Les 100 Femmes Qui Ont Marqué L’Histoire
Revisiter le XXème siècle avec des femmes influentes
- 1920 : Les suffragistes.
- 1934 : Mary McLeod Bethune.
- 1949 : Simone de Beauvoir.
- 1953 : Rosalind Franklin.
- 1969 : Marsha P.
- 1977 : Judith Heumann.
- 1984 : Gloria Jean Watkins.
- 1997 : Ellen DeGeneres.
Quelle est la femme la plus célèbre de l’histoire ?
Par Jean-Marc Vittori Publié le 24 nov.2017 à 1:01 Impossible à savoir, mais on a réfléchi à la question. Il n’y a jamais eu de sondage mondial sur la question. Celles et ceux qui ont tenté d’identifier les championnes de la célébrité révèlent surtout d’où ils viennent.
- Les Français citent Jeanne d’Arc et Marie Curie, les chrétiens Eve ou Marie, les Anglais leur Queen ou feue sa bru Diana, les égyptologues Cléopâtre et Néfertiti, etc.
- Pour contourner les difficultés, des chercheurs ont mesuré les biographies de l’encyclopédie en ligne Wikipedia.
- Leur trio de la notoriété féminine reste marqué par un biais anglo-saxon: Hillary Clinton, Margaret Thatcher et Lady Gaga.
Et si, à l’heure du triomphe des séries, la femme la plus connue au monde était plutôt Cersei Lannister, reine des Sept Couronnes dans «Game of Thrones»? Jean-Marc Vittori
Quels sont les femmes qui ont changé le monde ?
À travers leurs œuvres, leurs découvertes, leurs combats et leur courage, ces femmes ont bouleversé leur champ d’activité et bien plus encore. De la révolution féministe engagée par des pionnières comme Simone de Beauvoir ou Simone Weil, aux avancées scientifiques de Madeleine Pelletier et Marie Curie en passant par les luttes d’Angela Davis et Djamila Bouhired, ces illustres figures ont changé la face du monde, à tout jamais.
Qui est la femme la plus recherchée au monde ?
Plus de 40 membres de l’Association nord-américaine des autorités en valeurs mobilières (NASAA) ont participé à ce projet baptisé « Opération coup de balai sur les crypto ». – Jack Guez / AFP Une Bulgare de 42 ans, surnommée la « reine de la cryptomonnaie », a détourné une gigantesque fortune.
- Après l’homme qui valait trois milliards, voici la femme qui volait 4 milliards.
- Quatre milliards de dollars, c’est l’estimation du FBI pour cette escroquerie planétaire montée par Ruja Ignatova.
- En 2014, avec quelques complices, elle a créé une monnaie virtuelle, baptisée le OneCoin et qui promettait de détrôner le célèbre Bitcoin.
Sauf que tout était bidon: les courbes, les profits soi-disant mirobolants. En réalité, c’était une escroquerie pyramidale mais à grand coups de propagande en ligne et de conférences partout dans le monde, Ruja Ignatova a réussi à berner un million d’investisseurs, plus ou moins scrupuleux.
Quelle est la femme qui a le plus marqué les Français ?
Classement des 25 personnalités féminines préférées des Français décembre 2021. Cette statistique présente le classement des 25 célébrités féminines les plus populaires en France en décembre 2021. Sophie Marceau arrivait ainsi en tête de ce classement, avec 41,2 % des Français qui l’appréciaient.
Quel est la femme la plus populaire du monde ?
Classement mondial : les personnalités les plus admirées en 2021
Michelle et Barack Obama restent les personnalités les plus admirées En 2021, Barack Obama conserve sa position d’homme le plus admiré au monde après avoir détrôné Bill Gates l’année dernière.Michelle Obama maintient également sa position de femme la plus admirée au monde pour la troisième année consécutive.
Le trio de tête reste inchangé chez les hommes et chez les femmes. Bill Gates arrive deuxième chez les hommes, suivi du premier ministre chinois Xi Jinping. L’actrice Angelina Jolie reste la deuxième femme la plus admirée au monde, devant la reine Elizabeth II.
La militante pakistanaise Malala Yousafzai et l’actrice indienne Priyanka Chopra sont celles qui ont le plus progressé dans le classement cette année, gagnant cinq places pour atteindre respectivement le 9 ème et le 10 ème rang. Chez les hommes, c’est le footballeur argentin Lionel Messi qui signe la plus belle progression depuis 2020 en passant du 11 ème au 7 ème rang – son meilleur classement à ce jour.
Malgré cette progression, Messi reste derrière son rival portugais Cristiano Ronaldo, qui occupe la 4 ème place (également la meilleure performance de Ronaldo à ce jour). Les artistes sont particulièrement représentées dans le classement féminin, puisque dix des femmes les plus admirées sont des actrices, des chanteuses ou des présentatrices TV (bien que certaines, comme Emma Watson et Angelina Jolie, soient également connues pour leur travail humanitaire).
Chez les hommes, les personnalités les plus admirées sont davantage issues du secteur politique, des affaires et du sport. Parmi les nouveaux membres du top 20, on retrouve cette année le président américain Joe Biden et sa vice-présidente Kamala Harris, le joueur de cricket indien Sachin Tendulkar, la rappeuse thaïlandaise Lisa (de Blackpink) et la première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.
Le classement de cette année voit également le retour dans le top 20 de l’investisseur Warren Buffett, du premier ministre pakistanais Imran Khan, de l’actrice indienne Aishwarya Rai Bachchan et des actrices chinoises Liu Yifei et Yang Mi. Les résultats sont calculés à partir des réponses à deux questions – si une personne interrogée admire une personnalité, puis s’il s’agit de celle qu’elle admire le plus.
Les résultats sont ensuite compilés et pondérés en fonction de la taille de la population de chaque pays (la méthodologie complète est disponible en fin d’article). France : quelles sont les évolutions depuis 2020 ? Barack Obama (18,56%) et Jean-Jacques Goldman (10,53%) conservent les 2 premières places du classement masculin.
Nicolas Hulot passe quant à lui de la 6 ème à la 3 ème place (5,83%). En parallèle, Michelle Obama (13,44%) occupe toujours la 1 ère place du classement français. La reine Elizabeth II (6,52%) et Angela Merkel (5,75%) complètent le podium des femmes les plus admirées.
- Méthodologie : Au Printemps 2021, YouGov a récolté des nominations spontanées auprès de panélistes issus de 38 pays et territoires : « Quelles sont les personnalités vivantes (hommes ou femmes) que vous admirez le plus ? ».
- Ces nominations ont ensuite été compilées afin d’obtenir une liste de 20 hommes et 20 femmes ayant reçu le plus de votes spontanés, et ayant été nominés dans au moins 4 pays différents.
Entre 5 et 10 personnalités locales ayant reçu le plus de voix ont également été conservées pour chaque pays. Entre le mois d’août et le mois de novembre, nous avons réinterrogé des panélistes dans chacun des 38 pays et territoires en posant deux questions : « Parmi les personnalités suivantes, lesquelles admirez-vous ? », question pour laquelle les répondants pouvaient sélectionner plusieurs personnalités, puis « Et, parmi les personnalités que vous admirez, laquelle admirez-vous LE PLUS ? » avec une seule réponse possible.
Ces deux pourcentages ont été combiné afin d’obtenir un pourcentage d’admiration global. Ce pourcentage est affiché à droite de chaque nom dans le graphique ci-dessus. En posant ces deux questions, nous pouvons ainsi distinguer l’étendue globale du soutien à une personnalité et son intensité. Dans l’ensemble, nous avons sondé des pays qui représentent plus des deux tiers de la population mondiale.
Néanmoins, certaines parties du monde étaient mieux représentées que d’autres, c’est pourquoi nous avons pondéré à la hausse l’impact de certains pays sur le score global, et à la baisse les autres de manière à ce que les scores globaux reflètent précisément les niveaux d’admiration dans le monde.
- Tous les terrains ont été réalisés en ligne.
- Dans plusieurs pays, la pénétration d’internet est relativement faible, signifiant que l’échantillon n’est représentatif que de la population ayant accès à internet dans ces pays.
- Voici la liste des pays concernés : Colombie, Egypte, Inde, Indonésie, Mexique, Malaisie, Pakistan, Philippines, Afrique du Sud.
: Classement mondial : les personnalités les plus admirées en 2021
Qui s’est battu pour les droits des femmes ?
Introduction De la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » d’Olympe de Gouges, en 1791, aux prises de position de Malala Yousafzai en passant par les écrits de Simone de Beauvoir, les luttes contre les discriminations sexistes ont énormément évolué, mais jamais cessé. Christine de Pisan Christine de Pizan est née à Venise en 1364 et morte au monastère de Poissy vers 1430. Elle est considérée comme la première femme écrivaine de langue française ayant vécu de ses écrits. En 1405, Christine de Pizan écrit La Cité des dames qui est un des premier ouvrage féministe connu à ce jour.
- Elle y imagine une ville fortifiée utopique dont chaque pierre serait une femme douée de talents et de vertus.
- Elle s’oppose ainsi à l’idée, alors largement répandue, selon laquelle les connaissances et le savoir pervertiraient les femmes.
