Mère Toxique Qui Se Victimise?

Mère Toxique Qui Se Victimise

Comment se comporte une mère toxique ?

Les types de mères toxiques – Voici quelques types de mères de toxiques.

La mère dominatrice qui abuse de son autorité parentale. Elle ne supporte pas l’idée que son enfant devienne autonome. La mère violente qui exerce de la violence psychologique qui dégénère parfois en violence physique. Humiliations, commentaires dégradants, punitions et coups sont au menu. La mère intrusive, Étouffante, elle tente de s’immiscer dans les moindres recoins de la vie personnelle de son enfant, jusqu’à tenter de contrôler les relations amoureuses de son enfant. La mère défaillante, C’est la mère incapable de s’occuper correctement de son enfant. C’est la mère « absente », trop occupée à penser à elle ou prise par ses dépendances. Comme un adulte, l’enfant endosse alors le rôle du parent pour lui-même et pour sa mère.

Mère Toxique Qui Se Victimise

Comment se détacher de l’emprise de sa mère ?

« Une mère tyrannique ou possessive le sera toujours avec son enfant adulte » – Le parcours est semé d’embûches et les échecs sont nombreux, parfois dus à de l’auto-sabotage. « L’adulte peut endosser son rôle de victime toute sa vie ou possiblement devenir bourreau à son tour, en étant par exemple un manager ou un conjoint toxique « , précise Anne-Laure Buffet.

Dans tous les cas, la toxicité maternelle se répercute, d’une manière ou d’une autre, sur la vie d’adulte. Quant à la relation avec la mère, elle est toujours la même – ou presque – que celle que nous avions avec elle, enfant.  » Une mère tyrannique ou possessive le sera toujours avec son enfant adulte, martèle la spécialiste.

C’est là toute la difficulté : la toxicité s’ancre dans le temps. Le risque de manipulation est toujours là : l’emprise est telle que l’adulte se sent ligoté « , Une mère qui empoisonne ainsi la vie de son enfant est forcément une mère qui souffre, Le plus souvent, elle reproduit un schéma vécu durant sa propre enfance,

  • Ayant souffert d’un manque de soins, ayant été confrontée à des violences ou à un traumatisme qu’elle n’a pas réussi à surmonter, elle ne sait tout simplement pas être une mère à son tour.
  • Il faut aussi prendre en compte le contexte dans lequel elle a mené sa maternité, évoque Anne-Laure Buffet.
  • Un enfant issu d’un viol ou d’un devoir, par exemple, peut être un enfant dont il est difficile de s’occuper »,

Souffrant elle-même d’un grand manque de confiance en elle ou ayant peur que son enfant ne lui échappe, la mère peut alors se comporter de manière à garder un contrôle permanent sur lui. Il ne faut toutefois pas croire trop vite à un manque d’amour. De nombreuses mères toxiques – même si ce n’est pas le cas de toutes – aiment leur enfant.

Simplement, leur toxicité les dépasse. « Certaines toxicités peuvent aussi naître de pathologies, comme la bipolarité, Dans ce cas, les mères n’ont pas forcément conscience de ce que leur comportement entraîne comme conséquences sur leur entourage et notamment, des risques qu’elles font courir à leur enfant », analyse la thérapeute.

Il faut ainsi distinguer les personnalités structurellement toxiques, qui le resteront quoi qu’il arrive ; et les mères dont les agissements sont toxiques. Pour ces dernières, un changement est en effet possible : « Si elles arrivent à prendre conscience de la portée de leurs actes et de leurs mots, la toxicité peut s’arrêter, assure Anne-Laure Buffet.

En revanche, il faudra du temps pour réparer et créer un nouveau lien avec l’enfant, qu’il soit petit ou adulte », Cela prend du temps, souvent plusieurs années et suppose en général une aide extérieure. Seul, vous aurez du mal en effet à évaluer l’influence de votre mère sur notre vie. Ce travail de prise de distance est d’autant plus compliqué à effectuer qu’il s’accompagne d’une grande culpabilité, voire d’une honte,

Malgré ce qu’elle a fait, il reste difficile d’adresser des reproches à sa mère et de couper tout lien avec elle. « Cela n’est d’ailleurs pas une solution, observe Anne-Laure Buffet. Même à distance, l’emprise peut continuer. Le seul moyen de se détacher d’une mère toxique est de reprendre le contrôle sur la relation,

  • Ensuite, on est affectivement prêt à se détacher de cette relation délétère »,
  • On trouve alors la juste distance, celle qui convient pour avancer et non, celle qu’on s’est imposée pour fuir la souffrance.
  • Pour avancer, vous pouvez commencer par verbaliser ce qui s’est passé : parler de ce que l’on a vécu à ses proches est une première étape, qui aide à se reconnaître en tant que victime.

Si ce n’est pas possible, écrivez votre souffrance sur une lettre (sans l’envoyer), pour extérioriser ce qui fait mal. Vous pouvez aussi établir sur une feuille la liste des croyances/mensonges qu’elle vous a véhiculés (« Tu n’arriveras jamais à rien », « Tu es trop bête », « Personne ne voudra t’aimer ») et la liste des vérités, correspondant à vos expériences et vos sentiments (« Je me sens capable », « J’ai réussi ceci », « Mon supérieur m’a félicité pour tel dossier », etc.).

Comment reconnaître la jalousie d’une mère envers sa fille ?

Un comportement destructeur pour la fille – Surinvestir l’un de ces rôles pose toujours une difficulté à la fille, qui ne peut devenir femme qu’en s’identifiant ou en rejetant le modèle de sa propre mère. Dans la vie quotidienne, cette jalousie mère-fille se caractérise par exemple par des propos maltraitants sur le physique de l’adolescente.

  • Cela peut être ravageur chez la jeune fille déjà perturbée par son corps en mutation et peut déboucher sur des comportements autodestructeurs, tels que l’anorexie ou l’automutilation.
  • La mère jalouse peut également rabaisser systématiquement sa fille, l’empêcher de voir ses amis.
  • Cette rivalité s’opère aussi dans les tenues vestimentaires, où  » l’on ne sait plus qui est la mère et la fille « , illustre Yves Morhain.

 » J’ai également eu le cas d’ qui avait piqué le copain de sa fille de 18 ans. Cela a provoqué beaucoup de violence dans la famille  » explique le psychanalyste.

Est-ce que une personne toxique peut changer ?

Je suis toxique : puis-je changer? Oui, même si l’on est toxique, il est tout à fait possible de changer. ‘Il faut réaliser un examen intérieur, s’analyser et apprendre à prendre soin de nos relations personnelles.

Comment reconnaître un parent toxique en 5 points ?

4. Un parent toxique impose ses vues à son enfant – Un parent toxique part du principe qu’un enfant a toujours tout à apprendre, Il imposera ses goûts, ses choix et ses envies, sans prendre soin d’écouter ce que désire son enfant. Il a toujours rêvé de faire du piano, son enfant fera du piano.

Même quand l’enfant devient adulte et parent à son tour, il subira toujours les « conseils » de son père ou de sa mère toxique, qui lui dira comment éduquer son enfant, qui critiquera ses choix et fera en sorte d’avoir toujours son mot à dire. Un parent toxique s’immisce dans la vie de son enfant, quitte à violer son intimité,

Il ne se sentira jamais de trop et ne pensera pas un seul instant que son enfant peut se passer de son avis ou de ses conseils. En règle générale, un parent toxique est incapable de faire confiance à son enfant.

Comment reconnaître une mère narcissique ?

Dynamique entre enfants et mères narcissiques – Le narcissisme varie en degré et en nature et en fonction de la personnalité et des valeurs de chaque individu. Il y a des mères narcissiques qui ne s’intéressent pas à leurs enfants ; d’autres qui sont trop impliqués.

Certaines agissent de manière agressive, tandis que d’autres agissent avec bienveillance ou séduction. Voici quelques modèles courants, bien que votre expérience puisse différer. Les mères narcissiques qui se sentent accablées par la maternité négligent leurs enfants, elles leur mettent la honte et les critiquent, parfois parce qu’elles sont trop nécessiteuses ou enfantines.

