Hernie Discale Position Qui Soulage
A. Maintenir la courbure naturelle de la colonne vertébrale – La meilleure position pour dormir est la position dorsale, mais il ne faut pas que vous soyez totalement à plat. Pour soulager vos douleurs, vous pouvez dormir avec un coussin positionné sous votre tête et un oreiller supplémentaire placé sous vos genoux. Cela préserve la courbure du dos et évite les tensions.
Comment calmer la douleur de l’hernie discale ?
2. Quels sont les moyens les plus rapides de guérir d’une hernie discale ? – Pour soigner efficacement votre hernie discale, vous pouvez avoir recours à des médicaments, des injections, des thérapies ou à la chirurgie :
- La prise d’un antalgique (paracétamol, ibuprofène) permet de soulager la douleur et de diminuer la raideur pendant quelques heures.
- la rééducation peut permettre d’atténuer les symptômes
- une infiltration sous scanner peut aussi diminuer la douleur
- La chirurgie : l’intervention chirurgicale est parfois la seule solution pour soigner une hernie discale. Cette opération permet de retirer la hernie discale et de réduire la pression sur le nerf.
La chirurgie est une traitement radical de la cause des douleurs. Elle est indiqué lors que le traitement conservateur (non chirurgical : médicaments et kinésithérapie voir infiltration) n’est pas suffisant. C’est le seul traitement qui traite la cause de la douleur, à savoir la hernie et non pas juste le symptôme.
- Si une chirurgie est envisagée il faut choisir une technique peu invasive comme la chirurgie endoscopique du rachis qui permet un retour très rapide aux activités professionnelles et personnelles.
- Si vous souhaitez avoir plus de précision, nous vous invitons à vous renseigner auprès de spécialistes en chirurgie du dos appliquant les toutes dernières techniques de chirurgie endoscopique du rachis.
- C’est ainsi le cas avec le très réputé centre de de chirurgie endoscopique du rachis de Bordeaux à Mérignac; ce centre a la plus grande expérience de la chirurgie endoscopique du rachis avec plus de 20 ans d’expérience.
Comment débloquer une hernie discale ?
Commencez à genoux. Passez la SUPER BAND ou la MULTI BAND derrière vos hanches. Plantez vos orteils dans le sol et levez votre menton vers l’arrière en direction de votre colonne vertébrale. Étirez vos hanches vers l’avant et penchez-vous lentement en arrière.
Respirez profondément et essayez de vous pencher un peu plus à chaque expiration. Après 20 ou 30 secondes, faites le mouvement inverse. Faites le dos rond pendant quelques secondes. Conseil : la compression sur un côté libère de la place de l’autre côté du disque. L’ancien liquide intervertébral est alors expulsé par compression.
Après l’exercice, pendant que vous faites le mouvement inverse, le disque est réalimenté en liquide et en nutriments frais à l’image d’une éponge. De plus, vous étirez l’avant de la cuisse. Cela rend cet exercice efficace en cas de hernie discale.
Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire avec une hernie discale ?
Découvrez les problèmes liés à la condition d’une hernie discale. Consultez un professionnel de la santé avant de commencer tout programme d’exercice, mais surtout contactez nous si vous avez été victime d’une faute médicale ou d’un accident routier ! Une hernie discale est une condition médicale qui se produit lorsque le noyau gélatineux d’un disque intervertébral dans la colonne vertébrale sort de sa position normale et comprime chaque nerf environnant.
En effet, ces conditions peuvent être des causes engendrant de grandes souffrances corporelles mais aussi des engourdissements, des picotements et une faiblesse du muscle dans la région lombaire ou dans la jambe, C’est sont généralement causées par des pressions excessives sur les disques intervertébraux, des blessures après un accident en voiture, des gestuelles répétitives ou un vieillissement naturel.
Les signes d’une hernie discale peuvent varier en fonction du stade de la hernie discale et de la gravité de la condition. Les symptômes peuvent inclure des pics lancinants, une douleur qui s’étend dans la jambe, une faiblesse (engourdissement ou picotements) au niveau d’un muscle dans les jambes ou les bras et de la difficulté à bouger ou à se tenir debout ainsi que la survenue fulgurante d’une sciatique.
Il est important de souligner que tous les mouvements ne sont pas interdits pour les personnes atteintes d’une hernie discale lombaire ou trouble en relation avec la zone cervicale, En fait, certains exercices peuvent aider à soulager la douleur. Cependant, il est crucial de parler à un professionnel de la santé avant de commencer tout type d’exercice ou d’activité physique pour s’assurer que cela ne causera pas de souffrance physique pretium doloris ou d’effets négatifs.
Les actions sportives sont souvent limitées pour les personnes atteintes d’une hernie discale, en particulier les sports qui impliquent des exercices brusques ou des impacts comme le football, le rugby ou le basketball. Le sport à faible impact tels que la natation, le vélo et la marche peuvent être plus appropriés pour les personnes atteintes de hernie discale lombaire.
Il est également important de porter une attention particulière à la position et à la posture pendant toute activité physique pour éviter d’aggraver la douleur. Le traitement de la hernie discale lombaire peut inclure des médicaments pour soulager l’inflammation, des thérapies physiques telles que la physiothérapie, la chiropratique et l’acupuncture, ainsi que des légers échauffements pour renforcer chaque muscle lombaire et diminuer la pression sur les disques,
Dans les cas graves, une intervention chirurgicale peut être nécessaire. En plus du traitement médical, il est important de prendre soin de son corps pour réduire la douleur et accélérer la guérison. Cela peut inclure des conseils tels que dormir sur un matelas ferme pour maintenir une bonne position de la colonne vertébrale pendant le sommeil, éviter de soulever des poids lourds ou de faire des gestes brusques, utiliser des coussins de soutien pour le dos au travail ou à la maison, et prendre des pauses fréquentes pour se déplacer et s’étirer.