- Olympe de Gouges, née à Montauban le 7 mai 1748, est une femme de lettres française, devenue femme politique.
Elle est considérée comme une des pionnières du féminisme français notamment après la publication en 1791 de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Elle s’est également faite connaître en publiant les textes anti-esclavagistes L’Esclavage des Noirs, Le Marché des Noirs ainsi que Réflexions sur les hommes nègres qui lui ouvrirent les portes de la Société des amis des Noirs. Leemage / AFP Philo texto – Publié le 26 décembre 2017 La femme a le droit de monter à l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune Robert Diedrichs (1923–1995) – Fotolia Clara Zetkin (1857-1933) est une enseignante, journaliste et femme politique allemande, figure historique du féminisme et initiatrice de la Journée de la Femme. À Copenhague, en 1910, Clara Zetkin propose, pour la première fois, d’organiser une Journée internationale des femmes afin de militer pour le droit de vote et l’égalité entre les sexes.
La conférence réunit une centaine de femmes venues de 17 pays et adopte aussitôt cette proposition, inspirée des manifestations d’ouvrières qui se sont déroulées aux États-Unis en 1908 et en 1909. En 1921, c’est Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine qui décrète la Journée internationale des femmes à la date du 8 mars.
Il faudra attendre 1977 pour que l’ONU officialise cette journée. Émission spéciale de Forum pour la Journée de la Femme: Portrait de Clara Zetkin, initiatrice de la Journée de la Femme ADN/DPA Forum – Publié le 8 mars 2016 Emmeline Pankhurst speaking to a crowd, c.1910. Emmeline Pankhurst est une femme politique britannique féministe. En 1903, elle fonde, avec ses deux filles, l’Union Féminine Sociale et Politique, un groupe de femmes britanniques rapidement nommé suffragettes,
- Leur slogan: « deeds, not words » traduit » des actions, pas des mots ».
- Parmis elles, la suffragette Emily Wilding Davison milite en pratiquant la désobéissance civile.
- Elle est emprisonnée à plusieurs reprises et meurt renversée par un cheval lors d’une action dans un hippodrome.
- La famille Pankhurst et la Women’s Social and Political Union sont connues pour leurs actions coup de poings, contrairement à l’activisme du groupe les suffragists qui sont plus pacifistes.
Bien que très critiqué, le militantisme d’Emmeline Pankhrust est largement reconnu comme un élément décisif pour l’obtention du droit de vote pour les femmes en Grande-Bretagne. En 1918, les femmes britanniques obtinrent le droit de vote à partir de 30 ans. commons.wikimedia.org Émilie Gourd, née le 19 décembre 1879 et morte le 4 décembre 1946, est une journaliste et militante genevoise du droit des femmes, figure importante du féminisme suisse et international. Après avoir suivi des cours universitaires d’histoire et de philosophie, elle rejoint une association féministe nommée l’ Union des femmes, Gourd, Emilie (1879-1946) Simone de Beauvoir, née le 9 janvier 1908 à Paris, ville où elle est morte le 14 avril 1986, est une philosophe, romancière, mémorialiste et essayiste française. Simone de Beauvoir est souvent considérée comme une théoricienne importante du féminisme, et a participé au mouvement de libération des femmes dans les années 1970. Émission spéciale de L’humeur vagabonde sur Simone de Beauvoir Roger Viollet – Harling/AFP L’humeur vagabonde – Publié le 1 juin 2013 Marguerite Yourcenar, est née le 8 juin 1903 à Bruxelles. D’origine française, l’écrivaine part pour les USA en 1939. Dix ans plus tard, elle obtiendra la nationalité américaine. Poète, essayiste, traductrice et critique littéraire, elle enseigne également la littérature française et l’histoire de l’art.
En 1980, elle est la première femme élue à l’Académie française. Marguerite Yourcenar est partisante de la « fraternité humaine » et s’oppose au féminisme qui pense la femme en opposition à l’homme. Elle pense que les femmes sont prisonnières des circonstances sociales. En 1981, l’auteure donne une série d’entrevues sur la condition féminine.
Archive vidéo de Marguerite Yourcenar au Jardin des Tuileries: Vie littéraire – Publié le 7 octobre 1968 Rosa Parks Rosa Parks, née le 4 février 1913 en Alabama et morte le 24 octobre 2005 à Détroit, dans le Michigan, est une femme afro-américaine qui devint une figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis, ce qui lui valut le surnom de « mère du mouvement des droits civiques » de la part du Congrès américain. Elle est devenue célèbre le 1 décembre 1955, à Montgomery (Alabama) en refusant de céder sa place à un passager blanc dans l’autobus conduit par James F. Blake. Arrêtée par la police, elle se voit infliger une amende de 15 dollars le 5 décembre 1955 ; elle fait appel de ce jugement.
- Un jeune pasteur noir de 26 ans, Martin Luther King, avec le concours de Ralph Abernathy, lance alors une campagne de protestation et de boycott contre la compagnie de bus qui durera 380 jours.
- Le 13 novembre 1956, la Cour suprême des États-Unis casse les lois ségrégationnistes dans les bus, les déclarant anticonstitutionnelles.
Simone Veil, née le 13 juillet 1927 à Nice et morte le 30 juin 2017 à Paris, est une femme d’État française. Née dans une famille juive, elle est déportée à Auschwitz à l’âge de 16 ans, durant la Shoah, où elle perd son père, son frère et sa mère. Rescapée du camps de concentration, elle suit des études de droit et de science politique avant d’entrer dans la magistrature comme haute fonctionnaire.
En 1974, elle est nommée ministre de la Santé par le président Valéry Giscard d’Estaing, qui la charge de faire adopter la loi dépénalisant le recours par une femme à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), loi qui sera ensuite couramment désignée comme la « loi Veil ». Elle apparaît dès lors comme icône de la lutte contre la discrimination des femmes en France.
En 2008, Simone Veil est élue à l’Académie française. Entretien avec Simone Veil de l’émission Pardonnez-moi, Interviewé par Darius Rochebin, l’ex-ministre de la Santé revient notamment sur sa déportation dans le camps de concentration polonais Auschwitz. L’actu en vidéo – Publié le 30 juin 2017 Malala Yousafzai est une militante pakistanaise des droits des femmes née le 12 juillet 1997. Elle se fait connaître en 2009, alors qu’elle n’a que 11 ans, en écrivant un blog appelé Journal d’une écolière pakistanaise pour la BBC.
Elle y raconte son point de vue sur l’éducation et sa vie sous la domination des Talibans. En 2012, elle est victime d’une tentative d’assassinat par des talibans où elle est grièvement blessée. Cette attaque est condamnée par toute la classe politique du pays. Elle est transférée vers l’hôpital de Birmingham au Royaume-Uni pour suivre un traitement plus poussé.
Cette attaque conduit à une médiatisation internationale de Malala Yousafzai. Ils ont pensé que la balle qui m’a touchée me pousserait à me taire, mais ils ont eu tort. Au lieu du silence, une clameur s’est élevée. Ils ont pensé changer mes objectifs et mes ambitions, mais une seule chose a changé: la faiblesse, la peur et le désespoir ont disparu, le courage et le pouvoir sont nés. En 2014, âgée de 17 ans, elle obtient le Prix Nobel de la paix avec l’Indien Kailash Satyarthi, ce qui fait d’elle la plus jeune lauréate de l’histoire de ce prix Malala réagit à sa nomination pour le Nobel de la paix:
Quelle a été la première femme sur terre ?
Des dieux et des hommes (11). Lilith, la première Eve Publié le 31 juillet 2007 à 02:01. C’est l’histoire d’une revendication d’égalité ratée. Selon certaines légendes juives, Lilith était la première femme d’Adam, issue de glaise et créée en même temps que lui.
Elle se considérait comme l’égale d’Adam et refusait de se soumettre à lui. Au lit, elle rejetait la position du missionnaire. Mais Adam ne voulait rien entendre: c’était lui le chef, point final. Face à son intransigeance, Lilith se révolta. Elle invoqua le nom de Dieu, des ailes lui poussèrent, et elle s’enfuit du paradis terrestre.
Resté seul, Adam se mit à pleurnicher. Emu, le Créateur envoya une délégation de trois anges auprès de Lilith pour tenter de la faire revenir au domicile conjugal. Mission impossible. Courroucé, Dieu la punit sévèrement: tous ses enfants mourraient à leur naissance.
- Mais les anges adoucirent la punition et lui donnèrent tout pouvoir sur les nouveau-nés.
- Chassée de l’humanité, Lilith opta pour une vie démoniaque.
- Elle rencontra Samaël, le maître des anges déchus.
- D’accord sur la question de l’égalité des sexes, ils conçurent ensemble de nombreux petits démons.
- Archétype de la séductrice et de la sorcière, Lilith rassemble aux yeux de la culture judéo-chrétienne les côtés négatifs du féminin.
Elle n’est mentionnée qu’une fois dans la Bible, en Isaïe 34, 14. Elle est citée dans le Talmud et le Zohar. Cependant, c’est l’Alphabet de Ben Sira, un commentaire de l’Ecclésiaste écrit entre le VIIIe et le Xe siècle, qui donnera un véritable corps au mythe de Lilith.
