corps. Le rectum, l’anus et l’ouverture anale contiennent de nombreux vaisseaux sanguins. Il arrive parfois qu’une augmentation de la pression sanguine dans la zone du rectum entraîne une dilatation des vaisseaux sanguins de l’anus.
Cette augmentation de la pression sanguine peut être due à une constipation, une diarrhée, une grossesse ou au vieillissement. Lorsque les vaisseaux sanguins sont dilatés, ils forment des varices, appelées hémorroïdes. Les hémorroïdes sont une pathologie très courante. La cause la plus courante d’hémorroïdes est le déploiement d’efforts importants pour expulser les selles.
Les hémorroïdes sont soit internes, auquel cas elles se produisent à l’intérieur de l’anus, soit externes, auquel cas elles se trouvent juste sous la peau au niveau de l’ouverture anale. Elles peuvent également saillir de l’anus. Les hémorroïdes se manifestent par des symptômes tels qu’un saignement rectal après être allé à la selle, une douloureuse et des démangeaisons anales.
- Sénéjoux A. Hémorroïdes. Encyclopédie médico-chirurgicale, Gastroentérologie 2010:1-12
- Société nationale française de colo-proctologie (SNFCP). Les hémorroïdes. Site internet : SNFCP. Paris ; 2018
- Collégiale des universitaires en hépato-gastro-entérologie. Pathologie hémorroïdaire. ECN 2018.3è édition Elsevier Masson
- National Health service (NHS). Piles (haemorrhoids). Site internet : NHS. Londres ; 2019
: Hémorroïdes : facteurs favorisants et symptômes
Comment Attrape-t-on le papillomavirus dans l’anus ?
Comment attrape-t-on une infection anale à papillomavirus ? – Les lésions, même si elles sont très discrètes, sont très contagieuses et on peut donc se contaminer avec de simples contacts intimes et bien sûr, avec des relations sexuelles. On peut contaminer avec simplement un contact avec les zones génitales, avec le pénis, avec le vagin, avec aussi les lèvres au niveau de la région buccale et bien entendu, avec l’anus.
Ou gratte une mycose ?
Quels sont les symptômes d’une mycose vaginale ? – La candidose vaginale entraîne des démangeaisons de la vulve et du vagin, Parfois, on observe également des écoulements épais et blanchâtres, les pertes blanches ou pertes jaunes. Lorsque les pertes vaginales prennent une odeur désagréable, lorsqu’elles ont un aspect mousseux, jaunâtre ou verdâtre, ou lorsqu’elles sont grumeleuses comme du lait caillé, il est préférable de consulter rapidement son médecin, ces signes pouvant indiquer le développement d’une infection locale par des champignons microscopiques.
Comment calmer une inflammation de l’anus ?
La rectite, une inflammation du rectum La rectite, ou proctite, correspond à une inflammation du rectum, Dernière partie du tube digestif, le rectum peut être le siège d’une réaction inflammatoire dans plusieurs situations. La cause la plus connue des rectites est la survenue d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI),
La rectite, aussi nommée proctite, est une inflammation aiguë ou chronique qui survient au niveau du rectum. Ces inflammations touchent plus particulièrement la muqueuse rectale, qui correspond au revêtement tissulaire interne du rectum. Le rectum constitue la dernière partie du tube digestif. Situé entre le côlon sigmoïde et le canal anal, le rectum est le lieu de stockage des matières fécales avant leur élimination par l’anus.
Selon les cas, une rectite peut être considérée comme :
une rectite aiguë, si elle est soudaine mais temporaire ; une rectite chronique, lorsqu’elle évolue par poussées.
En raison de la difficulté à définir la cause d’une rectite, celle-ci peut aussi être présentée comme :
une rectite non spécifique, ou rectite idiopathique, si la cause n’est pas évidente ; une rectite spécifique, lorsque la cause est bien établie.
Parmi les rectites spécifiques, celles-ci peuvent parfois être distinguées en fonction de leur cause précise :
une rectite inflammatoire, lorsqu’elle est due à une maladie inflammatoire de l’intestin (MICI) ; une rectite infectieuse, lorsqu’elle est provoquée par un agent infectieux comme Chlamydia trachomatis ( rectite à chlamydia ) ; une rectite iatrogène, lorsqu’elle est causée par un acte ou un examen médical, notamment suite à une radiothérapie ( rectite radique ).