En général, les gestuelles interdites pour les personnes atteintes d’une hernie discale lombaire incluent les gesticulations brusques ou répétitives, les entrainements sportifs à fort impact, les positions assises prolongées, le port de poids lourds et les gestes qui impliquent de se pencher en avant.
Les pratiques qui mettent une pression excessive sur la colonne vertébrale, comme le saut ou la course, doivent également être évitées. Cependant, cela ne signifie pas que les personnes atteintes de hernies discales doivent rester inactives. Des entrainements spécifiques peuvent être effectués pour diminuer la douleur, améliorer la flexibilité et la force musculaire.
- C’est le cas pour les étirements des muscles lombaires, les actes de stabilité du tronc et les échauffements aérobiques à faible impact peuvent être bénéfiques pour les personnes atteintes de hernies discales lombaires.
- Les entrainements de stabilité du tronc, tels que les planches et les ponts, peuvent aider à abaisser les pressions réalisées sur la région cervicale et sur chaque disque intervertébral,
Les étirements tels que la flexion du genou à la poitrine, peuvent aider à étirer les muscles lombaires et à apaiser la tension. Les activités aérobiques à faible impact, tels que la marche, la natation et le vélo, peuvent aider à améliorer la circulation sanguine et à réduire la douleur.
Il est important de noter que les activités doivent être adaptées à chaque personne en fonction de la gravité de la condition. Ceux inappropriés peuvent aggraver les douleurs et les symptômes. En plus de l’exercice, d’autres mesures peuvent être prises pour apaiser les douleurs et accélérer la guérison.
Les thérapies physiques, telles que la physiothérapie, peuvent aider à améliorer les postures habituelles. Les traitements de chiropratique et d’acupuncture peuvent également être utiles pour réduire la douleur et améliorer la mobilité. La prévention est également importante pour éviter une hernie discale lombaire.
Quand aller au Urgence hernie discale ?
Le traitement chirurgical d’une Hernie Discale lombaire par microchirurgie ou par voie mini-invasive – Une opération de hernie discale lombaire sera proposée aux patients dont le traitement médical prolongé (supérieur à 6 semaines) s’est avéré un échec ou de première intention, en urgence, en cas de situations à risque de lésion neurologique irréversible.
La présence d’un déficit neurologique moteur (la paralysie), on parle alors de sciatique paralysante. La présence de troubles sphinctériens (le syndrome de la queue de cheval), perte d’urine ou de selles, constipation opiniâtre récente, impuissance, rétention d’urine avec effort de poussée, La sciatique hyperalgique avec impossibilité de se lever, de marcher, soulagée ou non uniquement par un traitement morphinique.
Le traitement microchirurgical d’une Hernie Discale lombaire consiste dans l’ablation de la hernie discale et dans un nettoyage à minima du disque afin d’éviter toute mobilisation précoce d’un autre fragment discal libre (la récidive précoce), libérant la racine nerveuse et vous soulageant ainsi de la douleur dans la jambe.
La chirurgie ne permet pas une réparation du disque (les lésions discales sont irréversibles), ainsi, la douleur du dos n’est soulagée que partiellement, ou pas du tout par l’intervention. La chirurgie permet une récupération partielle à totale des troubles sphinctériens et des déficits neurologique moteur ou sensitif, variable selon la durée d’évolution des déficits et de l’atteinte intrinsèque de la racine nerveuse. Cette récupération est d’autant plus importante que l’intervention est proche de l’apparition des troubles neurologique, et plus aléatoire, en cas de durée d’évolution prolongée du déficit (quelques jours suffisent pour abimer sérieusement une racine nerveuse).
Plusieurs techniques chirurgicales peuvent être utilisées dans ce type d’intervention. Le choix varie en fonction de votre âge, de vos antécédents, du type de hernie discale (canalaire, foraminale ou extra foraminale), de pathologies associées (arthrose, déformation rachidienne) et de la pratique du chirurgien.
- Par contre, toutes ces techniques nécessitent une courte hospitalisation au sein de la clinique.
- Le développement récent de technique mini-invasive, à l’aide de tubes à travers les masses musculaires, permet de réduire les douleurs post-opératoires, la durée d’hospitalisation et de reprendre plus rapidement son activité professionnelle.
Fiches d’information de la Société Française de Chirurgie Rachidienne, SFCR (PDF) : Information sur la Hernie Discale Lombaire
Comment savoir si hernie discale s’aggrave ?
Symptômes et causes de la hernie discale – La douleur est le premier symptôme de la hernie discale. L’intensité des douleurs peut varier en fonction du degré de sévérité de la hernie discale. Elles sont généralement ressenties au niveau du cou, du bras, de l’épaule, d’une jambe ou encore du bas du dos parfois après la sollicitation d’un muscle de la zone (effort, toux, mouvement, éternuement).
Je peux souffrir de douleurs plus aiguës en maintenant une position assise ou debout de façon prolongée ainsi que dans la position couchée sur le ventre. Si je souffre d’une hernie discale située dans la zone des cervicales, il est possible que je ressente des fourmillements et engourdissements au niveau des membres supérieurs.