Elles sont elles-mêmes dans le besoin et ne peuvent pas subvenir aux besoins de leur enfant. Elles pourraient exiger que leur jeune enfant «soit un homme, soit une femme» ou favoriser un enfant et, manifestement, ignorer ou en rabaisser un autre. Au lieu de les négliger, d’autres mères narcissiques sont au contraire su l’enfant.

Elles utilisent leurs enfants pour nourrir leur faille narcissique, Bien qu’une mère puisse sembler indépendante, elle peut être affectivement dans le besoin et favoriser la dépendance mutuelle avec son enfant en adorant et en contrôlant le comportement. Elle pourrait dépendre de son enfant pour la soutenir émotionnellement, l’écouter, être une compagne ou s’occuper de ses besoins et responsabilités physiques.

Lorsqu’il est adulte, elle peut compter sur lui pour prendre des décisions et gérer ses affaires et ses finances. Surtout, elle utilise et exploite son enfant pour lui fournir attention, admiration et combler ses désirs et ses besoins. Elle le fait se sentir aimé, important et apprécié, renforçant sa dépendance.

  • Mais ce n’est qu’à son gré.
  • Par conséquent, sa sur-implication avec son enfant peut camoufler sa parentalité toxique,
  • Il y a généralement un prix élevé à payer pour ses tentatives d’autonomie.
  • Par sa manipulation de la colère, de la honte, de la culpabilité, de l’apitoiement sur soi et / ou du martyre, il apprend à faire passer ses souhaits et ses besoins en premier et se sent obligé de le faire.

De nombreuses mères narcissiques idéalisent leur jeune enfant. Elles renforcent ainsi leur confiance et leur sens de l’importance. Alors que l’enfant mûrit et défie son contrôle, elle dénigre son individualité émergente et essaie de le corriger et de le changer.

  • Pour stimuler son ego, elle peut se vanter de son enfant auprès de ses amis, mais elle le critique à la maison.
  • En réponse, l’enfant peut se rebeller et encourir sa rage ou essayer de lui plaire pour être accepté.
  • Sa chute de la grâce peut être déroutante et traumatisante.
  • C’est encore plus exacerbé si un autre enfant naît.

Il perd sa particularité et la rivalité entre frères et sœurs peut être extrême. Mère Toxique Qui Se Victimise Les relations conjugales pour un narcissique manquent d’intimité. Par conséquent, un mari peut éviter une femme narcissique au travail. Pour compenser, et parce qu’elle a un besoin émotionnel, elle va «trianguler» (en amener un tiers), que ce soit le travail, un amant, une addiction ou ses enfants.

Problèmes de séduction et «œdipiens»

Dans certains cas où la mère est séduisante et sexualise sa relation avec son enfant, cela peut être plus dommageable. Même sans agression, un inceste émotionnel peut survenir lorsque les mères se comportent de manière inappropriée avec leur enfant en ce qui concerne le langage, l’apparence et les manières.

  • Pour un jeune garçon, elle est titillante et excitante.
  • Cela stimule de manière excessive une attirance possible (mais souvent inconsciente) envers sa mère.
  • Idéalement, un fils se rapproche et s’identifie à son père comme modèle masculin.
  • Le potentiel de cette situation est exacerbé lorsque le père est absent ou si une mère divorcée dénigre et aliène son ex-mari.

Laissés irrésolus, certains fils croient (avec précision ou non) que leur mère les aime plus que son mari. Au lieu de céder la défaite, il est gonflé et victorieux sur son père. Cette dynamique endommage les relations intimes de l’adulte avec le fils. Elle peut également nuire à son image de soi en tant qu’homme, car il voit son père, qui devrait être un modèle positif, comme un échec.

  • La relation stimulante d’un père avec son fils les aide à se lier et à car le fils résout les conflits intérieurs.
  • Tout comme les filles de mères narcissiques éprouvent l’envie et la compétition de leur mère, une mère narcissique peut être jalouse des copines de son fils et rivaliser avec sa femme.
  • Personne ne sera assez bien, car personne ne sera à la hauteur de son image de soi gonflée et de ses normes.

Elle doit rester numéro un dans sa vie. Elle peut essayer de contrôler et de saper ses relations intimes, critiquer ou manquer de respect à son partenaire, ou le faire subtilement avec des insinuations et de la manipulation. Son fils se sentira désespérément culpabilisé et pris au milieu, essayant d’éviter de blesser et de mettre en colère sa mère et son partenaire (qui peut également être narcissique ou autrement mentalement instable.) Il se sent coupable, est ignorant les limites appropriées et incapable de les fixer.

Pourquoi je suis toujours en colère contre ma mère ?

Vous êtes en colère contre votre mère Vos réponses semblent indiquer que vous entretenez des relations plutôt orageuses avec votre mère. Il peut même vous arriver de lui raccrocher au nez tant elle vous exaspère. Vous pensez peut-être que trop de divergences vous opposent.

Il serait intéressant de bien cerner ce qui vous fait bondir dans ce qu’elle exprime. Si ce sont ses conseils incessants qui vous gênent, cherchez ce qu’ils éveillent comme émotions en vous. Avez-vous le sentiment qu’elle vous prend pour une petite fille incapable de décisions personnelles ? Si oui, réfléchissez bien : cette situation est-elle nouvelle ? Sans doute que non.

Il est possible que votre mère ait toujours pris l’habitude de prendre les décisions à votre place sans prendre en compte vos véritables aspirations. À force de vous voir imposer une multitude d’avis « meilleurs que les vôtres », vous avez pu intégrer une image dévalorisée de votre personne que vous combattez maintenant.

Comment se libérer de l’emprise de parents toxiques ?

Pour sortir de cette toxicité, l’adulte qui a dû faire face à un parent toxique peut se faire accompagner par un psychologue. Ainsi, il apprendra à se libérer de cette emprise et à devenir la personne qu’il souhaite être et non plus être façonné et manipulé par la personne toxique de son entourage.

Quand couper les ponts avec sa mère ?

À quel moment faut-il couper les ponts ? – Il faut savoir couper la relation lorsque la jalousie maternelle devient trop lourde, trop, « Si l’on se sent envahi par les sentiments négatifs que notre mère nous porte et que l’on n’arrive plus à vivre notre vie de façon sereine, on doit prendre les devants.

  1. La rupture n’est pas forcément définitive : elle peut être transitoire.
  2. On peut tout simplement exprimer le besoin de prendre du recul, de souffler et de se reconstruire pendant une période donnée », indique Camille Rochet.
  3. Cette rupture transitoire peut amener à une prise de conscience chez la mère.
  4. Mais, souvent, on ne peut pas changer une mère toxique, trop jalouse, c’est à nous de changer la relation que nous avons avec elle.

Et lorsque la méchanceté maternelle se répercute sur nos enfants ou sur notre conjoint, il faut généralement rompre la relation pour de bon », confie Camille Rochet. Certaines mères n’ont jamais eu le sens des responsabilités, D’autres ont été absentes durant notre enfance.

Comment savoir si ma mère est manipulatrice ?

Les signes d’une mère toxique manipulatrice – ● Votre mère présente-t-elle quelques-uns des signes suivants ? – Incapable de poser des limites : permissive ou au contraire trop sévère, elle pose beaucoup d’interdits, ne fait pas confiance. – Jalouse, envieuse.

Veut avoir raison, jusqu’à se réjouir de vos malheurs si elle les avait prédits « je te l’avais bien dit ! » – Se pose en victime pour qu’on la plaigne. – D éforme la réalité pour tenter d’obtenir ce qu’elle désire (elle exagère ses ressentis). – Souffle le chaud et le froid sur la relation : les enfants sont incertains, ils craignent ses réactions, ses réflexions.

Ce qui entraîne chez eux peurs et culpabilisation. – Hyper-exigeante, elle n’est jamais satisfaite, ne sait pas dire merci. Son temps de conjugaison préféré est le conditionnel « j’aurais préféré » ; « il aurait fallu » ; et surtout « TU aurais pu dû ».