- La démone aura une postérité artistique remarquable.
- Elle inspirera nombre d’artistes, dont des écrivains comme Rémy de Gourmont, Marcel Schwob, Anatole France, Alfred de Vigny ou Victor Hugo.
- Alban Berg lui consacrera un opéra en trois actes intitulé Lulu, une femme qui cherche sa propre voie au-delà des images que veulent lui imposer ses amants: la vierge, la mère ou la putain.
Lilith sera aussi le porte-drapeau de certains mouvements féministes. : Des dieux et des hommes (11). Lilith, la première Eve
Qui sont les féministes ?
Certaines personnes estiment qu’aujourd’hui nous n’avons plus besoin du féminisme, mais rien ne saurait être moins vrai. Depuis des siècles, les femmes se battent pour l’égalité et contre l’oppression. Si sur certains fronts – comme le droit de vote et l’égalité d’accès à l’éducation –, les combats ont été remportés, les femmes restent affectées de manière disproportionnée par toutes les formes de violence et par la discrimination dans toutes les sphères de la vie. Dans certains domaines et sur certaines questions, il y a effectivement eu des avancées : par exemple, en Arabie saoudite, pour la première fois en 2015, les femmes ont été autorisées à voter et à se présenter aux élections, Cependant, sur d’autres questions, force est de constater que les progrès sont minimes, voire inexistants : ainsi, les cas de violence contre les femmes n’ont diminué que de façon insignifiante ; les femmes continuent de toucher un salaire inférieur pour le même travail que les hommes, et ce, dans toutes les parties du monde ; il existe encore des pays qui sont dépourvus de législation contre le viol conjugal et qui autorisent les mariages d’enfants ; et certaines pratiques préjudiciables, comme les « crimes d’honneur » et les mutilations génitales féminines, ont la vie dure.
- Les blagues sur le féminisme et les stéréotypes sur les féministes continuent de circuler ; beaucoup d’entre elles sont même homophobes.
- Or, être féministe n’est pas propre à un sexe ou à un genre : il y a des femmes, mais aussi des hommes qui se considèrent féministes.
- Certaines de ces personnes sont gays ou lesbiennes, d’autres hétérosexuelles, bisexuelles ou transgenres, et d’autres encore s’identifient différemment.
Le concept de féminisme couvre l’histoire de luttes différentes. Le terme a été interprété de façon plus complète et plus complexe au fur et à mesure que sa compréhension a évolué. D’une manière générale, le féminisme peut être considéré comme un mouvement visant à mettre fin au sexisme, à l’exploitation et à l’oppression sexistes et à réaliser la pleine égalité de genre en droit et en pratique,
Quelles sont les inégalité hommes femmes ?
Illustration possible des inégalités : aucune femme n’est présente lors des négociations pour un accord de pêche entre la Mauritanie et l’ Union européenne (2011). Les inégalités hommes-femmes (ou inégalités femmes-hommes ), également appelées inégalités de genre voire plus rarement inégalités de sexe, sont l’ensemble des disparités sociales et juridiques qui défavorisent un sexe par rapport à un autre.
Ces écarts de traitement et de droits, majoritairement en défaveur des femmes, et qui les empêchent de se réaliser, se retrouvent aussi bien dans des théories scientifiques, philosophiques ou religieuses que dans les faits, dans de nombreux domaines. Ces inégalités s’observent dans différents pays du monde que ce soit dans les médias, dans les arts, dans l’ économie, les études, les salaires et les retraites mais aussi dans la sexualité, la justice, les mariages,
On constate une réduction des inégalités entre les femmes et les hommes au cours des dernières décennies. En matière d’éducation, de participation à la vie professionnelle ou politique de nombreuses évolutions ont été remarquées. Cependant l’égalité est loin d’être atteinte.
Qui a été la première femme dans l’espace ?
Le 16 juin 1963, la Soviétique Valentina Terechkova devient la première femme à participer à un vol spatial. Celui-ci se déroule à bord du vaisseau Vostok 6. Au cours de cette mission, qui dure du 16 au 19 juin, l’astronaute de 26 ans effectue 48 orbites autour de la Terre.
Qui est la plus grande femme scientifique du monde ?
Marie Curie – Marie Curie était une physicienne et chimiste dont la recherche sur la radioactivité a posé les fondations de la science nucléaire moderne, des rayons X à la radiothérapie pour le traitement du cancer. Elle a été la première femme à remporter le prix Nobel, et la première personne à recevoir deux prix Nobel dans des disciplines scientifiques différentes. Marie Curie a fait des études universitaires dans sa Pologne natale et obtenu un diplôme de doctorat à l’Université de Paris. Elle et son mari Pierre ont découvert deux éléments radioactifs, le polonium et le radium. Elle a fondé un institut de recherche médicale à Varsovie et inventé des unités de rayons X mobiles qui ont aidé plus d’un million de soldats blessés lors de la Première Guerre mondiale.
Marie Curie ne connaissait pas les risques encourus dans le cadre de sa recherche. Elle a fini par mourir d’une maladie radio-induite, mais ses découvertes continuent de sauver des vies encore aujourd’hui. Encourageant tout un chacun à poursuivre ses passions avec curiosité et courage, Marie Curie a dit : « rien dans la vie n’est à craindre, tout doit être compris.
Il est temps d’améliorer notre compréhension du monde pour avoir moins à craindre ». Son héritage continue d’inspirer les femmes et les filles dans les domaines des sciences et de la technologie aujourd’hui.
Quel était le rôle des femmes il y a environ 150 ans ?
Il y a 150 ans, les femmes de la Commune de Paris étaient sur les barricades Quelques noms sont restés célèbres comme celui de Louise Michel ou encore d’André Léo, Mais elles étaient nombreuses, ces femmes de la Commune de Paris, sur les barricades, armes à la main, ou dans les coulisses, pour soigner les blessés ou nourrir les insurgés.
- Dans son documentaire, Les Damnés de la Commune, Raphaël Meyssan passe de la bande-dessinée à l’écran pour donner vie à ces anonymes.
- Entretien.
- Cent-cinquante ans après la Commune de Paris, qui se souvient d’elles ? Si l’Histoire a peu à peu effacé les Communards, cette absence est encore plus aveuglante quand il s’agit de leurs comparses de révolte, les « Communardes ».
Ils nous ont effacé de l’histoire, nous, les 20 000 hommes, femmes, enfants qu’ils ont massacrés. Nous, les 40 000 prisonniers, nous les déportés, nous les exilés. Victorine Brocher Après avoir réalisé une série en trois volumes en bande-dessinée, c’est dans Les Damnés de la commune (production Cinétévé), un documentaire d’archives réalisé à partir de gravures d’époque, que Raphaël Meyssan a décidé de les animer, à travers l’une de ces nombreuses oubliées anonymes mais qui, elle, a laissé son nom, Victorine Brocher.
- Dans, qu’elle publie en 1909 à l’âge de 71 ans, elle raconte ce qu’elle a vécu avant la Commune: la misère, ses enfants, leur mort en bas âge, son mari alcoolique.
- Son dernier enfant meurt quelques jours avant l’insurrection parisienne du 18 mars 1871 et là débute son engagement à cœur perdu dans la commune.
Une ambulancière formidablement incarnée dans le film par la voix de la comédienne Yolande Moreau. Nous ne dirons rien de leurs femelles par respect pour les femmes à qui elles ressemblent quand elles sont mortes. Alexandre Dumas fils Derrière ce personnage, ce sont à toutes les soeurs de lutte de Victorine, victimes de l’opprobre public entretenu par des écrivains de renom, que le scénariste a voulu rendre leur juste place dans l’Histoire, et au rôle qu’elles ont joué au cours de ces 72 jours d’insurrection populaire, pour finir dans le sang, lors de la terrible « Semaine sanglante » du dimanche 21 au dimanche suivant 28 mai 1871.
- Rencontre.
- Terriennes : Vous auriez aussi pu intituler votre documentaire « Les Damnées, « ées » donc, de la Commune » ? Raphaël Meyssan : C’est vrai, j’ai concentré mon film sur le personnage de Victorine, c’est une histoire collective et j’avais envie de la raconter comme ça.
- Lors de mes recherches sur un homme de la Commune qui avait vécu dans mon immeuble La Valette, un homme grand fort, connu, je suis tombée sur elle, Victorine.
Elle a laissé un témoignage, ses mémoires « Les souvenirs d’une morte vivante », et quand je l’ai lu j’ai été bouleversé, je n’ai pas pu faire autre chose que de continuer cette histoire avec elle à mes côtés. Et elle, c’est une toute petite femme, sur une photo, on voit qu’elle arrive à la poitrine de son second mari.
C’est ce qui lui permet de s’échapper déguisée en enfant pendant la semaine sanglante. Ambulancière et cantinière d’un bataillon national, elle n’a pas un rôle comme les grands personnages de l’Histoire, mais elle joue vraiment une place dans l’histoire de la Commune. A l’image de milliers d’hommes et de femmes, inconnus, qui écrivent l’Histoire.