De même, si je souffre d’une hernie discale située dans la région lombaire, il est possible que je ressente une raideur, des fourmillements, une sensation de brûlure et des engourdissements au niveau des membres inférieurs. Une hernie discale est le plus souvent passagère et les symptômes ne sont pas permanents.
Néanmoins, il est possible que la cause de la hernie discale soit permanente (hernie discale chronique). Dans le cas d’une aggravation intense de la hernie discale, je peux observer une insensibilité d’un membre ou de la zone du périnée en plus d’avoir des difficultés à uriner, Dans certains cas, je peux subir une paralysie partielle ou totale d’une zone du corps menant à la perte d’une fonction et/ou de réflexes.
Une prise en charge en urgence est alors impérative afin de retrouver les fonctions concernées et d’éviter des conséquences sur le long terme. La hernie discale est la conséquence directe de l’endommagement prononcé d’un disque intervertébral, Les disques intervertébraux sont des disques souples qui séparent chacune de mes vertèbres.
- Ils sont chargés d’amortir les chocs et de garantir la souplesse de ma colonne vertébrale.
- Quand un disque vertébral est endommagé, une inflammation se déclenche, ce qui provoque des douleurs et une hernie discale.
- Si l’inflammation s’aggrave, le disque intervertébral se fragilise et je risque une fissure, voire une rupture de l’enveloppe fibreuse de ce disque.
Le disque intervertébral risque alors d’expulser son cœur pulpeux souvent vers l’arrière et le côté de la colonne vertébrale. Cette expulsion peut également faire suite à un mouvement de flexion qui augmente la pression sur les disques intervertébraux.
Lors d’une hernie discale, en étant expulsé vers l’arrière ou le côté de la colonne vertébrale, zones où sortent les nerfs, ce cœur pulpeux va alors faire saillie et compresser le nerf voisin au niveau de sa racine. Les fibres sensitives du nerf sont ainsi comprimées et la conduction nerveuse est perturbée.
Ceci a pour conséquence directe de provoquer une douleur localisée qui peut être aggravée par n’importe quelle sollicitation d’un muscle voisin. Pour établir un diagnostic, un examen clinique est généralement suffisant. Mon médecin peut néanmoins me prescrire un électromyogramme afin de mesurer la vitesse de conduction nerveuse le long des nerfs.
Est-ce qu’un ostéopathe peut soigner une hernie discale ?
Hernie discale et ostéopathie : quelles solutions ? Vous souffrez d’une hernie discale et vous ne savez plus comment supporter la douleur ? Vous aimeriez trouver une solution pour en finir avec ce problème de santé qui pèse dans votre quotidien ? Enfin, vous voudriez trouver un traitement qui puisse freiner votre consommation d’anti-inflammatoire ? Sachez qu’il est possible de soigner une hernie discale avec l’ostéopathie.
Qu’est-ce qui peut aggraver une hernie discale ?
Une hernie discale – Le revêtement solide d’un disque intervertébral du rachis peut se déchirer (rupture) et provoquer une douleur. La partie interne, molle et gélatineuse, peut sortir de la capsule (faire une hernie) et aggraver la douleur. La douleur est due à la pression de la hernie sur les racines des nerfs spinaux adjacents.
- Il arrive qu’une racine nerveuse devienne enflammée ou soit lésée.
- Il est fréquent qu’un disque hernié, même s’il apparaît protubérant lors d’un examen d’imagerie comme l’imagerie par résonance magnétique (IRM) ou la tomodensitométrie (TDM), n’induise aucun symptôme.
- Les hernies discales qui n’induisent pas de symptôme sont plus fréquentes avec l’âge.
Une hernie discale peut toutefois causer une douleur légère à invalidante. Le mouvement intensifie souvent la douleur, et celle-ci est aggravée par la toux, les éternuements, l’effort ou le fait de se pencher en avant.
Examens d’imagerie Parfois, tests électrodiagnostiques
Il n’est pas toujours possible de prévenir une hernie discale, mais il existe des moyens de réduire le risque d’en développer une :
Faire de l’exercice physique Renforcement musculaire et étirement musculaire Maintien d’un poids santé Maintenir une bonne posture Utilisation de techniques de levage appropriées
L’activité physique régulière est une méthode efficace pour réduire le risque de hernie discale. Les activités en aérobie ainsi qu’un renforcement musculaire spécifique et les exercices d’étirement peuvent s’avérer utiles. Les activités en aérobie, telles que la nage ou la marche, améliorent le bien-être général et renforcent la tonicité musculaire.
Certains exercices de renforcement et d’étirement des muscles de l’abdomen, des fesses et du dos (muscles centraux) peuvent contribuer à stabiliser le rachis et réduire les tensions sur les disques qui protègent la colonne, ainsi que sur les ligaments qui la maintiennent en place. Les exercices de renforcement musculaire comprennent l’inclinaison du bassin ou les flexions abdominales.
Les exercices d’étirement comprennent l’étirement consistant à amener les genoux sur le thorax. Les exercices d’étirement peuvent augmenter les douleurs dorsales chez certaines personnes et ils doivent donc être pratiqués avec précaution. D’une manière générale, tout exercice qui provoque ou aggrave une douleur dorsale doit être arrêté.
Quelle est la durée d’une hernie discale ?