– Elle donne surtout pour q u’on lui soit redevable : « avec tout ce que j’ai fait pour toi ! » ; « je t’ai donné tu me dois » ; « je me suis sacrifiée pour toi » ; « si j’avais su, je n’aurais pas donné » -Elle compare : ses enfants entre eux ou avec ceux des autres, qui sont ou font toujours mieux – Assène de fausses croyances, généralement rabaissantes « tu es nul », « tu as toujours été pénible », « ton père t’a abandonné », « tu ne réussiras jamais » Les quantificateurs universels (« jamais », « toujours ») sont volontiers utilisés dans le but d’amplifier les phénomènes (de sa victimisation et de la culpabilisation de l’enfant ).

– Instable émotionnellement (colère, cris, violence, impulsivité, angoisses ; elle a toujours mal quelque part), elle terrorise son enfant (jeune) et le fait culpabiliser lorsqu’il devient adulte. ● Vous venez de découvrir que votre mère est toxique et manipulatrice ? ☹ ● Réjouissez-vous : c’est la première étape pour s’en libérer 😊

Comment doit être une relation mère-fille ?

La relation mère-fille : 5 conseils pour une relation réussie La relation mère-fille doit être basée sur la chaleur, le soutien et la confiance. Et pour élever des filles confiantes et sûres, les recherches suggèrent que les mamans se concentrent sur.

  1. Permettez-moi de commencer par affirmer clairement que je reconnais que tous les enfants ne sont pas élevés dans des foyers traditionnels, hétérosexuels et biparentaux, et je n’ai pas l’intention de laisser entendre que ces enfants sont désavantagés.
  2. Cependant, des recherches intéressantes ont été effectuées sur les relations parents-enfants selon le sexe, et j’aimerais souligner certaines de ces conclusions dans cette série d’articles.

Dans cet esprit, explorons les preuves liées à ce dont une fille a besoin de sa mère en grandissant.

Quels sont les traits d’une personne toxique ?

Les principaux types de personnalité toxique –

La personnalité antisociale ou psychopathique

Insensibilité, absence d’empathie, inadaptabilité sociale et affective : les personnalités toxiques antisociales sont aussi qualifiées en psychologie de psychopathiques. Ce trouble, six fois plus diagnostiqué chez les hommes que chez les femmes, peut se traduire par un manque de considération pour les autres et une humeur instable, se manifestant par des crises de colère pouvant conduire à des violences physiques et psychologiques.

La personnalité narcissique

Bien adaptées socialement, ces personnes parviennent en général à maintenir une bonne image d’elles-mêmes, et c’est souvent dans l’intimité qu’elles se révèlent toxiques. Cela peut notamment se traduire au sein du couple par la manipulation, la dévalorisation et l’emprise sur le conjoint.

La personnalité borderline

Comme son nom l’indique, la personnalité borderline oscille souvent entre deux opinions ou attitudes extrêmes et opposées. Ce type de personnalité peut dériver vers des conduites addictives et des comportements à risque, tels que des dépenses inconsidérées, une sexualité à risque, une addiction ou des troubles du comportement alimentaire,

La personnalité paranoïaque

La paranoïa est un trouble mental caractérisé par une méfiance et une suspicion excessive à l’égard d’autrui, même lorsqu’il n’existe aucune raison de se méfier. Les personnalités de type paranoïaque ont souvent une mauvaise interprétation de situations ou d’événements et les perçoivent comme ayant une signification humiliante ou hostile.

Qu’est-ce qu’une mère hélicoptère ?

Un parent surprotecteur – Le parent hélicoptère a tendance à être surprotecteur. Même s’il le fait pour le bien de son enfant, ce comportement peut nuire à l’ autonomie et à la confiance d’un tout-petit. Plusieurs raisons peuvent amener un parent à vouloir tenter d’éviter tous les problèmes à son enfant.

Comment couper les ponts avec un parent toxique ?

Phase 4 : Quitter les parents toxiques – Parfois, même si vous tentez d’imposer vos demandes, les parents toxiques refuseront de changer. Dans ce cas, la meilleure chose à faire si vous vous aimez et que vous tenez à votre bonheur et santé mentale est de les quitter, de vous éloigner d’eux, voir couper la relation avec eux.Une autre option, à défaut de complètement couper les ponts, est de ne plus partager vos histoires personnelles avec eux.

  1. Cela vous aidera à créer de la distance avec des parents toxiques.
  2. Cela peut être très difficile à faire.
  3. Vous vous sentez peut-être redevable envers vos parents ou vous avez grandi dans une culture qui vous pousse à honorer et à vous soumettre à vos parents.
  4. Vous serez peut-être même stigmatisé à cause de votre décision.
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Cependant, vous êtes le seul à savoir à quel point la relation est toxique pour vous et ce qui est le mieux pour votre bien-être. C’est à vous de décider comment vous voulez gérer votre relation avec vos parents toxiques : couper les ponts, les voire une fois par an pour les fêtes, continuer à essayer de créer un environnement plus ou moins acceptable pour vous Faites ce qui vous arrange sans laisser les parents toxiques vous manipuler.

Comment prouver qu’un parent est toxique ?

‘Un parent toxique, c’est un parent qui a été dominateur, critique, méprisant, manipulateur ou plus simplement démissionnaire et incapable d’offrir le moindre soutien à son enfant. Ces parents ne sont pas forcément coupables de sévices ou d’abus sexuels’, définit au préalable la psychothérapeute.

Comment se comporte un narcissique avec ses enfants ?

Ce sont de gros égoïstes –

Ils blâment les émotions de leurs enfants. Les narcissiques sont souvent en colère et agressifs lorsqu’ils se sentent déçus ou frustrés. S’ils croient que leur enfant est critique ou provocateur, ils peuvent s’emporter violemment, crier et, parfois, aller même jusqu’à la violence physique, De son côté, l’enfant doit prendre sur lui, au risque de s’entendre dire: « Arrête de pleurer et endurcis-toi».

Ils font toujours passer leurs besoins avant ceux de leurs enfants. « Peu importe que tu aimes le tir à l’arc, tu feras du tennis comme papa.» Certes, les parents sont parfois obligés de faire passer le quotidien et le monde réel –comme les corvées du dimanche– en premier, mais les narcissiques, eux, vont plus loin et souhaitent que leurs enfants fassent des sacrifices pour leur propre épanouissement personnel.

Ils s’attendent à ce que leurs enfants soient à leur chevet. Dès son plus jeune âge, l’enfant intègre un message très clair: «Je t’ai logé, nourri et blanchi, alors maintenant, tu me dois quelque chose» et «je m’attends donc à ce que, plus tard dans la vie, tu sois un soutien pour moi».

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Pourquoi une mère devient narcissique ?

2. MÈRES NARCISISTES : URGENCE, TYPOLOGIE ET ​​AGGRAVATION – Pour certains auteurs, comme Zornig (2010), l’amour entre parents et enfants n’a été possible que grâce au discours romantique et aux Lumières au XVIIIe siècle. Grâce à la montée de la sentimentalité, les arrangements matrimoniaux en sont venus à être réalisés par des choix individuels.

  1. Cela a permis au couple de choisir la meilleure façon d’élever ses enfants, et ainsi d’assumer la responsabilité de leur état émotionnel, intellectuel et social.
  2. L’auteur explique également que la responsabilité allait bien au-delà de garantir la survie de l’enfant, commençant à transmettre les éléments de la constitution psychique des parents aux enfants.

Pour l’écrivain, la famille contemporaine constitue un espace de transmission affective et symbolique et ne peut se limiter à la naissance d’un enfant. En valorisant affectivement l’enfant, les parents ravivent les enjeux de leur propre narcissisme primaire, et ce bébé serait un moyen d’assouvir les désirs et de réparer les blessures narcissiques de leurs soignants.

Par conséquent, la parentalité est un exercice effectué bien avant la naissance d’un enfant. Par le désir et l’imagination, de nombreux parents se découvrent dans le processus de grossesse (qui est considéré comme un processus transitoire). Zornig (2010) indique que le désir d’avoir un enfant est lié à des processus biologiques de maintien de l’espèce et à l’inconscient, principalement de la part des femmes, afin de remplir le rôle de mère et d’élaborer leur féminité.