Dans ce qu’on raconte de la Commune, on présente ces femmes comme les « Pétroleuses », vous, vous avez voulu briser ce cliché. L’image des Pétroleuses, c’est un mythe, elles n’ont jamais existé ! C’est un mythe qui a été diffusé par les anti-Communards, les Versaillais, ceux qui ont pris Paris pendant la fin de cette révolution dans le sang.
On parle d’environ 20 000 personnes qui ont été massacrées par les troupes du gouvernement de Versailles. Symboliquement, des Communards vont mettre le feu à des bâtiments représentant le régime versaillais. Il y a donc cette image de femmes en furie traversant Paris avec des bidons de lait qu’elles auraient rempli de pétrole pour ne pas laisser cette ville aux mains de l’ennemi.
Cela n’a jamais eu lieu. Ce n’est pas la réalité. Comment étaient considérées les femmes qui participaient à ce mouvement par les Communards eux-mêmes ? La Commune fut un moment important dans le mouvement féminin, comme on le disait à l’époque, on ne disait pas encore féministe.
- Mais ce n’est pas une révolution féministe, il y a des moments, des passages, des avancées féministes mais vraiment il leur a fallu se battre pour les obtenir.
- Ce sont des hommes qui sont élus, les femmes n’ont pas le droit de vote, les bataillons de la garde nationale qui défendent la capitale sont composés d’hommes quasimment exclusivement.
Elles doivent se battre pour être intégrées dans ces bataillons d’abord à des places attendues pour les femmes, comme ambulancières et cantinières, et puis quelques-unes très rapidement prennent les armes, comme Louise Michel évidemment, et vont mener le combat sur les barricades du début jusqu’à la fin.
Par exemple, la fameuse barricade de la Place Blanche qui était tenue par 100 ou 200 femmes. Pendant la semaine sanglante, les femmes ont été sur toutes les barricades, elles n’ont pas toujours des armes, mais elles sont avec leurs maris, leurs hommes. Elles rechargent leurs fusils, elles sont présentes et elles jouent un rôle important.
Alors c’est vrai que d’un point de vue institutionnel, ce n’est pas l’avancée qu’on pouvait espérer. Malgré tout, elles en obtiennent, comme sur décision du ministre Vaillant à l’éducation, il fait en sorte que les institutrices aient le même salaire que les instituteurs.
Les épouses ou concubines de gardes fédérés morts au combat vont avoir les même droits, et c’est la même chose pour les enfants, qu’ils soient naturels ou légitimes. En revanche dans la population, il y a un mouvement très fort des femmes, elles sont partout et notamment dans les réunions publiques. Pour votre documentaire, vous vous appuyez sur de nombreuses illustrations de l’époque, est-ce que cela a été facile de retrouver des images où l’on voit ces femmes ? Les gravures que j’utilise pour le documentaire ou pour les albums de bande-dessinée proviennent des journaux de l’époque qui étaient anti-communards et puis aussi dans quelques autres documents, des biographies et récits sur la Commune eux-aussi avec un à priori anti-communard.
Les hommes y sont souvent grimés en alcooliques, les femmes en prostituées ou pétroleuses, les enfants sans éducation et violents. Donc en effet, ce n’était pas évident de les mettre en scène d’une autre manière, c’est à dire avec empathie pour les Communards.
J’ai trouvé de temps en temps quelques personnages féminins qui ressortent en gros plan et qui ont joué un rôle dans l’Histoire. Il y a par exemple une très très belle image d’une femme à la chaire d’une église. Les églises étaient occupées le soir pour les réunions publiques et les assemblées de femmes.
On en voit une prononcer un discours et dans le film je la fais incarner par une Communarde célèbre, André Léo, qui était journaliste et qui écrivait beaucoup dans la presse communarde. Au terme de la semaine sanglante, le bilan est lourd, est-ce qu’on a une idée du nombre de femmes qui ont laissé leur vie ainsi que de celles qui ont été exilées ? Officiellement, on ne connait pas le nombre exact de victimes mais le chiffre de 20 000 personnes est avancé.
On a en revanche le chiffre donné par le gouvernement concernant les prisonniers, qui est de 40 000, majoritairement des hommes mais aussi beaucoup de femmes et des centaines d’enfants. Une grande partie a fait l’objet d’un non-lieu mais certaines sont condamnées, à mort parfois, ou à la prison et beaucoup à la déportation.
Plus de 4000 ont été exilé-e-s en Nouvelle-Calédonie, dont des femmes, Louise Michel est la plus connue, mais aussi des enfants, dont certains étaient nés en prison. Beaucoup se sont exilés, ont fui les persécutions, comme Victorine qui a réussi à partir en Suisse.
D’autres sont allés en Belgique, d’autres à Londres. Il y a aussi des témoignages d’exactions commises par les troupes versaillaises pendant la semaine sanglante. Autant les massacres étaient organisés et validés par la hiérarchie militaire, autant d’autres exactions ne le sont pas. On parle de viols commis par les soldats versaillais.
: Il y a 150 ans, les femmes de la Commune de Paris étaient sur les barricades
Quel est l’homme qui a eu le plus de femme ?
Le Monde Afrique
Si cet homme était un phénomène, c’était aussi en raison de son grand âge, dans ce pays où l’espérance de vie ne dépasse pas 54 ans. Publié le 06 octobre 2010 à 15h59, modifié le 06 octobre 2010 à 16h00 Temps de Lecture 2 min. I l était devenu une légende.
Sa réputation dépassait les frontières du Kenya. S’il avait existé une médaille d’or de la polygamie, il l’aurait à coup sûr remportée. Akuku est mort le 3 octobre, à l’âge de 94 ans, après avoir été marié 130 fois et avoir engendré quelque 300 enfants. Si cet homme était un phénomène, c’était aussi en raison de son grand âge, dans ce pays où l’espérance de vie ne dépasse pas 54 ans.
Plus d’une trentaine de ses épouses et 55 de ses enfants l’ont d’ailleurs précédé dans la tombe. C’est en 1939 qu’Akuku se marie une première fois dans son village du district de Ndhiwa, à 370 kilomètres à l’ouest de Nairobi, non loin du lac Victoria.
- Bien vite, son appétit pour les femmes le pousse à prendre une deuxième épouse, puis une troisième et ainsi de suite jusqu’en.1997.
- La dernière élue a 18 ans.
- Au Kenya, pays majoritairement chrétien, la polygamie n’est pas admise par la Constitution, mais elle est tolérée dans le cadre des tribus et des lois coutumières.
Au fur et à mesure qu’il agrandit sa famille, cet homme presque illettré se révèle un homme d’affaires hors pair. Il crée sa propre société de transports en minibus. Puis il achète des terres et du bétail dont il fait du commerce. Peu à peu, il tisse sa toile dans la région et construit un empire.
Divorcé 85 fois Du mariage de ses filles, il tire profit, car, sur les dots, il ne plaisante pas. Il fait construire une église et deux écoles pour ses enfants, surveillant de près leur éducation. Il connaît le prénom de chacun et peut dire quelle en est la mère. L’un de ses fils deviendra médecin, un autre policier.
Beaucoup d’autres resteront dans les parages de Ndhiwa, où ils ouvriront des petits commerces. Service partenaire Cours d’anglais en ligne avec Gymglish Apprenez l’anglais en 10 minutes par jour avec des leçons ludiques et personnalisées Découvrir Jusqu’à la fin de sa vie, Akuku est un personnage courtisé que l’on vient consulter comme un notable.
- Les politiciens n’ignorent pas le poids de son clan familial.
- La presse, y compris internationale, ne cessera d’être fascinée par ce champion toutes catégories de la polygamie.
- Grande gueule et malicieux, Akuku raffole de ces visites et en rajoute à chaque occasion.
- Faisait-il payer les interviews qu’il accordait ? Deux journalistes du Standard, Barak Karama et Nicholas Anyor, l’affirment, mais ce n’est confirmé nulle part.
Une chose est sûre : Akuku savait entretenir sa légende. « On m’appelle « Danger » car je fais peur aux hommes. Aucune femme ne peut me résister. J’ai toujours été beau garçon, su m’habiller et parler aux dames. Je suis magnétique ! », lance-t-il ainsi un jour.
Ce nom de « Danger » ne le quittera plus. Intraitable, Akuku pouvait l’être. Il avait ainsi divorcé de 85 de ses épouses. Pour infidélité. « Je ne peux pas tolérer de leur part une conduite à risque, c’est ma vie qu’elles mettent en péril !, disait-il sans rire. En ces temps de sida, je me dois d’être très strict sur le comportement de chacune. » Florence Beaugé (à Nairobi) Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil.
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Quel est le pays qui a plus de femme ?
La Biélorussie – Même espérance de vie qu’en Russie pour les hommes, chose que l’on pourrait expliquer par la similitude étymologique entre les deux mots (selon une étude réalisée par mes soins et après plusieurs verres de vin). Mais bref, en Biélorussie, les femmes représentent 53.50% de la population.
Quel est le pays où il y a le plus de femmes au monde ?