Enfin, les rectites peuvent parfois être caractérisées par leurs symptômes :
la rectite hémorragique, qui se caractérise par la présence de sang ; la rectite ulcéreuse, qui se traduit par une ulcération de la muqueuse du rectum ;
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Ces maladies constituent la cause la plus connue de rectite. Parmi les MICI, on distingue notamment :
: Cette maladie se traduit par une inflammation superficielle des muqueuses du rectum et du côlon. : Cette maladie inflammatoire peut se manifester dans différentes parties du système digestif, notamment au niveau du rectum. Infections sexuellement transmissibles (IST). Une rectite peut avoir une origine infectieuse. Cette inflammation peut être due à un agent infectieux sexuellement transmissible tel que :
: Les infections à Chlamydia trachomatis font partie des IST les plus fréquentes. Si ces infections peuvent rester silencieuses et asymptomatiques, elles peuvent parfois se manifester par une rectite, des brûlures urinaires ou encore un écoulement anormal au niveau de l’anus. Gonocoques : Les gonocoques ( Neisseria gonorrhoeae ) sont des bactéries provoquant l’IST connue sous les noms de blennorragie, de ou de chaude-pisse. Cette infection peut provoquer plusieurs inflammations dont une rectite. Virus herpès simplex : Dans des cas plus rares, une rectite peut être due à une infection par le virus herpès simplex. Cette infection peut notamment se retrouver lors d’. Treponema pallidum : Cette bactérie est responsable de la, Dans certains cas rares, cette IST peut provoquer une rectite.
Infections non sexuellement transmissibles. Une rectite infectieuse peut aussi être due à des parasites non sexuellement transmissibles dont :
Entamoeba histolytica : Ce parasite est responsable d’une amibiase. Cette infection peut parfois survenir au niveau du rectum et être à l’origine d’une rectite. Vers du genre Schistosoma : Ces parasites provoquent une, aussi connue sous le nom de bilharziose. Lorsqu’elle survient au niveau des intestins, cette infection peut être responsable d’une rectite.
Prolapsus. Un prolapsus correspond à une descente anormale d’une partie ou de la totalité d’un organe. Un prolapsus rectal peut être à l’origine d’une rectite. Causes iatrogènes. Une rectite peut être d’origine iatrogène, c’est-à-dire qu’elle est causée par un acte médical, un examen médical ou la prise de certains traitements. Une rectite iatrogène peut notamment être provoquée par :
La radiothérapie, dont les radiations peuvent être à l’origine d’une rectite radique ;L’usage de lavements évacuateurs à base de sulfate de magnésium ou encore d’eau oxygénée ;L’usage de lavements rituels ;La prise de certains médicaments sous la forme de suppositoires.
Etant donné les différentes causes possibles d’une rectite, cette inflammation peut toucher de nombreuses personnes. Il existe néanmoins certaines prédispositions génétiques pour le développement d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin. Certaines rectites peuvent se compliquer.
Il arrive que le traitement soit insuffisant pour traiter l’inflammation. On parle de rectite réfractaire ou de rectite rebelle, En l’absence d’un traitement adéquat, une inflammation du rectum peut se généraliser à l’ensemble du côlon. On parle alors de rectocolite, une association entre une rectite (inflammation du rectum) et une colite (inflammation du côlon).
Les symptômes d’une rectite sont souvent confondus avec ceux d’une maladie d’origine hémorroïdaire. Une rectite se manifeste principalement par :
des envies fréquentes d’aller à la selle ;des envies non satisfaites lors de la selle ;la présence de mucus et de sang dans les selles.
Lors d’une rectite, les selles sont généralement de consistance normale. Même si elles sont assez rares, des douleurs abdominales peuvent parfois apparaître. Certains facteurs peuvent augmenter le risque de rectite. Celle-ci peut être favorisée :
en cas de rapports sexuels à risque, où le risque d’IST est important ;par un usage trop fréquent de certains suppositoires et de certains lavements.
Le traitement de la rectite dépend avant tout de la cause de cette inflammation. Selon son origine, la rectite peut notamment être traitée par des anti-inflammatoires, des immunomodulateurs ou des antibiotiques. Certaines rectites, dont certaines rectites infectieuses et iatrogènes, peuvent être évitées :
en adoptant une hygiène de vie saine, pour limiter le risque d’infection ;en limitant les facteurs de risque, comme les rapports sexuels à risque ;
Certaines origines de rectite peuvent être difficile à prévenir. La prévention de la rectite repose avant tout sur la limitation des facteurs de risques ainsi que l’adoption d’une hygiène de vie saine.
G. Staumont, Association française de formation médicale continue en hépato-gastro-entérologie, Premier épisode de rectite, www.fmcgastro.org,L. Siproudhis et V. Desfourneaux, Association française de formation médicale continue en hépato-gastro-entérologie, Prolapsus rectal, www.fmcgastro.org,Association française de formation médicale continue en hépato-gastro-entérologie, La rectite réfractaire, www.fmcgastro.org,Société nationale française de colo-proctologie, La rectite chronique, www.snfcp.org,Institut Pasteur, Amibiase, www.pasteur.fr,Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Herpès (virus de l’herpès), Aide-mémoire N°400, Février 2017, www.who.int,Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Schistosomiase (bilharziose), Aide-mémoire, 25 janvier 2017, www.who.int,Haute Autorité de Santé (HAS), Diagnostic biologique de l’infection à Chlamydia trachomatis, Juillet 2010, www.has-sante.fr,
: La rectite, une inflammation du rectum
Comment arrêter les démangeaisons dues aux hémorroïdes ?
Prenez un bain de siège. Un bain de siège de 10 à 15 minutes dans une eau tiède, à laquelle vous pouvez ajouter du bicarbonate de soude, vous aidera à soulager la douleur.