Faut-il envisager une chirurgie du dos ? – Dans la majorité des cas, une hernie discale cicatrisera d’elle-même au bout de 4 à 6 semaines. Une chirurgie du dos est alors inutile. En revanche, il arrive que même après ce délai, les douleurs persistent. Nous vous le disions dans notre article (lire) chaque hernie discale comporte ses spécificités, notamment par sa localisation et les conséquences que provoquent cette dernière.
- Ainsi, si à titre d’exemple, vous souffrez de paralysie, un traitement symptomatique ne suffira bien évidemment pas à faire disparaître définitivement le problème.
- C’est la chirurgie qu’il faut parfois envisager en cas d’ultime recours.
- Mais pas de panique, car en matière de chirurgie, les techniques utilisées ont constamment évolué ces dernières années, et il vous est désormais possible de vous faire opérer du dos, et de repartir au bout d’à peine quelques jours sans aucune contre-indication ! En effet, il est maintenant possible de réaliser une chirurgie du dos dite mini-invasive.
Comprenez par là, que seules de petites incisions non traumatisantes pour vos muscles seront réalisées. On oublie donc les semaines de récupération douloureuses, et les difficultés qui en résultent des mois durant.
Est-ce que la marche est bonne pour une hernie discale ?
Les sports autorisés et conseillés – L’ensemble des sports sans choc sont à conseiller en cas d’hernie discale, lorsque la douleur est présente :
Marche active, randonnée. Vélo en réhaussant la hauteur du guidon. Natation, en faisant varier le crawl et le dos crawlé. Tous les sports cardio en salle comme le rameur, le vélo elliptique ou le steppeur. Toutes les activités faisant travailler la souplesse comme le yoga ou le tai chi, en évitant les positions douloureuses.
L’ensemble de ces activités cardiovasculaires aident à soigner l’hernie discale et sont à pratiquer le plus régulièrement possible. Ces activités sont également conseillées chez les sportifs qui souffrent d’une hernie discale et qui veulent maintenir leur forme physique.
Quel est le meilleur Anti-inflammatoire pour une hernie discale ?
Le principal traitement de la hernie discale consiste à soulager la douleur et l’inflammation à l’aide de médicaments antalgiques (paracétamol, codéine, tramadol, par exemple) ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (par exemple, l’ibuprofène).
Comment rester assis avec une hernie discale ?
Hernie Discale Lombaire Si cette déformation, ou cette hernie discale, appuie sur une racine nerveuse du nerf sciatique, cela entraîne une névralgie sciatique (face arrière du membre inférieur jusque dans le pied). Cela concerne essentiellement les 2 derniers disques : L4-L5 et L5-S1 (entre la cinquième vertèbre lombaire et le sacrum).
- Efforts répétés avec une charge lourde en étant penché en avant et en faisant des rotations du tronc.
- Exposition régulière à des vibrations (sur un siège de tracteur, par exemple)
- Position assise prolongée (routiers)
- Tabagisme
- Sport de compétition
- Il y a aussi une notion de terrain, parfois même familial, car il y a des patients sans facteur de risque qui ont très jeunes plusieurs disques malades, et des travailleurs de force qui atteignent la retraite sans le moindre problème discal !
Lorsque le nerf est comprimé, il fait mal, d’abord seulement à l’activité, à l’effort ou à la marche, puis tout le temps, même la nuit. Si on le laisse comprimé trop longtemps, des fourmis, des sensations anormales, des endormissements de la peau puis des difficultés à commander les muscles auxquels le nerf est destiné apparaissent.
- Selon le nerf concerné ce sera une gêne à verrouiller le genou (racine L4), à relever les orteils et la cheville (racine L5, la plus souvent atteinte par ce genre de souci), à tenir sur la pointe du pied (racine S1).
- La survenue de tels signes est un critère de gravité qui incite à décomprimer rapidement le nerf, car la sciatique est en train de devenir paralysante,
Lorsque la hernie est très grosse, ou seulement grosse par rapport au « trou de la vertèbre » : le canal lombaire (qu’on qualifie alors d’étroit), la compression peut alors concerner non plus un seul nerf, mais tous ceux qui passent à ce niveau vertébral.
Il n’y a plus de moelle épinière dans le canal à ce niveau, puisqu’elle s’arrête en L2, 10 cm plus haut dans la colonne, mais il y a des nerfs importants qui servent aux fonctions génitales et sphinctériennes (racines S2, S3, S4). Leur atteinte s’exprime par des difficultés, entre autres, pour uriner, et justifie d’une intervention en urgence,
Le nerf est une fibre vivante, et lorsqu’une fonction nerveuse est perdue, il est impossible d’être sûr de sa qualité et vitesse de récupération. Heureusement, la plupart des sciatiques par hernie discale se contentent d’être douloureuses, mais non paralysantes ! Il faut noter aussi qu’en même temps qu’il y a une douleur dans le membre inférieur, il y a souvent aussi une douleur lombaire, qui a souvent précédé la sciatique, de quelques jours ou de quelques mois.
- Qu’est ce que la chirurgie de la hernie discale ?
- Si on vous a conseillé la chirurgie, c’est que vous avez épuisé sans succès les recours médicaux, qui permettent pourtant de venir à bout, en 15 jours – 6 semaines, de la plupart des sciatiques de cause discale.
- Seules les sciatiques paralysantes ou vraiment très intenses (on dit : hyperalgiques) seront opérées sans attendre, en urgence.
- Seront également à opérer les sciatiques invalidantes non guéries après au moins 6 semaines de traitement médical adapté (repos, antalgiques, anti-inflammatoires, infiltrations).