Quelle est la proportion d’hommes et de femmes sur Terre ? Au niveau mondial, la population masculine est très légèrement supérieure à la population féminine : 50,4 % contre 49,6 %. Cependant, comme le montre notre carte basée sur les données compilées par le site Our World in Data, le ratio femmes/hommes varie assez fortement d’un pays à l’autre.
- En 2021, l’Arménie (55 %), le Bélarus (54 %) et le territoire de Hong Kong (54 %) présentaient la plus grande proportion de femmes dans le monde.
- Parmi les pays où la population féminine est la plus importante, on constate que plusieurs sont d’anciennes républiques soviétiques.
- À l’inverse, les pays qui comptent le moins de femmes en proportion sont situés dans la péninsule Arabique, avec en tête le Qatar (27 %), les Émirats arabes unis (30 %) et le Bahreïn (38 %).
Il y a trois principales raisons pour lesquelles ce ratio varie au sein des populations. Tout d’abord, on peut citer les différences de mortalité et d’ espérance de vie entre les deux sexes. Ce facteur explique en grande partie pourquoi il y a le plus de femmes en Europe de l’Est (ex-URSS), les écarts d’espérance de vie dans cette région étant parmi les plus importants au monde.
- En Russie par exemple, l’espérance de vie à la naissance en 2021 était de 75 ans pour les femmes et 64 ans pour les hommes (à l’échelle mondiale, l’écart n’est que de 5 ans).
- Aussi, les rapports de masculinité à la naissance ne sont pas égaux.
- Dans tous les pays, il y a plus de naissances masculines que de naissances féminines (105 garçons pour 100 filles en moyenne).
Mais l’ampleur de ce phénomène varie. En Asie du Sud et de l’Est, notamment en Chine et en Inde, les femmes sont nettement moins nombreuses que les hommes en raison d’un taux de naissances masculines plus élevé que la moyenne (110 à 115 garçons pour 100 filles). Description Cette carte montre la proportion de femmes dans la population en 2021, par pays ou territoire (en %). Signaler URL à utiliser comme lien de référence :
Quelle est la femme la plus connue de France ?
Sophie Marceau conserve la tête du classement des personnalités féminines préférées des Français réalisé par l’Ifop pour le JDD. Marion Cotillard (2e) et Florence Foresti (3e) la rejoignent sur le podium. Découvrez les résultats en intégralité. 1/25 Sophie Marceau reste en tête du classement des personnalités féminines préférées des Français. © Sipa 2/25 Marion Cotillard occupe la 2e place du classement des personnalités féminines préférées des Français, en hausse de 3 places. © Sipa 3/25 Présentatrice des César en 2020, Florence Foresti grimpe à la 3e place du podium. © Sipa 4/25 Louane monte à la 4e place des personnalités féminines préférées des Français, en hausse de 2 places. © Eric Dessons/JDD 5/25 Alexandra Lamy occupe la 5e place du classement des personnalités féminines préférées des Français, en baisse de 3 places. © Sipa 6/25 Josiane Balasko se trouve à la 6e place du classement des personnalités féminines préférées des Français, en hausse de 2 places. © Sipa 7/25 Mimie Mathy perd 4 places et devient la 7e personnalité féminine préférée des Français. © Sipa 8/25 Mylène Farmer gagne une place et occupe désormais la 8e personnalité féminine préférée des Français. © Sipa 9/25 Valérie Lemercier occupe désormais la 9e place du classement des personnalités féminines préférées des Français, en hausse de 1 place. © Sipa 10/25 Karine Lemarchand perd 3 places et se classe désormais 10e du classement des personnalités féminines préférées des Français. © Sipa 11/25 Anne Roumanoff conserve sa 11e place du classement des personnalités féminines préférées des Français. © Eric Dessons/JDD 12/25 Françoise Hardy entre à la 12e place du classement des personnalités féminines préférées des Français. © Sipa 13/25 Line Renaud occupe désormais la 13e place du classement des personnalités féminines préférées des Français, en baisse de une place. © Eric Dessons/JDD 14/25 Evelyne Dhéliat perd 1 place et se classe désormais 14e du classement des personnalités féminines préférées des Français. © Sipa 15/25 Vanessa Paradis conserve sa 15e place du classement des personnalités féminines préférées des Français. © Sipa 16/25 Mchèle Laroque chute de 2 places et est désormais 16e du classement des personnalités féminines préférées des Français. © Sipa 17/25 Muriel Robin gagne 3 places et se classe désormais 17e du classement des personnalités féminines préférées des Français. © Eric Dessons / JDD 18/25 Nolwenn Leroy perd 2 places et occupe désormais la 18e du classement des personnalités féminines préférées des Français. © Sipa 19/25 Zazie chute d’une place et occupe désormais la 19e du classement des personnalités féminines préférées des Français. © Bernard Bisson/JDD 20/25 Ingrid Chauvin est désormais 20e du classement des personnalités féminines préférées des Français, en baisse de 3 places. © Eric Dessons / JDD 21/25 Faustine Bollaert fait son entrée à la 21e place du classement des personnalités féminines préférées des Français. © Sipa 22/25 Charlotte Gainsbourg entre à la 22e place du classement des personnalités féminines préférées des Français. © Sipa 23/25 Catherine Deneuve occupe la 23e du classement des personnalités féminines préférées des Français. © Sipa 24/25 Jenifer se trouve à la 24e place du classement des personnalités féminines préférées des Français, en baisse de 2 places. © Sipa 25/25 Clara Luciani fait son entrée à la 25e place du classement des personnalités féminines préférées des Français. © Sipa Pour la troisième année consécutive, le JDD propose un classement paritaire des 50 personnalités préférées des Français, avec un Top 25 féminin et un Top 25 masculin.
Chez les femmes, Sophie Marceau conserve la première place. Mais le reste du podium change par rapport à l’année dernière : la vedette du cinéma français est désormais suivie de Marion Cotillard (2e) et de Florence Foresti (3e). Suivent Louane (4e), Alexandra Lamy (5e) et Josiane Balasko (6e). Mimie Mathy perd, elle, 4 places et est désormais 7e.
Mylène Farmer (8e), Valérie Lemercier (9e) et Karine Lemarchand (10e) complètent le Top 10. Cinq femmes font leur entrée dans ce Top 25 féminin : Françoise Hardy (12e), Faustine Bollaert (21e), Charlotte Gainsbourg (22e), Catherine Deneuve (23e) et Clara Luciani (25e).
Quelle a été la première femme sur terre ?
Des dieux et des hommes (11). Lilith, la première Eve Publié le 31 juillet 2007 à 02:01. C’est l’histoire d’une revendication d’égalité ratée. Selon certaines légendes juives, Lilith était la première femme d’Adam, issue de glaise et créée en même temps que lui.
Elle se considérait comme l’égale d’Adam et refusait de se soumettre à lui. Au lit, elle rejetait la position du missionnaire. Mais Adam ne voulait rien entendre: c’était lui le chef, point final. Face à son intransigeance, Lilith se révolta. Elle invoqua le nom de Dieu, des ailes lui poussèrent, et elle s’enfuit du paradis terrestre.
Resté seul, Adam se mit à pleurnicher. Emu, le Créateur envoya une délégation de trois anges auprès de Lilith pour tenter de la faire revenir au domicile conjugal. Mission impossible. Courroucé, Dieu la punit sévèrement: tous ses enfants mourraient à leur naissance.
- Mais les anges adoucirent la punition et lui donnèrent tout pouvoir sur les nouveau-nés.
- Chassée de l’humanité, Lilith opta pour une vie démoniaque.
- Elle rencontra Samaël, le maître des anges déchus.
- D’accord sur la question de l’égalité des sexes, ils conçurent ensemble de nombreux petits démons.
- Archétype de la séductrice et de la sorcière, Lilith rassemble aux yeux de la culture judéo-chrétienne les côtés négatifs du féminin.
Elle n’est mentionnée qu’une fois dans la Bible, en Isaïe 34, 14. Elle est citée dans le Talmud et le Zohar. Cependant, c’est l’Alphabet de Ben Sira, un commentaire de l’Ecclésiaste écrit entre le VIIIe et le Xe siècle, qui donnera un véritable corps au mythe de Lilith.
La démone aura une postérité artistique remarquable. Elle inspirera nombre d’artistes, dont des écrivains comme Rémy de Gourmont, Marcel Schwob, Anatole France, Alfred de Vigny ou Victor Hugo. Alban Berg lui consacrera un opéra en trois actes intitulé Lulu, une femme qui cherche sa propre voie au-delà des images que veulent lui imposer ses amants: la vierge, la mère ou la putain.
Lilith sera aussi le porte-drapeau de certains mouvements féministes. : Des dieux et des hommes (11). Lilith, la première Eve
Qui a défendu le droit des femmes ?
Zehra F. Kabasakal Arat – ZEHRA F. KABASAKAL ARAT est Professeur de sciences politiques à Purchase College of the State of New York et Présidente du Comité de recherche sur les droits de l’homme de l’Association internationale de sciences politiques. Elle est l’auteur de Human Rights Worldwide.
- Certains des arguments présentés dans cet article ont été repris de publications antérieures.