Elle cite Golse (2002 ; apud ZORNIG, 2010) pour expliquer qu’il existe quatre types de fantasmes parentaux sur l’enfant. Le premier serait le fantasmatique, qui ravive l’histoire de l’enfance des parents. Le second est appelé imaginaire et est lié au physique imaginé pour l’enfant.

  • Le troisième est narcissique, lié aux idéaux des parents.
  • La dernière est dite mythique et concerne les représentations sociales que l’enfant devra fournir dans cette ère culturelle.
  • Ainsi, dès sa naissance, un bébé apporte des envies et des perspectives créées pour réparer les défauts de la vie d’enfance de ses parents.

Zornig (2010) souligne que les fantômes œdipiens réapparaissent également dans un but de réparation, favorisant la création de liens parentaux et le développement affectif de l’enfant. De plus, le comportement parental n’est pas linéairement lié à l’histoire passée des parents, mais à leurs fantasmes narratifs.

  1. Ce qui est raconté ne s’est pas toujours produit, puisque la réalité est souillée par l’imagination du sujet.
  2. Cela permet aux parents de reconnaître le bébé non seulement à travers leur expérience, mais aussi à travers leur imagination.
  3. Quant au travail psychique maternel, il faut que la mère passe par une réactivation de son passé, mais qu’elle exerce une activité d’altérité avec le bébé.

En d’autres termes, regardez à l’intérieur et à votre enfance, mais n’oubliez pas que l’enfant est un être extérieur qui va au-delà de vos représentations internes. Zornig (2010) explique que sans cet exercice de regard sur l’altérité, beaucoup de mères se perdent, tentent à tout prix de retenir l’objet perdu et sont incapables de regarder le bébé comme un être individuel qui mériterait d’avoir sa propre trajectoire.

Ce manque maternel pourrait expliquer la maternité narcissique. Lorsque la mère ne peut pas partager ses fantasmes intérieurs avec ce bébé extérieur, elle réagit comme si l’enfant était une extension de son être et des défauts de son enfance. Le processus gestationnel évoque une série de processus chez une femme, qu’ils soient physiques, émotionnels ou psychologiques.

Marson (2008) explique que certains sentiments de persécution peuvent être déclenchés pendant la grossesse chez certaines femmes. La mère peut imaginer que, lorsqu’elle tombe enceinte, elle attaque sa propre mère. Ceci est aggravé en imaginant que quelqu’un pourrait voler votre enfant pour le punir.

Face à une telle séquence imaginaire, la femme enceinte se sent coupable de la grossesse et, en même temps, se sent agressée. La maternité est donc quelque chose que les femmes construisent psychiquement et socialement à travers les changements corporels qu’elles vivent. Cet auteur décrit également que ce n’est qu’après l’accouchement que cet enfant, conçu comme un objet fantasmatique pendant la grossesse, devient effectivement réel.

Ainsi, la rencontre avec le nouveau et l’inconnu peut provoquer des angoisses qui génèrent le sentiment de castration et de vidage. Un autre aspect est que lorsqu’une naissance prématurée ou à risque survient, la mère peut être frustrée de ne pas vivre ce moment comme prévu.

  1. Dès lors, des sentiments d’échec, d’incapacité et d’infériorité peuvent surgir chez cette mère qui fait face à une douleur fantasmée de ne pas soi-disant pouvoir engendrer correctement le bébé.
  2. Or, pour que ce bébé survive à la résonance maternelle, il faut que la frustration laisse place au désir.
  3. Lorsque l’enfant réel diffère de l’enfant imaginaire, il existe une blessure narcissique chez les parents qui peut compromettre le développement affectif entre parents et enfants.

Selon la constitution psychique des parents, blâmer le bébé peut être perçu à tort comme une solution, déclenchant cependant un rejet. En conséquence, la mère a du mal à trouver son identité maternelle chez l’enfant, ce qui entraîne une relation qui doit être re-signifiée.

MARSON, 2008) La maternité est une condition féminine qui porte encore aujourd’hui l’imaginaire collectif selon lequel chaque mère est dotée du sentiment d’altruisme et d’amour inconditionnel. Oui, beaucoup peuvent être en colère et querelleurs, mais ils seront généralement alertes et défendront leurs petits comme des lionnes.

C’est précisément pour cette raison que la période de gestation est entourée de soins et d’attentions destinés spécifiquement à cette mère et qui sauve des valeurs de sa propre ascendance humaine qui évoque la construction mythique du divin. On dit que les déesses, les reines et les héroïnes sont chargées de ce pouvoir divin lorsqu’elles donnent naissance, et dans la culture occidentale, ce potentiel est le plus fortement visible dans la grande mère Marie, qui a conçu Jésus.

(ABREU, 2021) Cette compréhension culturelle qui a traversé les siècles et les cultures est si présente qu’aujourd’hui encore, on entend couramment dire dans la vie de tous les jours : « peu importe ce qu’elle fait ; Elle est ta mère! » Ou, « une mère est une mère, et elle ne veut que votre meilleur ».

Une autre chose qui peut également être observée – par la population ordinaire et même par les professionnels de la région – dans les affaires judiciaires du tribunal de la famille dans lesquelles la mère est concrètement dénoncée pour violence et mauvais traitements effectifs et puissants contre l’enfant, et le père ou d’autres dénonciateurs tentent de préserver l’intégrité du mineur, c’est souvent l’apparition de la phrase : « l’enfant doit rester avec la mère et non avec le père ».

  1. Voir que peu importe les dommages physiques et psychologiques que cette femme cause à l’enfant, socialement elle continue d’être placée comme intouchable (même si elle ne l’est pas), et cela cause d’autres problèmes graves d’un large spectre.
  2. ABREU, 2021) Abreu et Melo (2022) renforcent cette compréhension d’un aspect spécifique comme faisant partie d’une construction sociale construite dans le patriarcat et renforcée au Ve siècle par saint Augustin selon laquelle chaque mère – le niveau supposé le plus élevé de la figure féminine entendue comme digne – devrait être vu comme un symbolisme de la Vierge Marie elle-même, car c’est la mise en forme de la femme immaculée, (presque) parfaite et supposée dépourvue de toute intention ou distorsion parallèle de mal qui pourrait blesser ou détruire les enfants.

De telles conceptions ont été unifiées avec les lois du droit romain – Corpus Juris Civilis ou le code de Justinien I -, imposées par Justinien I au Ve siècle, dans lesquelles la conduite sociale prévue par la loi était celle de l’obéissance et de la reproduction de la part de les femmes, comprises comme de simples procréatrices.

Ceci et d’autres conduites ajoutées ont renforcé cette conception d’une mère intouchable. Mais, pour comprendre tout ce processus sur le narcissisme, il faut d’abord se plonger dans la légende de Narcisse lui-même pour aboutir au trouble psychologique. Narciso era filho do deus do rio Cefiso e da ninfa Liríope.

Rege a lenda que era um jovem belíssimo, mas, extremamente orgulhoso, arrogante, vaidoso e insensível, e que desprezava todos que tentavam aproximar-se dele, inclusive as ninfas (e especificamente Eco, que na época foi castigada e só conseguia repetir as últimas palavras que ouvia de alguém).

Assim, elas pediram que os deuses dessem uma lição ao rapaz. Afrodite lançou-lhe o castigo de apaixonar-se por seu próprio reflexo nas águas do lago da ninfa Eco. Narciso passava todo tempo contemplando sua autoimagem e dizia « Você é lindo », sem perceber a presença de Eco, que repetia « Lindolindolindo ».

Narciso achava que a pessoa nas águas (ele mesmo) estava respondendo. Ele definhou diante de seu amor e acabou cometendo suicídio se jogando no lago e se afogando. Depois de sua morte, Afrodite o transformou na flor narciso. (OLIVEIRA e OLIVEIRA, 2010) Pour Freud (1980), la relation physique et psychique du nouveau-né avec ses soignants peut produire des compréhensions de l’impuissance qui se répercutent dans une profonde angoisse psychique et ont un impact sur les pulsions.