L’opération se fait sous rachi-anesthésie (le plus souvent) et/ou anesthésie générale, dure environ 1 heure, ne saigne pas (ou peu !). Vous ne serez donc pas transfusé. Vous serez installé à plat ventre après avoir été endormi par une injection intraveineuse au pli du coude.
La chirurgie de la hernie discale qui donne les meilleurs résultats se fait par une incision verticale médiane de 30 à 50 mm (selon la corpulence du patient), juste en regard du disque malade qui est repéré avec un appareil à rayons X, il s’agit donc d’une technique micro-chirurgicale ou mini-invasive (réalisée à l’œil nu ou en utilisant un endoscope).
La cicatrice sera 2 fois plus longue s’il y a 2 disques à opérer. Une petite fenêtre est faite entre les 2 arcs postérieurs des 2 vertèbres, pour pénétrer dans le canal vertébral, en enlevant un petit fragment de ligament et un peu d’os aussi, de manière à donner un jour suffisant sur le conflit entre la racine nerveuse et la hernie.
La racine est écartée, puisque la hernie est devant elle, puis la hernie est découpée, ôtée, y compris les éventuels fragments migrés vers le haut ou le bas (le scanner et-ou l’IRM permettent de les prévoir), puis le disque est vidé d’avantage de tout son contenu fluide, pâteux, malade, qui pourrait provoquer une récidive de la hernie.
Le disque n’est pas enlevé, il est vidé, dégonflé, afin d’éviter qu’il ne se remette sous pression plus tard et refasse une HD. Dans certains cas, la hernie est située latéralement dans le foramen vertébral, on parle de hernie foraminale, On réalise alors une fenêtre au bord latéral de l’arc postérieur sans pénétrer dans le canal vertébral.
- À la fin de l’intervention, le nerf que l’on a trouvé comprimé et tendu doit être parfaitement libre et détendu puis il est mis en place un cathéter péridural qui servira à injecter des calmants puissants directement au niveau de la zone opératoire pendant 1 à 2 jours (mise en place non systématique et seulement quand on doit pénétrer le canal).
- Dans certains cas, si votre disque est très malade il est possible de diminuer sa mobilité et donc d’éviter une récidive en mettant en place une cale amortissante entre les apophyses épineuses (en silicone ou peek) et une ligamentoplastie inter-épineuse.
- Sauf exception, la fermeture se fait sans drain, avec un fil qui se résorbera tout seul.
Bien souvent, dès le réveil la sciatique a disparu, parfois, il faut attendre 2 ou 3 jours, voire plusieurs semaines pour que le soulagement apparaisse, en particulier lorsque le nerf était très inflammatoire (rouge à l’intervention au lieu de jaune) ou lorsque le conflit était ancien et sévère et qu’il a fallu « batailler » un peu pour décoller le nerf de la hernie.
Globalement le soulagement est ressenti d’autant plus vivement que le conflit trouvé est intense. Lorsqu’il y avait déjà des « fourmis », elles peuvent mettre quelques semaines à disparaître. S’il y avait déjà une paralysie du nerf, la vitesse de récupération dépend en grande partie de l’ancienneté de la paralysie, et de sa sévérité.
Si elle était partielle et installée depuis quelques jours seulement on peut espérer une récupération rapide et de bonne qualité, si elle était grave et fixée depuis plusieurs semaines, la récupération sera beaucoup plus aléatoire. Les suites opératoires : Dès le lendemain, après une première nuit rarement très bonne, ou vous aurez demandé des calmants qui vous seront administrés par perfusion, vous serez levé avec l’aide du kinésithérapeute.
- Le premier jour (J+1), premier levé avec le kiné puis vous vous lèverez tout seul et marcherez dans la chambre puis le couloir.
- Le lendemain (J+2), vous vous lèverez de mieux en mieux et marcherez dans le parc, dehors, vous monterez et descendrez les escaliers, et commencerez à parler de départ !
- Le jour suivant (J+3), jour de la sortie pour rejoindre votre domicile.
- Pendant le séjour, vous serez calmés des douleurs lombaires, qui ne sont pas très vives, avec des antalgiques ordinaires (type Dafalgan ou Ixprim) et un décontractant pour le muscle (Valium).
- Le risque de phlébite sera réduit par des injections sous-cutanées d’anti-coagulant, mais cette prescription n’est pas systématique dans la mesure où vous vous levez dès le lendemain de l’opération.
- S’il y a une petite poussée inflammatoire vers le troisième jour, avec une recrudescence des douleurs, il peut être utile de reprendre temporairement des anti-inflammatoires.
- Si le sommeil est troublé pendant le séjour par des douleurs sciatiques, la prise d’un Hypnotique au coucher rendra service au début.
Dans les semaines qui suivent (4 à 6), on vous recommande de ne faire aucun effort, de ne pas trop s’asseoir, de faire de la marche à pied à votre rythme (en moyenne : 1 km/jr après une semaine, 2-3 km/jr après 3 semaines, au moins 4 après un mois.), d’éviter la voiture pendant 15 jours (ou alors couché).
- Vous porterez un corset lombaire en tissus, qu’il n’est pas nécessaire de porter la nuit, pendant le premier mois post-opératoire.
- La position assise conventionnelle est interdite pendant 15 jours en cas de hernie discale L5S1, mais vous pourrez vous asseoir en gardant une cuisse dans le prolongement du buste.