- La promotion des droits de l’homme comme contre-culture Les droits de l’homme sont des droits que les êtres humains revendiquent auprès de l’État et de la société.
- Pourtant, ces droits ont été continuellement bafoués partout dans le monde.
Toutes les civilisations ayant été patriarcales 1, quelle que soit la situation générale des droits de l’homme dans une société, les femmes plus que les hommes ont été victimes des violations des droits de l’homme. Les femmes constituent les groupes les plus pauvres et les plus démunis de leur communauté.
On leur nie l’accès à l’éducation, à la formation professionnelle, à l’emploi, aux loisirs, aux revenus, à la propriété, aux soins de santé, aux fonctions publiques, à la prise de décision, aux libertés, ainsi qu’au contrôle de leur propre corps et de leur propre vie 2, Les normes culturelles, les lois et les philosophies, notamment celles qui sont considérées progressistes et émancipatrices, sont généralement discriminatoires à l’égard des femmes.
ABSENCE DES FEMMES La notion du droit naturel chez les Stoïciens, selon laquelle les êtres humains dont dotés de certains droits inaliénables à la naissance, n’a pas inclus les femmes. Quand le chef de l’Église chrétienne, saint Thomas d’Aquin (1225-1274), a étudié la philosophie grecque – en grande partie par le biais des écrits des philosophes musulmans Avicène (Inn Sina, 980-1037) et Averroès (Inb Rushd, 1126-1198) qui ont étudié la philosophie grecque, ont réconcilié la raison et la foi et se sont faits les champions de l’égalité et de la tolérance religieuse – il a intégré la théorie des droits naturels dans son enseignement.
Il n’a toutefois pas repris la thèse égalitaire d’Averroès qui s’opposait au traitement inégal des sexes considérant que réduire le rôle des femmes à la procréation et les exclure de la société était nuisible au progrès économique de la société et entraínait la pauvreté 3, Au contraire, saint Thomas d’Aquin a adopté la conception misogyne d’Aristote selon laquelle la femme est un « mâle manqué » et s’est demandé pourquoi Dieu avait créé la femme, cet être défectueux, dans la création des choses 4, tandis que d’autres Pères de l’Église se sont demandé si les femmes avaient une âme, c’est-à-dire si elles étaient des êtres humains à part entière.
Plus tard, des philosophes modernes comme Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) ont défendu les libertés et les droits politiques mais rejeté la notion d’égalité des sexes. Au XVIIIe siècle, la ferveur révolutionnaire qui a combattu l’oppression a donné lieu à la Déclaration française des droits de l’homme et du citoyen (1789).
- Toutefois, la formulation des droits de l’homme dans ce document, qui continuera d’inspirer les peuples du monde entier pendant des siècles, est l’expression du sexisme qui prévalait alors et a omis les femmes.
- Quelques femmes de l’élite, comme la dramaturge et essayiste française Olympe de Gouges (1748-1793) et la philosophe anglaise Mary Wollstonecraft (1759-1797) ont objecté et ont défendu les droits des femmes en publiant respectivement la Déclaration des droits de la femme (1790) et la Défense des droits des femmes (1791).
La collaboration d’Harriet Taylor Mill (1807-1858) et de son mari John Styart Mill (1806-1873) a donné lieu à des écrits qui défendent les droits de femmes et l’égalité politique 5, Pourtant, les préjugés à l’égard des femmes ont prévalu durant le XXe siècle.
Même les membres de la Commission qui ont rédigé le projet de Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 ont approuvé l’emploi du terme « homme » pour désigner le détenteur des droits. Quand le délégué soviétique, Vladimir Korestsky, a critiqué l’emploi de l’expression « tous les hommes » comme étant « un atavisme historique qui nous empêchait de comprendre que nous les hommes formions seulement la moitié de l’espèce humaine », la présidente de la Commission, Eleonor Roosevelt, a défendu la formule en disant : « Quand nous disons « tous les hommes sont des frères », nous voulons dire que tous les êtres humains sont des frères et nous ne faisons pas de distinction entre les hommes et les femmes 6,
» L’expression a donc été maintenue pendant un certain temps. Dans la plupart des cas, le projet final a adopté l’emploi de termes neutres comme « êtres humains », « quiconque » et « toute personne », et le Préambule a inclus une référence spécifique aux « droits égaux des hommes et des femmes » grâce, en grande partie, aux efforts de deux femmes membres de la Commission, Hansa Mehta (Inde) et Minerva Benardino (République dominicaine) 7,
Cependant, la Déclaration universelle et les documents sur les droits de l’homme suivants adoptés par les Nations Unies et d’autres organisations intergouvernementales ont continué d’employer le pronom « il » conformément à la tradition selon laquelle le pronom masculin signifie et comprend le pronom féminin.
Malgré leurs dispositions antidiscriminatoires clairement définies et fréquemment invoquées stipulant que le sexe en tant que caractéristique ou statut ne peut être utilisé à des fins discriminatoires ou de déni des droits de l’homme, les documents publiés par les Nations Unies n’ont pas réussi à garantir que les droits de l’homme soient applicables de manière égale aux deux sexes 8,
Même à l’ONU, les postes élevés étaient réservés aux hommes, les femmes étant cantonnées aux emplois administratifs peu rémunérés, perpétuant ainsi la ségrégation professionnelle. Toutefois, à partir des années 1970, des progrès importants ont été réalisés par plusieurs organisations intergouvernementales et non gouvernementales ainsi que par des organisations gouvernementales pour réduire les disparités entre les sexes.
LE CEDAW : UN TRAITÉ INTERNATIONAL POUR LES DROITS DES FEMMES Une étape importante fut la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU en décembre 1972, qui a déclaré 1975 l’Année internationale de la femme. En 1975, la première conférence mondiale de l’ONU sur les femmes, qui s’est tenue à Mexico, a proclamé 1976-1985 la Décennie des femmes des Nations Unies.
D’importants efforts ont été déployés et un grand nombre de mesures ont été prises pendant la Décennie : davantage de conférences sur les femmes ont été organisées, des institutions spécialisées ont été créées, comme le Fonds de développement pour les femmes (UNIFEM) et l’Institut de recherche et de formation international pour la promotion de la femme (instraw), qui a promu le Service de la promotion de la femme au statut de « division » et placé les droits des femmes sur l’agenda d’autres conférences et organisations.
L’événement le plus important de la Décennie fut, sans doute, la préparation de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), qui a été adoptée par l’Assemblée en 1979. La cedaw a été l’aboutissement d’un long processus, mais a connu une impulsion nouvelle en 1973 avec la Commission de la condition de la femme (CCF).
Dans son dossier de travail, la Commission a déclaré que ni la Déclaration sur l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (1967), ni les traités des droits de l’homme juridiquement contraignants n’avaient réussi à améliorer la situation des femmes. Elle a également plaidé pour la convocation d’une seule convention générale qui contraindrait les États à éliminer les lois discriminatoires ainsi que la discrimination de fait.
Composée de 30 articles divisés en six parties, la cedaw définit la « discrimination à l’égard des femmes » dans le premier article comme suit : « Aux fins de la présente Convention, l’expression « discrimination à l’égard des femmes » vise toute distinction, exclusion ou restriction fondée sur le sexe qui a pour effet ou pour but de compromettre ou de détruire la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice par les femmes, quel que soit leur état matrimonial, sur la base de l’égalité de l’homme et de la femme, des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans les domaines politique, économique, social, culturel et civil ou dans tout autre domaine.
» Les 15 articles suivants de la Convention (articles 2 à 16) spécifient les domaines de discrimination, le domaine juridique, la structure légale, la vie politique et publique, l’éducation, l’emploi, la santé, l’environnement rural, le mariage et la famille, où les États doivent s’engager à prendre des mesures pour éliminer la discrimination.
Les deux dernières parties (articles 17 à 30) sont consacrées à la mise en œuvre de la Convention. « Aux fins d’examiner les progrès réalisés dans l’application de la présente Convention », l’Article 17 établit le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes ou cedaw, un organe de surveillance et de conseils.
Le Comité évalue les rapports soumis périodiquement par les États parties, interroge les délégations gouvernementales qui présentent le rapport, guide et conseille les États parties pour atteindre l’objectif de la Convention et formule des recommandations générales qui aident à interpréter l’objet et la portée de la Convention.
Les recommandations générales formulées par le Comité ont été importantes pour élaborer les clauses de la Convention et attirer l’attention sur les violations des droits de l’homme fondées sur le sexe ainsi que sur les comportements et les pratiques qui portent atteinte à la dignité des femmes.
En mettant l’accent sur des questions comme la violence fondée sur le sexe, l’inégalité des salaires entre les hommes et les femmes occupant le même emploi, la sous-estimation et la sous-rémunération des travaux ménagers des femmes, la polygamie et d’autres pratiques maritales qui désavantagent les femmes et portent atteinte à leur dignité, les recommandations générales ont élargi la portée de la CEDAW et en a fait un document vivant.