  1. Il a compris et nommé ce processus d’impuissance primaire, et il était aussi directement lié au narcissisme primaire de l’individu.
  2. L’impuissance secondaire viendrait comme une conséquence de cette angoisse, lui faisant revivre ce sentiment, déclenchant un narcissisme secondaire.
  3. Freud (2004, p.98) affirme qu’il ne s’agit « pas d’un état nouveau, mais, comme on le sait, de l’amplification et de l’explication d’un état qui existait déjà auparavant ».

Cet auteur différencie également la libido narcissique et objectale. Connue sous le nom d’amour de soi, la libido narcissique est inversement proportionnelle à la libido d’objet. Tandis que l’un augmente, l’autre diminue, donc, plus il y a d’amour objet (l’amour de l’autre), moins il y a d’amour en soi.

Plus il y a d’amour de soi, moins il y a d’amour d’objet. Par conséquent, l’état auto-érotique consomme la libido d’objet, et il ne reste donc plus assez de libido à investir dans l’objet aimé. L’inverse se produit également, car l’amour d’objet consomme la libido, ce qui fait que la posture narcissique du grand amour elle-même est ignorée.

Dalgalarrondo (2019) exprime que le narcissisme en tant que pathologie est compris comme l’amour de l’individu pour lui-même. Ceci est soutenu par plusieurs théoriciens tels que Freud (1980 ; 2004), Lacan (SAFATLE, 2007), Klein (1991 ; 1966 ; SEGAL, 1975), Winnicott (1983), Zimerman (2004) et Prado (2004).

Tous ces auteurs expliquent que, face à l’aggravation, le développement du trouble de la personnalité narcissique est un type de structure psychique – comme la pédophilie, le sadisme, la psychopathie, l’autisme, la schizophrénie, et autres -, et a des lectures de profil très particulières qui des niveaux de gravité encore présents.

D’autres, comme M. Mahler (1975 ; apud ZIMERMAN, 2004), s’accordent avec les savants déjà cités pour dire que le trouble apparaîtrait chez l’individu encore bébé, dans la phase de séparation et d’individuation, qui équivaut à l’émergence de la soi psychique.

(ABREU, 2021) Klein (1966 ; 1991 ; SEGAL, 1975) fait partie de ces chercheurs qui ont renforcé cette compréhension de l’individuation et a été le psychanalyste pionnier à travailler spécifiquement sur l’enfance, développant ainsi l’idée que le psychisme trouve son origine dans le lien de la mère avec le bébé.

Elle a également identifié que tous les points de la seconde topique (Ci, Moi et Surmoi) de Freud (1980 ; 2004) seraient présents chez l’individu dès son plus jeune âge, et seraient responsables du développement psychique précoce. Pour l’auteur, le Surmoi serait formé dès le début de la vie, et donc antérieur au Complexe d’Œdipe freudien.

  1. De plus, le Surmoi serait non seulement un censeur, mais potentiellement sadique et cruel.
  2. Ainsi, selon l’auteur, la position paranoïaque-schizoïde régularise les trois premiers mois de la vie et serait la démarcatrice durant cette période.
  3. Ainsi, et selon Klein (1966 ; 1991 ; SEGAL, 1975), l’enfant a d’abord une angoisse de persécution par rapport à la mère, c’est-à-dire qu’il a peur d’être agressé par son premier objet d’amour et comment se forme de représailles pour avoir hypothétiquement tenté de détruire le corps de cette mère.

L’enfant doit composer avec la relation entre le bon sein et le mauvais sein. Cela serait lié à des systèmes de récompense : quand elle tète bien, elle a le sein pour la nourrir ; ce serait le bon sein. Le mauvais sein est tout ce qui cause de l’angoisse et un sentiment de persécution.

Cela se produirait, par exemple, lorsque la mère allaite rapidement en raison d’un engagement ou de tout autre facteur. (ABREU, 2021; ABREU et MELO, 2022) Cette question de l’allaitement est extrêmement importante bilatéralement, mais pour l’enfant il sera fondamental de créer le lien affectif, de la même manière, comment ce lien serait interprété.

Et quand il s’agit d’allaiter, ce n’est pas nécessairement le sein physique de la mère, mais même le biberon. Ici, il peut être compris comme ce moment d’échange affectif dans lequel la personne qui s’occupe de l’enfant peut passer des minutes d’attention à l’enfant, et elle rend généralement la pareille en regardant et en passant sa main sur le visage et/ou le dos de la personne qui l’allaite (en sein ou biberon).

Un autre point important dans la formation du psychisme du bébé serait lié au moi (moi) se protégeant de l’angoisse avec le mécanisme de défense. Donc, pour Klein (1991 ; 1966 ; SEGAL, 1975), ce serait d’abord l’angoisse dépressive dans laquelle le je se sentirait coupable de la pulsion agressive, c’est-à-dire ce fragment dans lequel l’enfant éprouve de la colère contre l’objet aimé (la mère) essayant de le détruire, ce qui conduit au moment suivant de regret et de sentiment d’angoisse.

Comme deuxième facteur, il y aurait une augmentation de l’intégration avec la mère dans les bons et les mauvais aspects, renforçant la question du bon et du mauvais sein. Cela conduirait à la troisième pensée qu’à travers le mécanisme de défense, il y aurait une réparation de la douleur des fantasmes agressifs avec des objets aimés.

  1. Il y aurait ici une intégration affective, où l’enfant accepterait la mère et elle deviendrait vraiment réelle.
  2. Winnicott (1983 ; NEWMAN, 2003) est un autre auteur qui aborde la question du narcissisme, mais à la fois du point de vue de la mère et de l’enfant.
  3. Dans ses réflexions à travers la perspective des bébés, il constate qu’il y a une rupture traumatique de l’individu avec lui-même due à la rupture de sa confiance lors des soins à la mère, ce qu’il rejoint Klein (1966 ; 1991 ; SEGAL, 1975 ).

L’enfant aurait peur de l’anéantissement, et pour cela, il créerait un mécanisme de défense se tournant vers lui-même, donc, valorisant son Soi sans reconnaître l’autre et lui-même comme des individus indépendants, ce qui déclencherait le narcissisme chez cet enfant.

  1. Lorsque le narcissisme est présenté à travers le biais maternel, nous voyons cette mère qui a reçu une attention beaucoup plus forte pendant la période de gestation et s’est différenciée des autres moments de sa vie.
  2. Cela inciterait certaines de ces mères à transférer ce regard sur elles-mêmes, directement sur l’enfant, en construisant la perception qu’elles seraient un seul individu, bien qu’elles sachent qu’elles sont deux êtres.

(WINNICOTT, 1983; NEWMAN, 2003) Par conséquent, les troubles de la personnalité sont des troubles qui affectent gravement le comportement, mais divisés en trois blocs de différenciation par l’Organisation mondiale de la santé à travers la description des troubles de la personnalité et du comportement (CIM-10, 1993/2011).

Ils se présentent, par exemple, dans le trouble narcissique (ou trouble de la personnalité narcissique) et le trouble de la personnalité antisociale (ou psychopathie et sociopathie, comme on les appelle plus communément). Estes tipos de condição (Transtornos de Personalidade) abrangem padrões de comportamento profundamente arraigados e permanentes, manifestando-se como respostas inflexíveis a uma ampla série de situações pessoais e sociais.

Eles representam desvios extremos ou significativos do modo como o indivíduo médio, em uma dada cultura, percebe, pensa, sente e, particularmente, se relaciona com os outros. Tais padrões de comportamento e funcionamento psicológico. Eles estão freqüentemente, mas não sempre, associados a graus variados de angústia subjetiva e a problemas no funcionamento e desempenho sociais.

  1. CID-10, 1993/2011, p.196.
  2. Títulos de F60 a F69) Étant un geste nécessaire et commun pour le développement, le narcissisme est nécessaire pour que l’amour d’objet se produise ; le problème est précisément quand cela devient un désordre.
  3. Ferrari, Lopes et Picinini (2006) disent que lorsque l’enfant est aimé par ses parents et qu’ils remplissent la fonction affective-émotionnelle d’accueil, il est capable de réaliser le démembrement auto-érotique.
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Donc, pour faire de l’autre un objet aimé, il faut avoir été un objet aimé. Un sujet qui n’a pas été envahi par des investissements amoureux tout au long de son développement infantile est incapable de réaliser un démembrement auto-érotique, et donc peut ne pas être en mesure d’investir sa libido de manière objectale.