Pour les autres localisations de hernie discale (au-dessus de L5S1), la position assise est habituellement autorisée sauf avis contraire de votre chirurgien (cela dépend des constatations per-opératoire).
- Pour effectuer vos besoins naturels aux toilettes, la position assise normale est autorisée, quelle que soit le disque opéré.
- Bien entendu, il y a des susceptibilités individuelles qui font que chaque patient a sa propre vitesse de récupération,
- Que peut-on attendre de la chirurgie de la hernie discale ? :
- Avant tout de vous débarrasser de la névralgie sciatique, avec une efficacité proche de 90 % à trois mois, de prévenir le risque de récidive (<10 %), puisque la partie la plus malade du disque a été enlevée, et enfin d'augmenter les chances de récupération des déficits (= paralysie), s'il y en avait avant l'intervention.
En revanche, l’intervention n’a pas pour ambition de traiter le « mal de dos », ou lombalgie, La lombalgie peut-être améliorer dans certains cas. En fait s’il n’y avait pas de lombalgie avant l’intervention, vous avez le maximum de chance de ne pas en avoir après, sauf pendant les toutes premières semaines, puisque le disque a été vidé, il va se pincer, ce qui occasionne bien souvent du mal de dos pendant un mois ou 2.
- Par contre, si vous avez mal au dos beaucoup et depuis longtemps, c’est sans doute parce que le disque est très malade, ou qu’il y a de l’arthrose associée (maladie de l’articulation), ou que plusieurs disques sont malades.
- Dans ce cas, il ne faut pas attendre d’une simple décompression d’un disque plus que ce qu’elle ne peut donner, et l’intervention vous soulagera de la sciatique mais pas toujours de la lombalgie.
Dans ce cas-là, elle ambitionne au mieux de ne pas l’aggraver. Le chirurgien devra prendre garde de ne pas déstabiliser davantage une colonne déjà malade.
- Quels sont les risques ? :
- Les risques de cette chirurgie peuvent être groupés en 3 types :
- 1 – les risques génériques propres à toute intervention, à toute anesthésie (1 décès sur 15.000 en France) et malgré de constants progrès, nous ne pouvons que tendre vers le 0 % de problème sans l’atteindre (allergies, défaillances cardiaques, etc)
- 2 – les risques propres à cette chirurgie de la colonne :
- le risque de phlébite est modéré, mais non nul, même avec la prévention par les piqûres d’anticoagulant, nous observons une ou 2 fois par an (risque : 1/400) une authentique phlébite favorisée souvent par un mauvais terrain veineux (varices) et un alitement prolongé. Toute phlébite peut, en outre se compliquer d’embolie pulmonaire, parfois sérieuse, parfois très grave.
- le risque d’hématome post-opératoire pouvant conduire à une paralysie, favorisé par les anti-coagulants rendus nécessaires par le risque de phlébite ( !), est faible mais non nul, et 1 fois sur 1000 environ, il faut reprendre au bloc opératoire un opéré qui fait un hématome compressif avec paralysie.
- le risque infectieux (discite infectieuse) est inférieur à 1/500 mais est un vrai problème d’autant plus que le diagnostic, comme le traitement des infections du disque sont difficiles et que le disque se défend mal contre les microbes et que même des bactéries non pathogènes (= inoffensives) peuvent entraîner des discites infectieuses. Une infection de la cicatrice (infection superficielle) est possible car souvent déclenchée par une allergie au fil utilisé pour suturer la peau. Ce dernier problème est souvent réglé par des soins pendant plusieurs semaines et quelquefois par une reprise chirurgicale de la cicatrice (souvent sous simple anesthésie locale).
- le risque de fuite du liquide céphalo-rachidien (liquide dont sont remplies les méninges), fistule si ça coule par la peau, méningocèle (= boule) si ça ne coule pas : c’est une complication exceptionnelle car si les méninges sont déchirées pendant l’intervention (brêche de la dure-mère), on s’en aperçoit, on les recoud et on complète l’étanchéité avec de la colle biologique. Nous n’en avons pas observé depuis des années. Bien entendu, si le liquide coule par la peau, il peut s’infecter, et c’est la méningite, pas forcément très grave, mais toujours ennuyeuse.
- le risque d’erreur de niveau : il est considérablement réduit par le repérage aux Rayons X du niveau du disque à opérer en début d’intervention, et par le fait que vous arrivez au bloc opératoire avec votre scanner ou IRM (impératif !). Chez les patients corpulents (plus de 100 kg) il est possible que le repérage soit impossible ou difficile, et là, le risque n’est pas nul, obligeant parfois le chirurgien à pratiquer une incision plus longue pour compter le nombre de vertèbres depuis le sacrum !
- Dans certains cas, les constatations per-opératoires peuvent imposer d’opérer un disque qui n’était pas prévu au départ,
3 – les risques exceptionnels mais classiques rapportés dans la littérature chirurgicale :
- la plaie opératoire des gros vaisseaux (aorte, artère iliaque, veine cave) qui passent devant la colonne lors du curetage du disque ! Nous souhaitons vivement ne jamais y être confronté !
- les problèmes ophtalmologiques, pouvant aller jusqu’à la cécité (perte de la vision) ont été rapportés comme consécutifs à une compression oculaire sur la têtière pendant l’intervention : nous n’utilisons pas de têtière mais un coussin en mousse pour l’appui du visage.
- les patients artéritiques (artères des jambes rétrécies par l’athérome) peuvent boucher complètement leurs artères du fait de la position opératoire : si vous êtes artéritiques, vous serez installés différemment.