En d’autres termes, elles ont permis de rectifier certaines limites dans la formulation de la CEDAW, comme prendre les hommes comme une norme, en demandant aux États parties de veiller à ce que les femmes jouissent de droits « sur un pied d’égalité avec les hommes », ou ne pas faire explicitement référence à certaines violations dont les femmes font principalement l’objet.
La popularité de la CEDAW, attestée par le nombre important de ratifications, a été une initiative encourageante. Elle est entrée en vigueur le 3 septembre 1981, moins de deux ans après son adoption par l’Assemblée le 18 décembre 1979. Selon le Haut Commissariat aux droits de l’homme, au 15 février 2008, 185 pays sur les 192 États Membres sont devenus parties à la Convention.
Toutefois, 78 pays (42 % des États parties) ont formulé des déclarations ou des réserves lors de la ratification, de l’accession ou de la succession, ce qui leur permet de limiter leurs obligations en vertu du traité 9, Faisant partie des instruments des droits de l’homme qui comptent le plus grand nombre de réserves 10, laCEDAW semble être « l’instrument des droits de l’homme le moins respecté par ses États parties 11 ».
Les réserves peuvent être levées à un stade ultérieur. À ce jour, 14 États ont levé leurs réserves et un nombre similaire a retiré ou modifié les réserves qui avaient été formulées pour certaines dispositions. Toutefois, il est peu probable que les réserves émises en vertu d’incompatibilités culturelles ou religieuses soient retirées de sitôt.
Ces réserves minent « l’objet et l’objectif » du traité et le rendent inapplicable à toutes fins pratiques. Les objections culturelles et religieuses aux dispositions peuvent être contestées par deux arguments : premièrement, on devrait faire remarquer que le régime des droits de l’homme des Nations Unies, y compris les régimes régionaux, s’attaquent essentiellement à certaines valeurs culturelles; et deuxièmement, même si des conflits peuvent exister entre les objectifs (par ex.
La préservation de la culture versus l’élimination des normes culturelles discriminatoires) ou entre deux ou trois droits de l’homme (par ex. le droit des peuples à l’autodétermination versus les droits de l’homme), les régimes internationaux des droits de l’homme requièrent de résoudre ces conflits en réaffirmant les principes d’universalité et de d’égalité en dignité.
PROMOTION DES DROITS DE L’HOMME COMME CONTRE-CULTURE Bien que la reconnaissance et le respect de certains droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme figurent dans les références culturelles et les textes religieux de nombreuses communautés, les normes et les pratiques culturelles traditionnelles comprennent aussi de nombreuses clauses discriminatoires.
La nouveauté de la Déclaration universelle et des documents des droits de l’homme suivants ne réside pas seulement dans son universalisme – la notion que tous les peuples détiennent certains droits du fait qu’ils sont des êtres humains – mais aussi dans son désir de mettre fin à toutes les formes de violations qui ont été autorisées dans les cultures existantes.
En d’autres termes, les droits de l’homme internationaux suivent un schéma réactif : quand les violations sont signalées, les droits qui ont été violés dans les cultures dominantes sont inscrits dans les déclarations et les traités pour qu’ils soient protégés.
Elle souligne que « le rôle traditionnel de l’homme dans la famille et dans la société doit évoluer autant que celui de la femme si on veut parvenir à une réelle égalité de l’homme et de la femme » (préambule); Les États parties acceptent « de prendre toutes les mesures appropriées, y compris des dispositions législatives, pour modifier ou abroger toute loi, disposition réglementaire, coutume ou pratique qui constitue une discrimination à l’égard des femmes; (article 2); Les États parties doivent prendre dans tous les domaines, notamment dans les domaines politique, social, économique et culturel, toutes les mesures appropriées, y compris des dispositions législatives, pour assurer le plein développement et le progrès des femmes, en vue de leur garantir l’exercice et la jouissance des droits de l’homme et des libertés fondamentales sur la base de l’égalité avec les hommes (article 3); Les États parties doivent prendre toutes les mesures appropriées : (a) Pour modifier les schémas et les modèles de comportement socioculturel de l’homme et de la femme en vue de parvenir à l’élimination des préjugés et des pratiques coutumières, ou de tout autre type, qui sont fondés sur l’idée de l’infériorité ou de la supériorité de l’un ou l’autre sexe ou d’un rôle stéréotypé des hommes et des femmes (article 5).
CONFLITS ENTRE DROITS CONCURRENTS L’universalité des droits de l’homme, et en particulier les droits de femmes, sont souvent remis en cause par les tenants du relativisme culturel. Leurs arguments, en particulier lorsqu’ils sont combinés aux accusations d’impérialisme culturel, posent un dilemme à la communauté des droits de l’homme.
Comment peut-on reconnaítre les cultures des peuples et le droit à l’autodétermination quand plusieurs aspects de ces cultures violent systématiquement un certain nombre de droits de l’homme ? La question est particulièrement importante pour les droits des femmes. Toutes les sociétés contemporaines étant des sociétés patriarcales, la promotion des droits des femmes s’oppose aux valeurs « culturelles » patriarcales, aux normes religieuses ainsi qu’aux autres structures hiérarchiques de tous les pays.
Suivre rigoureusement les principes du relativisme culturel revient donc à nier les droits des femmes dans toutes les sociétés et à remettre en cause les aspects des droits de l’homme internationaux en faveur de l’émancipation des femmes au nom de la préservation des valeurs culturelles.
En ce qui concerne la culture et la religion, nous devons nous poser les questions suivantes : Qui parle au nom des peuples et de la religion ? Qui définit le sens de la culture ou interprète les sources religieuses et développe les doctrines ? Les cultures, bien entendu, ne sont ni monolithiques ni statiques, mais il existe dans chaque culture un certain groupe de personnes qui ont tout intérêt à ce qu’elles soient monolithiques et statiques.
En d’autres termes, les cultures sont fondées sur des structures de pouvoir et en établissant des normes et des valeurs, elles perpétuent ces structures. Les valeurs établies culturellement (et officiellement) privilégient certains membres de la société et désavantagent d’autres, les privilégiés tendant à user de leur pouvoir pour maintenir ces valeurs qui justifient et renforcent leurs positions.
Sans une démocratisation de l’interprétation et des processus de prises de décision, le relativisme culturel et la préservation de la culture finissent par servir seulement les intérêts de groupes privilégiés. De même, tous les textes religieux et toutes les traditions orales sont reçus dans un contexte culturel, puis filtrés et intégrés aux normes culturelles dominantes.
Toujours ouverts à l’interprétation, leurs messages peuvent être rejetés et affaiblis par les structures de pouvoir en place. Les religions peuvent donc incarner des normes contradictoires, qui sont utilisées de manière sélective et réinterprétées à la fois par les classes privilégiées et par ceux qui contestent la compréhension de la religion et de ses valeurs.
Il va sans dire que, dans les systèmes patriarcaux, ce sont les hommes privilégiés qui dictent les normes culturelles et religieuses, même si les femmes participent à leur transmission et à leur perpétuation. Peu d’attention est généralement accordée aux interprétations égalitaires et émancipatrices faites par les femmes et par ceux qui défendent leurs droits.
QUE FAUT-IL FAIRE ? Les droits de l’homme étant étroitement liés à la culture, l’expansion, la pleine reconnaissance et la protection des droits de l’homme nécessiteront la transformation des normes culturelles et de leurs bases matérielles. Le respect des droits de l’homme internationaux nécessitera donc une évolution des mœurs culturels ainsi qu’un engagement politique.
La défense des droits de l’homme doit comprendre : (1) l’analyse des normes culturelles en termes de conformité avec les principes des droits de l’homme; (2) la reconnaissance des diverses interprétations des cultures et des sources religieuses; (3) la nécessité pour les États parties aux conventions de formuler des réserves spécifiques, indiquant quand et comment ils les retireront.
Pour contrer les théories relativistes, les universalistes font généralement valoir le fait que plusieurs droits énoncés dans la Déclaration universelle et d’autres instruments des droits de l’homme existaient et étaient respectés dans les traditions culturelles et religieuses de la plupart des sociétés.
- Même si ces affirmations peuvent être étayées concrètement, comme je l’ai déjà fait remarquer, les normes et les pratiques culturelles traditionnelles comportent également de nombreuses règles discriminatoires.
- Il est important de reconnaítre les aspects des deux cultures – égalitaires/émancipatrices et discriminatoires/oppressives – et de les analyser pour voir dans quels cas et de quelle manière elles appliquent le principe d’universalité.
Puisque les droits de l’homme accordent une place importante à la dignité humaine, le principe d’universalité signifie que chacun est égal en droits et en dignité. Il convient donc d’examiner les cultures pour relever les contradictions avec le principe d’égalité.
- Une fois mis à jour, les aspects « égalitaires » des cultures peuvent être mis en valeur et liés aux droits de l’homme internationaux en termes de principes 12,
- Les évaluations critiques sur les cultures et l’interprétation égalitaire des sources culturelles existent déjà, mais ces voix sont généralement réprimées dans les pays et ignorées dans les débats internationaux.
Les nations et les autres membres de la communauté internationale des droits de l’homme doivent se départir de l’habitude de tolérer les discriminations culturelles au nom du respect des différences, attribuant les violations seulement à la culture, mettant la culture et la religion sur un pied d’égalité et considérant les cultures comme monolithiques et statiques.