  • Avec cela, il n’est capable d’aimer que de façon narcissique.
  • Le je devient esclave de lui-même en tant qu’objet sexuel.
  • Ferrari, Lopes et Picinini (2006) expliquent que pendant la grossesse il y a un investissement narcissique surestimé de la femme enceinte par le fœtus.
  • Comme il est lié à une création de son propre corps, ce mouvement amène la femme enceinte à projeter son amour sur un fruit qui pourra devenir plus tard une extension d’elle-même.

Après la grossesse, dans le premier moment de la parentalité, la libido est vue à la fois comme objet et narcissique. Les deux mécanismes sont présents car c’est un objet qui est vu comme une extension des parents et en même temps qu’il est autonome. Au fur et à mesure que le bébé se développe, l’investissement objectal devient évident et est privilégié au détriment du narcissique parental.

  • FERRARI, PICININI, LOPES, 2006) Ici, nous pouvons sauver les explications de Zornig (2010) et Marson (2008), car elles sont analogues à la compréhension de Ferrari, Lopes et Picinini (2006).
  • Ces derniers auteurs affirment que si la femme enceinte a le bébé dans son corps, celui-ci est narcissiquement investi.

Mais, après l’accouchement, certaines mères peuvent avoir l’impression d’être castrées, puisque l’attention qui leur était auparavant consacrée ne s’applique plus qu’aux bébés. Lorsque les mères ne sont pas soignées avec dévouement, le bébé peut ne pas recevoir les soins d’objet nécessaires car ils ne sont pas investis libidinalement.

Cela peut se produire en raison de la frustration maternelle, qui ne voit plus le bébé comme une source de satisfaction narcissique et objectale. Si cette mère a déjà le marqueur du trouble de la personnalité narcissique auparavant, tout empire. Ainsi, le narcissisme maternel apparaît comme un état pathologique lorsque l’enfant est utilisé comme un objet instrument pour assouvir des frustrations personnelles.

De plus, au moment même de la naissance de l’enfant, l’attention que la mère recevait auparavant exclusivement passerait au bébé. Ainsi, cette femme qui développe le narcissisme maternel trouverait une autre motivation pour se faire remarquer à travers l’enfant, en projetant sa propre image sur le bébé au fur et à mesure qu’il grandit.

  1. Cela peut encore être renforcé dans le texte de Prado (2004), qui explique l’évolution de la situation et est associé dans la sévérité à la perversité morale.
  2. A perversão narcísica se apresenta então como um modo particular de se proteger dos conflitos internos, à custa do meio.
  3. Consiste na evitação do impacto promovido por sentimentos de luto, angústia, desilusão e separação, tratando de colocar ativamente sobre alguém as dores, as dificuldades e os conflitos vinculados àqueles sentimentos,

O referido autor propõe que as tarefas psíquicas repelidas pelo sujeito e que seu ego não tem condições de assumir, vão cair inevitavelmente sobre os ombros de um outro. Assim, a perversão narcísica é um modo particular de se proteger dos conflitos internos, fazendo-se valer à custa desse outro – ou de muitos outros, como pode ser o caso nas patologias sociais.

Racamier (op. Cit.) vai dizer que, para o perverso narcísico, não é que o outro não exista, ele existe, mas lhe é negado qualquer valor. (RACAMIER, 1988; apud PRADO, 2004, p.16) Cette projection d’eux-mêmes sur l’enfant peut être partiellement visible chez les mères qui habillent leurs filles exactement comme elles les portent, comme s’il s’agissait de prototypes à deux échelles : l’un grand et l’autre petit.

Un autre exemple, beaucoup plus aggravant, sont les concours Miss Mirim, très populaires aux États-Unis d’Amérique, dans lesquels des enfants à partir de 4 ans sont habillés, maquillés, parés et apprennent à poser et à agir comme des femmes adultes, sexualisant les filles qui devrait se préoccuper de simplement jouer.

  • Les filles qui, à 8 ans, reçoivent un traitement anti-rides et sont déjà obsédées par la chirurgie plastique.
  • Le comportement de ces mères montre une énorme frustration face à ce qu’elles n’ont jamais été, mais qui voient dans leurs filles leur image applaudie, louée et acclamée, comblant leurs aspirations et désirs refoulés au cours de leur vie, même aux dépens de ces enfants.

Il y a aussi le cas des mères qui se placent comme des femmes uniques dans les relations de leurs enfants (jeunes ou adultes), inculquant à ces hommes la perception large que le choix de la mère au détriment de leurs relations amoureuses relève de leur propre décision.

Ce comportement des narcissiques – femme ou homme, oui, ce dernier peut aussi se comporter de la même manière qu’un père, mais dans une moindre mesure – utiliser les autres comme miroirs pour assouvir leurs angoisses et frustrations est bien présent, car ils ont beaucoup peurs enracinées, dont le vieillissement et/ou l’abandon : la perception de la majesté est d’être (toujours) jeune et d’avoir quelqu’un à son service.

Dans la division des grades pathologiques, Zimerman (2004) les définit différemment comme « peau épaisse » et « peau fine ». Cependant, chaque narcissique « à peau épaisse » était auparavant « à peau fine », ce qui montre une évolution du tableau en l’absence de prise en charge psychothérapeutique.

  • Il faut aussi souligner que le narcissisme atteint les trois structures de la personnalité (névrose, psychose ou perversion) et des degrés divers, mais lorsqu’il est spécifiquement potentialisé comme trouble, c’est que le sujet est spécifiquement dans les perversions.
  • Narciso pele fina e de pele grossa,

Rosenfeld (1987) propôs uma classificação das pessoas narcisistas em dois tipos, que ele denomina como sendo os de « pele fina » – que são supersensíveis, altamente melindráveis e com uma extrema vulnerabilidade da sua autoestima, embora seja evidente que o papel de vítima lhes assegure a manutenção do poder por meio do recurso da fraqueza – e os narcisistas de « pele grossa » – que, pelo contrário, são arrogantes, em uma constante atitude defensivo-agressiva, permitindo pouca acessibilidade psicanalítica.

  • Na verdade, a experiência clínica ensina-nos que a pele grossa sempre está encobrindo, dissimulando e protegendo uma, subjacente, pele fina, enquanto, ao mesmo tempo, é justamente a pele fina que, para evitar as dores das velhas feridas narcisistas, constrói uma espessa cicatriz pele grossa.
  • ZIMERMAN, 2004, p.256-257) Cette perception utopique de soi à travers l’autre est également portée par Bion (1962 ; apud ZIMERMAN, 2004 ; apud ABREU, 2021) évoquant que le narcissique fuit la vérité, et donc, il se projette sur son objet cible, pour se protéger hors de le déni.

Ainsi, c’est même le profil aggravé qui refuse le plus systématiquement de suivre un traitement psychologique, et s’il le fait, il l’interrompt tout simplement et arrête d’aller aux séances dès qu’il commence à être confronté à lui-même. Un auteur qui aborde très ponctuellement la question de la mère narcissique est McBride (2009 ; 2011).