Certaines pathologies peuvent favoriser la survenue d’une ou plusieurs des complications citées au-dessus : l’obésité, l’alcoolisme, le tabagisme, la toxicomanie (quelle qu’elle soit), affections psychiatriques, la prise de certains médicaments et toute affection chronique en général (diabète, trouble de la coagulation, maladies du foie, mauvais état vasculaire, cardiaque, pulmonaire etc). Quels sont les risques évolutifs ? Tout patient opéré d’une hernie discale est clairement informé qu’il restera porteur d’un disque malade (on ne lui a pas changé son disque) et que ce disque malade peut ne plus jamais entraîner de douleurs, ou donner de temps en temps de petits « soucis » lombaires, ou au contraire provoquer une lombalgie tenace, et que ce n’est pas une complication ou « chose anormale » dans les suites de la décompression d’un disque malade. On estime que 20 % des opérés restent lombalgiques, mais presque tous, parmi eux, l’étaient déjà avant, et bien sûr tous ne le sont pas de façon sévère. Enfin ce disque malade, qui reste mobile, fonctionnel, peut non seulement entraîner du mal de dos, il peut aussi se remettre sous pression des mois ou des années plus tard, et se redéformer, c’est la récidive de la hernie (<10 %). De plus, cette maladie dégénérative peut toucher d'autres disques, celui du dessus ou du dessous, sans que l'intervention pour la première hernie ne soit à l'origine de la survenue. Une bonne hygiène vertébrale est absolument nécessaire après ce type de chirurgie. Il vous sera inculqué (par le kinésithérapeute ou le chirurgien) la technique du « verrouillage lombaire » afin d'économiser au maximum votre colonne vertébrale malade. Cette hygiène vertébrale devra être réalisé tout le restant de votre vie afin de minimiser le risque de récidive. Certains sports seront à bannir. En cas de récidive de hernie discale, avec réapparition de sciatique ou de cruralgie et-ou devant la persistance ou l'aggravation d'une lombalgie invalidante votre chirurgien saura vous proposer des solutions adaptées à votre cas, que ce soit des solutions chirurgicales (ligamentoplastie, blocage du disque ou « arthrodèse » ou Prothèse discale) ou médicales (traitement à visée neurologique ou kinésithérapie). La prise en charge de ce type de pathologie discale a fait d'énormes progrès ces dix dernières années, n'hésitez pas à vous informer auprès de votre chirurgien et non par le « bouche-à-oreille » et surtout pas par les médias. Votre chirurgien se tient régulièrement au courant des innovations technologiques, il est habilité à vous donner une information éclairée. Tous ces éléments informatifs sont conformes aux dernières exigences de la jurisprudence en matière d'information préopératoire. Des Honoraires de 350-450 Euros sont à prévoir pour cette intervention, Ces Honoraires me seront facturés et pourront éventuellement m'être remboursés par ma mutuelle complémentaire en fonction de mon contrat. : Hernie Discale Lombaire
Quelles sont les séquelles d’une hernie discale ?
Si cette hernie discale est volumineuse ou si elle déchire le ligament, une compression neurologique apparaît, entraînant des décharges électriques (sciatique et cruralgie), une perte de sensibilité, une faiblesse ou une paralysie des membres inférieurs.
Pourquoi hernie discale fait mal la nuit ?
Mal de dos : comment traiter les douleurs nocturnes ? Comment traiter les tensions musculaires, les sensations de brûlure, de nuit ? Le jour, les douleurs disparaissent, pourquoi ? Rédigé le 27/06/2016, mis à jour le 30/06/2023 Les réponses avec le Dr Jean-Yves Maigne, chef du service de médecine physique et de réadaptation de l’hôpital Hôtel-Dieu : « Les symptômes qui apparaissent la nuit sont souvent liés à une inflammation importante au niveau de la colonne, qui peut être une inflammation autour d’une, une inflammation dans une discopathie, une inflammation quelque part.
Cette inflammation donne à la fois des douleurs de nuit mais aussi des douleurs présentes le matin au réveil, Ce qui fait que les patients sont souvent très raides le matin. Ces douleurs peuvent être traitées par des anti-inflammatoires ou des infiltrations Les tensions musculaires dans ce cas sont secondaires à l’inflammation.
Donc on ne va pas les traiter en tant que telles, on traite la cause. » Pour ne manquer aucune info santé, ! : Mal de dos : comment traiter les douleurs nocturnes ?
Quels exercices pour décoincer le nerf sciatique ?
5. L’exercice de l’oiseau-chien (en anglais le « bird dog ») – L’exercice du chien-oiseau est un excellent moyen d’améliorer votre posture et de renforcer vos muscles abdominaux et fessiers. Pour faire cet exercice, mettez-vous à quatre pattes, les mains au niveau des épaules.
Vos genoux doivent être alignés avec vos hanches. Tendez ensuite votre bras droit vers l’avant et votre jambe gauche vers l’arrière. Veillez à ce que votre dos et votre bassin restent stables et immobiles. Maintenez cette position pendant 1 seconde et revenez à la posture initiale. Répétez l’opération en changeant de côté 10 et 15 fois.
Cette position est recommandée pour maintenir une bonne posture, pour renforcer les muscles fessiers, mais aussi pour soulager la pression sur le bas du dos.
Est-ce que je peux travailler avec une hernie discale ?