Alors qu’une attention considérable a été accordée aux conflits entre religions et communautés et la domination d’un groupe sur un autre, c’est-à-dire les droits de minorités religieuses et ethniques, aucun effort n’a été mené pour examiner les différences et les hégémonies à l’intérieur des communautés.
La reconnaissance par les États parties et les forums internationaux de la diversité au sein d’une culture et d’une communauté religieuse apporterait un soutien aux autres voix et contribuerait à démocratiser les processus d’interprétations. Il est possible de contrer les arguments relativistes et les réserves formulées dans les traités en invoquant le fait que les normes internationales des droits de l’homme requièrent l’évolution des coutumes et des traditions et que les éléments d’une religion qui sont présentés comme une exigence soient ouverts à l’interprétation.
- Les États qui soutiennent ces théories devraient être tenus non seulement d’expliquer pleinement leurs réserves mais aussi de fixer un calendrier de leur retrait.
- Le comité d’experts qui supervise la mise en œuvre de la CEDAW a déjà pris des mesures à cet égard.
- Par exemple, il a émis plusieurs recommandations pour inciter les États parties qui ont formulé des « réserves générales », déclarant qu’ils appliqueront la Convention tant que ses dispositions ne sont pas en contradiction avec la loi islamique, la charia, de clarifier les points qui font l’objet de réserves 13,
Il a également soulevé la question de l’interprétation : « lors de sa réunion de 1987, le Comité de la CEDAW a adopté une décision demandant que les Nations Unies et les institutions spécialisées encouragent ou entreprennent des études sur la situation des femmes qui sont soumises à la loi et aux coutumes islamiques, en particulier sur la condition et l’égalité des femmes dans la famille, sur des questions comme le mariage, le divorce, la garde des enfants, les droits fonciers ainsi que leur participation à la vie publique de la société, prenant en compte le principe de l’ijtihad de l’islam14,
- » Les États parties affectés par la décision l’ont naturellement dénoncée comme étant une menace à leurs libertés religieuses et ont rejeté les recommandations du Comité, mais celui-ci a remis cette question sur le devant de la scène.
- En 1994, il a amendé les directives pour la préparation des rapports afin de fournir des directives complémentaires et spécifiques aux États Parties qui ont émis des réserves fondées sur la culture et la religion.
Jane Connors a fait un résumé de la situation : « Ces États devront expliquer de manière spécifique la raison de leurs réserves, pourquoi ils considèrent qu’elles sont nécessaires, leur effet précis sur la législation et la politique nationales et donner des informations sur toutes les réserves similaires qu’ils auraient formulées dans d’autres traités des droits de l’homme qui garantissent des droits semblables.
Ces États devront également indiquer les mesures qu’ils envisagent de prendre pour limiter les effets des réserves ou pour les retirer et, quand cela est possible, de fixer un calendrier pour leur retrait. Le Comité a fait, en particulier, référence à «., indiquant que le Comité considère que ces réserves sont incompatibles avec l’objet et le but de la Convention et nécessitent un effort particulier de la part des pays qui doivent expliquer les effets de leurs réserves et en donner l’interprétation 15,
» Dans le cadre de son effort, le Comité devrait aussi encourager la présentation de rapports parallèles qui présenteraient non seulement les évaluations de ce qui a ou n’a pas été fait par les États concernés pour mettre en œuvre la Convention, mais aussi d’autres interprétations de la culture ou des sources religieuses.
Ces rapports fourniraient au Comité les informations nécessaires pour contester la validité des réserves émises par les États parties et leur permettre de reconnaítre la diversité dans leur société. Ils permettraient aussi de soutenir les femmes et les défenseurs des droits des femmes en validant leur droit d’interpréter leurs sources culturelles et religieuses.
Notes 1 Dans ce contexte, le terme « civilisation » est employé comme terme sociologique en référence aux sociétés qui atteignent un niveau élevé de productivité économique, débouchant sur la spécialisation des emplois, la stratification sociale et l’établissement d’institutions.
Les nations iroquoises sont un cas intéressant. Le rôle important que jouaient les femmes iroquoises dans la conduite des affaires publiques a amené de nombreux observateurs impressionnés à classer ces nations comme « matriarcales ». Même si les femmes iroquoises jouissaient d’une certaine autorité, elles ne pouvaient pas être chefs ou siéger au Conseil des aínés – l’organe directeur le plus élevé de la Confédération des Six nations iroquoises.
Les femmes avaient principalement un droit de veto et exerçaient une influence indirecte en raison de leur contrôle sur la nourriture et d’autres approvisionnements. Aucune société matriarcale – en tant qu’opposé de la société patriarcale – n’a été enregistrée dans l’histoire.
- Même si certaines sociétés anciennes ont instauré des relations plus égalitaires entre les sexes, l’équilibre du pouvoir a généralement penché en faveur des hommes.
- Voir, Rayna R.
- Reiter, ed., Toward an Anthropology of Women.
- New York: Monthly Review Press, 1975.2 Pour les informations statistiques actuelles sur les écarts entre les sexes dans de nombreux domaines, voir le Rapport sur le développement humain 2007/2008.
New York: Oxford University Press, 2007, tableaux 28-33.3 Majid Fakhry. Averroes: His Life, Work. Oxford: Oneworld Publications, 2001.4 Pour saint Thomas d’Aquin, la femme (créée dans la création des choses) a seulement un rôle important dans la reproduction (la procréation).
Voir, Saint Thomas d’Aquin, Summa Theologicae, question XCII, art.1, Whether Woman Should Have Been Made in the First Production of Things, disponible à http://newadvent.org/summa/109201.htm 5 John Stuart Mill et Harriet Taylor Mill. Essays on Sex Equality. Edité avec Alice S. Rossi qui a également écrit un essai d’introduction.
Chicago: University of Chicago Press, 1970.6 Mary Ann Glendon. A World Made New. New York: Random House, 2001:68.7 Glendon 2001:111-112 et 162.8 Hilary Charlesworth. « Human Rights as Men’s Rights. » In Women’s Rights Human Rights: International Feminist Perspectives.
- Édité par Julie Peters et Andrea Wolper.
- New York: Routledge, 1995: 103-113.9 L’article 28 permet d’émettre des réserves lors de la ratification de la Convention, à condition qu’elles soient compatibles avec « l’objet et le but » de la Convention.
- Bien qu’il ne soit pas fait mention des « déclarations » dans le texte, celles-ci tendent à employer un langage similaire à celui employé dans les réserves et jouent le même rôle concernant les obligations des États.
Dans le cadre de cet essai, aucune distinction ne sera donc faite entre les déclarations et les réserves.10 Henry J. Steiner et Philip Alston, International Human Rights in Context: Law, Politics, Morals. Deuxième édition. Oxford: Oxford University Press, 2000, p.180.11 Belinda Clark, « The Vienna Convention Reservations Regime and the Convention on the Discrimination against Women.
» American Journal of International Law 85:2 (avril 1991): 281-321, at p.318.12 Cette étude du Coran, texte sacré et autorité suprême de l’islam, montre que les femmes musulmanes sont égales aux hommes sur le plan spirituel, mais pas sur le plan social, et plaide pour que l’égalité spirituelle reconnue dans le texte sacré devienne la norme pour redéfinir les rôles sociaux.
Voir Zehra Arat, « Women’s Rights in Islam: Revisiting Qur’anic Rights. » In Human Rights: New Perspectives, New Realities. Édité par Peter Schwab et Adamanta Pollis, eds., Boulder, CO: Lynne Rienner Publishers, 2000: 69-94.13 Michele Brandt et Jeffrey A.
Aplan. « The Tension between Women’s Rights and Religious Rights: Reservations to CEDAW by Egypt, Bangladesh and Tunisia. » The Journal of Law and Religion 12:1 (1995-96): 105-142; Connors, 1997; Clark, 1991.14 Documentation ONU E/1987/SR/11.15 Jane Connors. « The Women’s Convention in the Muslim World ».
In Human Rights as General Norms and a State’s Right to Opt Out: Reservations and Objections to Human Rights Convention. Édité par J.P. Gardner. London: British Institute of International and Comparative Law, 1997: 85-103, at pp.99-100. Juliette Biao Koudenoukpo Il nous est possible de rétablir l’équilibre avec la nature si nous choisissons d’investir un capital politique et financier important dans la prévention des incendies de forêts, la préparation ainsi que dans le relèvement. John Wilmoth, Clare Menozzi, Lina Bassarsky et Danan Gu En fin de compte, la santé de la planète et la durabilité de notre système économique dépendront des choix sociaux, démographiques, économiques et environnementaux que nous ferons. De nouveaux problèmes émergents aggravent la vulnérabilité à la traite, facilitent cette forme d’exploitation et compliquent les réponses à apporter.
Qui fut la première femme ?
Le statut de Lilith comme première femme d’Adam vient en explication du double récit de la création dans le livre de la Genèse (Gn 1.27 et Gn 2.22). La création de Lilith correspondrait ainsi au premier récit alors que le second concernerait Ève.