Extravagant-extraverti ( The Flamboyant-Extrovert ): se caractérise par une mère et une façade théâtrales. Cette femme qui est toujours heureuse et de bonne humeur, peut organiser et/ou participer à des fêtes et des événements, et qui publie actuellement des photos de ses enfants sur les réseaux sociaux en disant qu’elle aime intensément ses enfants, créant une façade d’être concerné et présent, Mais ce n’est pas comme ça, parce qu’elle ne se soucie pas de ses enfants. Son comportement est très similaire au profil secret du mal. L’Orienté vers l’Accomplissement ( The Accomplishment-Oriented) : c’est la mère encadrée dans l’exemple qui a été donné plus tôt à propos des petites filles américaines. Elles veulent des résultats publics de leurs enfants, qui peuvent démontrer leur mérite en tant que mère. Les titres et médailles dans des secteurs comme les études, le sport ou toute autre pratique du genre seraient le reflet de son effort maternel, puisque l’échec de l’enfant est inacceptable et impacte sur la réactivité basée sur la colère envers l’enfant. Psychosomatique ( The Psychosomatic ): est la mère qui recherche tout le temps l’agitation et l’attention simulant la maladie et la douleur, et même si elle a quelque chose, elle se présentera dans une souffrance constante et plus grande qu’elle ne l’est réellement. Si une autre personne semble réellement malade à proximité, cette mère formulera une plainte qui générera quelque chose de pire pour détourner l’attention sur elle-même. La toxicomane ( The Addicted) : elle sera mêlée à des substances addictives et à de l’alcool pour exiger une attention constante de la part de son enfant (le plus souvent adolescent ou adulte). Et quel que soit l’âge de l’enfant (même un enfant), son comportement est considéré comme narcissique, même lorsqu’il est sobre, car sa priorité est centrée sur la drogue. Méchant secret ( The Secretly Mean) : Son profil est très similaire à extravagant-extraverti. Elle a une façade de mère et d’épouse aimante et pro-enfant, et est généralement joyeuse et de bonne humeur avec les étrangers. Cependant, depuis la porte de la maison à l’intérieur, elle insulte, crie et/ou frappe constamment les enfants, ses punitions vont au-delà de la rationalité et elle oblige les enfants – même s’ils ont 4 ans – à nettoyer la maison à sa place comme s’il s’agissait d’adultes, en imputant des agressions physiques et psychologiques de toutes sortes. Elle se présente exactement comme quelqu’un d’équilibré à l’extérieur du foyer, mais déséquilibré à l’intérieur du foyer (ponctuel ou consécutif, cela peut varier), diluant cette perception aux tiers dans la justification comportementale d’« éducatrice stricte ». Les enfants la craignent, mais son comportement antagoniste laisse les enfants très confus, y compris une perception erronée de ce qu’est l’amour. ( The Emotionally Needy) : ici, c’est l’enfant (enfant ou adulte) qui s’occupe de la mère. C’est une femme qui dépasse le besoin par rapport aux autres profils narcissiques. C’est la soi-disant victime qui se met dans une posture de ne jamais pouvoir être laissée seule, exigeant beaucoup d’attention et travaillant comme sa parole fait loi, mais elle peut tenir un discours contraire affirmant qu’elle élève ses enfants pour le monde. Il peut le plus souvent être observé chez les mères qui interfèrent avec une constance déraisonnable et/ou gâchent toutes les relations de leurs enfants adolescents et adultes, quel que soit leur sexe, mais beaucoup plus évident avec celles du sexe masculin. (MCBRIDE, 2009; 2011)

On peut même pointer vers une typologie non présentée par McBride (2099 ; 2011), mais qui peut devenir un mélange et un déploiement de celles-ci, comme ce type d’agrégation est susceptible de se produire, voir d’autres typologies comme le trouble de la personnalité antisociale.

Il y a dans le narcissisme, par exemple, ces mères qui utilisent la maladie, les handicaps ou les malheurs de leurs enfants – dans ce dernier cas, en tant que victimes de violences sexuelles – pour recevoir les éloges de mères dévouées et fortes, et faisant de l’exposition de ces enfants un centre d’attention pour vous.

Pourtant, loin de la vue des tiers, cet amour soi-disant inconditionnel et concerné n’est en réalité qu’une façade, et recourant parfois à des pratiques d’abus dans la vie de tous les jours. Encore une fois, il est renforcé que nous ne faisons pas référence ici aux mères qui sont vraiment concernées et actives pour prendre soin de leurs enfants, et qui peuvent même éventuellement se sentir fatiguées ou en colère, mais nous citons un comportement constamment déformé qui est précipité comme un marqueur de trouble narcissique.

Il est à noter qu’en tant que mères, les personnes atteintes d’un trouble narcissique qui ont cette condition néfaste pour leurs enfants ne sont détectées que face à un bref contact avec une personne extérieure qui a accès d’une manière ou d’une autre à l’intimité familiale, ou à travers la coexistence de quelqu’un qui peuvent être témoins de telles actions et dissimulations comportementales.

Cette situation chaotique peut durer des années sans que personne à l’extérieur de la maison ne sache ce qui se passe ; même parce que, généralement, le partenaire du narcissique est également contraint (même subtilement) et manipulé au silence, ce qui peut également, selon les cas, être configuré comme une simple connivence de ce partenaire.

Il y a un facteur aggravant dans l’allongement temporel. Ces mères narcissiques peuvent un jour devenir grand-mères, et le processus a tendance à se répéter avec les petits-enfants. Dans la contemporanéité d’internet, c’est l’observation tangible et l’analyse comportementale, accompagnant certaines de ces femmes dans ces deux temps générationnels, par exemple, commercialisant l’image volontairement sensualisée des filles ou petites-filles, des filles de moins de 11 ans, en quête de commentaires élogieux et les éloges des personnes inscrites dans leurs profils de réseaux sociaux personnels.

Dans ce cas, il ne s’agit pas ici de la publication d’images courantes du quotidien, mais du marketing notoire des mineurs comme objet sexuel, comme s’il s’agissait d’une femme adulte dans des poses et des mimiques de séduction et invitant au sexe. Le comportement est extrêmement inquiétant et inconfortable, car il s’agit d’un leurre potentiel pour les prédateurs sexuels de mineurs, et pas loin des agresseurs sexuels intrafamiliaux et des violeurs fortement pointés du doigt par Abreu (2021).

Si, en tant que mères, ces femmes n’ont pas eu l’opportunité d’agir ainsi, exposant les mineures à leurs soins en tant que Lolitas, comme la technologie de l’époque ne supportait pas une expansion de soi avec de telles répercussions spatiales, de nos jours et dans le position de grands-parents, ce comportement pourrait être potentialisé.

Les enfants eux-mêmes comprennent parfois la manipulation de cette mère lorsqu’ils atteignent l’adolescence, mais selon le comportement de cette matriarche, elle rend la réaction de détachement de l’enfant irréalisable par des manœuvres, du chantage et/ou de la victimisation (qui, soit dit en passant, sont constants), mais qui passent inaperçu comme tel par le groupe familial.

  1. De plus, si le narcissique a d’autres comorbidités – comme la psychopathie et/ou le machiavélisme, par exemple -, l’effet est catastrophique.
  2. Ses dénégations de défense face à la confrontation en cas de dénonciation pour maltraitance de personnes à charge mineures dans des affaires judiciaires, sont présentées dans des documents préalablement assemblés (photos, vidéos et audios) que sa conduite est censée parfaite, pleine d’amour et de dévouement.

González (2015) apporte une réflexion sur les individus porteurs de la triade narcissisme, machiavélisme (ou personnalité manipulatrice) et psychopathie (ensemble ou isolés), aussi appelés par lui « personnalités sombres », et qui s’inscrit ici, même comme un parallèle de mieux compréhension.

Votre article est une analyse générale et se démarque des conditions pathologiques (aux niveaux primaire et secondaire, ce qui serait plus grave), restant dans la sphère subclinique. Selon l’auteur, ces images plus accentuées aident à comprendre les plus doux et les personnalités par elles-mêmes à un niveau comparatif.

Il utilise la psychopathie elle-même comme exemple de ces niveaux de sévérité : « Le primaire représente les aspects insensibles des attitudes des psychopathes, tandis que le secondaire constitue les aspects criminels et antisociaux de la psychopathie ».

(JONASON, LYON et BÉTHEL, 2014 ; apud GONZÁLEZ, 2015, p.255) Son article passe donc en revue la psychologie évolutionniste avec des fondements dans Darwin, et dans plusieurs auteurs dans la compréhension que certains individus possèdent ces « personnalités sombres qui peuvent prospérer en tant que parasites sociaux et que la théorie de l’évolution peut prédire ces sous-groupes de prédateurs » (FURNHAM ; RICHARDS et PAULHUS, 2013 ; apud GONZÁLEZ, 2015, p.255-256).

Cette perception est assez effrayante, mais en regardant à travers le prisme des personnes qui deviennent les cibles de ces sujets, la comparaison peut parfaitement convenir. L’auteur revient sur les informations selon lesquelles les individus qui composent spécifiquement cette triade, développent un mode de vie caractérisé par un manque de maîtrise de soi, tendant à avoir des relations affectives brèves – dont leurs relations sexuelles sont extrêmement rapides –, et leur égoïsme est latente.