Est-ce que je peux travailler avec une hernie discale ? – La réponse est oui, Vous pouvez travailler avec une hernie discale lombaire si l’intensité et la fréquence de la douleur restent supportables. En tout cas, vous devez être sélectif par rapport au choix du travail.
Privilégiez les fonctions plutôt sédentaires ou avec très peu de déplacements en voiture. Citons par exemple le métier du commerce, du web ceux que vous pouvez réaliser à domicile (graphistes, comptables, rédacteurs, blogueur). A éviter : les tâches répétitives, celles qui exigent une force physique (manutention, transport de marchandises), celles qui s’effectuent en position assise prolongée qui sollicitent la colonne vertébrale et les muscles du dos.
Choisissez d’éviter également les tâches pouvant générer du stress ou de mauvaises relations avec votre entourage pour ne pas risquer d’aggraver les troubles.
Qu’est-ce qui peut aggraver une hernie discale ?
Une hernie discale – Le revêtement solide d’un disque intervertébral du rachis peut se déchirer (rupture) et provoquer une douleur. La partie interne, molle et gélatineuse, peut sortir de la capsule (faire une hernie) et aggraver la douleur. La douleur est due à la pression de la hernie sur les racines des nerfs spinaux adjacents.
Il arrive qu’une racine nerveuse devienne enflammée ou soit lésée. Il est fréquent qu’un disque hernié, même s’il apparaît protubérant lors d’un examen d’imagerie comme l’imagerie par résonance magnétique (IRM) ou la tomodensitométrie (TDM), n’induise aucun symptôme. Les hernies discales qui n’induisent pas de symptôme sont plus fréquentes avec l’âge.
Une hernie discale peut toutefois causer une douleur légère à invalidante. Le mouvement intensifie souvent la douleur, et celle-ci est aggravée par la toux, les éternuements, l’effort ou le fait de se pencher en avant.
Examens d’imagerie Parfois, tests électrodiagnostiques
Il n’est pas toujours possible de prévenir une hernie discale, mais il existe des moyens de réduire le risque d’en développer une :
Faire de l’exercice physique Renforcement musculaire et étirement musculaire Maintien d’un poids santé Maintenir une bonne posture Utilisation de techniques de levage appropriées
L’activité physique régulière est une méthode efficace pour réduire le risque de hernie discale. Les activités en aérobie ainsi qu’un renforcement musculaire spécifique et les exercices d’étirement peuvent s’avérer utiles. Les activités en aérobie, telles que la nage ou la marche, améliorent le bien-être général et renforcent la tonicité musculaire.
Certains exercices de renforcement et d’étirement des muscles de l’abdomen, des fesses et du dos (muscles centraux) peuvent contribuer à stabiliser le rachis et réduire les tensions sur les disques qui protègent la colonne, ainsi que sur les ligaments qui la maintiennent en place. Les exercices de renforcement musculaire comprennent l’inclinaison du bassin ou les flexions abdominales.
Les exercices d’étirement comprennent l’étirement consistant à amener les genoux sur le thorax. Les exercices d’étirement peuvent augmenter les douleurs dorsales chez certaines personnes et ils doivent donc être pratiqués avec précaution. D’une manière générale, tout exercice qui provoque ou aggrave une douleur dorsale doit être arrêté.
Est-ce que la marche est bonne pour une hernie discale ?
Les sports autorisés et conseillés – L’ensemble des sports sans choc sont à conseiller en cas d’hernie discale, lorsque la douleur est présente :
Marche active, randonnée. Vélo en réhaussant la hauteur du guidon. Natation, en faisant varier le crawl et le dos crawlé. Tous les sports cardio en salle comme le rameur, le vélo elliptique ou le steppeur. Toutes les activités faisant travailler la souplesse comme le yoga ou le tai chi, en évitant les positions douloureuses.
L’ensemble de ces activités cardiovasculaires aident à soigner l’hernie discale et sont à pratiquer le plus régulièrement possible. Ces activités sont également conseillées chez les sportifs qui souffrent d’une hernie discale et qui veulent maintenir leur forme physique.
Quel anti-inflammatoire pour une hernie discale ?
Médicaments contre la douleur – Pour maîtriser la douleur temporairement et sur une courte période (habituellement, de 7 à 10 jours, occasionnellement de 2 à 3 semaines, mais rarement plus), on prend généralement des analgésiques (acétaminophène : Tylénol® ou acide acétylsalicylique : Aspirine®), des anti-inflammatoires (comme l’ibuprofène : Advil®, Motrin®, par exemple) ou des relaxants musculaires (Robaxacet®).
Quel massage pour une hernie discale ?
1/Frictions et pressions sur la zone lombaire – Ces automassages se réalisent assis. Vous pouvez les enchaîner ou les sélectionner. • Placez vos mains sur vos lombaires de part et d’autre de la colonne, doigts face-face. Faites des mouvements appuyés de va-et-vient de bas en haut pour décontracter les muscles.• Appuyez, sans les bouger, le bout des doigts de chaque côté et au plus proche de votre colonne vertébrale.
- Maintenez ces pressions statiques pendant 3 secondes, puis relâchez 3 secondes.
- Poursuivez jusqu’à sentir la détente.
- L’intensité de la pression doit être confortable, ne pas faire mal.
- Placez vos pouces sur les articulations sacro-iliaques, ces petites fossettes à la naissance des fesses, de part et d’autre du sacrum.
Appuyez sur chaque fossette avec vos pouces tout en réalisant de petits cercles lents sans déplacer la peau.