De plus, González (2015) informe également que les personnes porteuses de machiavélisme et de narcissisme finiraient par être absorbées et acceptées plus inaperçues par les sociétés actuelles, précisément à cause de la culture de l’élimination rapide du point de vue social et anthropologique face à la société de consommation décrite par des auteurs tels que Zygmunt Bauman (2008a, 2008b, 2009), Mary Douglas et Baron Isherwood (2009) et d’autres, qui réfléchissent sur le monde contemporain.

Cet ensemble de comportements impulsés par un consumérisme extrapolé servirait de bouclier protecteur à ces deux personnalités primordiales (narcissisme et machiavélisme). Cependant, les traits de personnalité des psychopathes seraient plus évidents dans un cas isolé, et auraient plus de mal à passer inaperçus, ce qui pourrait écarter certaines conquêtes et partenaires comme cibles possibles.

Cependant, chacune de ces trois personnalités – même indépendamment, et, par conséquent, on peut imaginer les résultats de leur rassemblement dans un seul sujet – développerait des manières d’approcher et de tirer parti de leurs cibles potentielles, ce qui rend également ces personnalités très adaptables à environnements.

González (2015) apporte également la démystification selon laquelle seuls les individus très intelligents tendraient ou présenteraient des comportements de manipulation et d’exploitation sociale comme dans cette triade. Il évoque les recherches de O’Boyle et al,

  1. 2013 ; apud GONZÁLEZ, 2015) qui ont attesté qu’il y aurait un comportement compensatoire chez certains sujets présentant des troubles cognitifs, et justement en encourageant ces pratiques de manipulation.
  2. Selon González (2015, p.257), « () il y aurait une association positive entre la manipulation émotionnelle, mais non liée à l’intelligence émotionnelle ».

L’auteur soutient que les personnes ayant une intelligence émotionnelle vraiment élevée ont tendance à présenter plus souvent un caractère positif, affectueux, gentil et altruiste de grande gentillesse (GONZÁLEZ, 2015). D’autre part, les sujets qui ont réellement les soi-disant personnalités sombres – qui ajoutent la triade de la psychopathie, du narcissisme et du machiavélisme – peuvent utiliser leurs compétences d’intelligence émotionnelle dans la simulation pour manipuler d’autres personnes et l’utiliser à des fins malveillantes et désobligeantes nuire, y compris tromper et exploiter les autres.

L’auteur rapporte que la faible empathie est une caractéristique centrale de la psychopathie chez les hommes (PAULHUS et WILLIAMS, 2002 ; apud GONZÁLEZ, 2015) et du narcissisme chez les femmes (JONASON et al,2013 ; apud GONZÁLEZ, 2015), et donc ces demandes sont présentées différemment chez les hommes et les femmes.

Cette information est d’une importance primordiale lorsqu’elle croise le phénomène fondé sur les mères narcissiques. Cela signifie que lorsque les hommes et les femmes narcissiques sont nivelés, ces femmes ont des niveaux empathiques inférieurs à ceux des hommes atteints du même trouble.

Giammarco e Vernon (2014) argumentam que o maquiavelismo e a psicopatia são caracterizados pela vingança emocional. O maquiavelismo e a psicopatia também apresentavam baixa compaixão, baixa aceitação de perspectivas e baixa preocupação empática. Ao relacionar a Tríade com a empatia e a alexitimia (Jonason & Krause, 2013) descobriram que a psicopatia estava associada a empatia limitada geral, dificuldade em descrever sentimentos e pensamento voltado para o exterior.

O narcisismo foi associado a empatia limitada e dificuldade em identificar sentimentos afetivos, enquanto o maquiavelismo foi associado ao pensamento voltado para o exterior. Em outro estudo (Cairncross, Veselka, Schermer & Vernon, 2013), os resultados revelaram que a alexitimia estava associada positivamente com psicopatia e maquiavelismo, e negativamente associada com narcisismo.

Uma análise genética comportamental mostrou que as correlações fenotípicas foram atribuídas principalmente a fatores genéticos comuns e fatores ambientais comuns não compartilhados. (GONZÁLEZ, 2015, p.258. Tradução nossa) En plus de la limitation empathique, le narcissisme est également associé à une impulsivité fonctionnelle qui conduit l’individu à prendre plus de risques sociaux, par opposition à la psychopathie, qui se présente comme une impulsivité dysfonctionnelle due à une faible régulation, c’est-à-dire que le sujet devient plus réservé.

Le machiavélisme, en revanche, n’est lié à aucun type d’impulsivité (JONES et PAULHUS, 2011, 2009 ; apud GONZÁLEZ, 2015). Précisément à cause de cette impulsivité narcissique de se montrer socialement, les femmes atteintes de ce trouble ont tendance à ne pas rejeter la maternité – et le narcissisme s’intensifie pendant la grossesse, comme indiqué précédemment dans cet article –, notamment parce qu’il est directement en harmonie avec leurs désirs d’avoir un sujet perpétuel : les maris ne sont pas toujours pour toujours ; les enfants sont.

  • Pour l’auteur, dans le cas des femmes narcissiques devenues mères, le parent choisi et la procréation englobent un niveau spécifique de calcul de distinction sociale, un enfant spécifique pouvant également être compris comme un trophée d’attention dirigé vers cette femme.
  • Il y a une subtile dichotomie perceptive, car si certains veulent ce bébé comme objet de récompense, d’autres ne veulent en fait aucun enfant, mais malgré tout, ils accepteront cette posture d’ostentation filiale pour une raison qui fait sens pour eux en plus de celles qui ont déjà été décrites dans cet article.
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La petite subtilité des motivations du désir peut, en hypothèse, générer aussi la différence de posture dans la potentialisation des comportements destructeurs envers l’enfant. Black, Woodworth & Porter (2014) afirmam que personalidades sombrias têm maior probabilidade de perceber suas vítimas como desagradáveis, com baixa autoestima, muito neuróticas, deprimidas e ansiosas.

  1. Os psicopatas geralmente percebem seus alvos como menos pessoais, altamente neuróticos, deprimidos e ansiosos.
  2. Os maquiavélicos percebem seus alvos mais neuróticos, ansiosos e deprimidos.
  3. Finalmente, os narcisistas percebem seus objetivos como baixa abertura para novas experiências, conscientes, extrovertidos e altos em depressão.

(GONZÁLEZ, 2015, p.259. Tradução nossa) En accord avec les autres auteurs déjà cités dans cet article, González (2015) affirme que face à diverses études et recherches, on sait que les individus qui abritent l’une de ces trois personnalités sont pourvus d’une inhibition morale, c’est-à-dire qu’ils minimisent ou ne vous souciez d’aucun sens moral.

De plus, leur sens de la justice est faussé. Les traits du machiavélisme, associés à la psychopathie, apporteraient la probabilité d’un comportement violent au sujet. Ces deux personnalités et le narcissique (même séparé) se présentent socialement comme des individus séducteurs et attirants, et c’est précisément ce qui attire leurs cibles sexuelles.

Selon les chercheurs, des trois, celui qui a le plus grand pouvoir d’attraction est le narcissique, et pour présenter le profil psychologique de besoin d’un sujet plus longtemps que le machiavélique et le psychopathe (qui abandonnent plus facilement leurs conquêtes sexuelles).

  1. De plus, la triade utilise l’élimination constante des concurrents et des rivaux (surtout sexuels), soit par des moyens discourtois (machiavéliques et psychopathes), soit en éclipsant la supériorité (narcissiques), et ils sont généralement entourés par l’habitude de mentir.
  2. Ce sont des sujets qui suceront autant qu’ils le peuvent des tiers (particuliers ou même entreprises), mais qui donneront peu ou pas de retour.

Para Baughman, Jonason, Lyons e Vernon (2014), psicopatas e maquiavélicos estão ligados à propensão a mentir em diferentes contextos, incluindo relações sexuais e desonestidade acadêmica. Esses autores argumentam que os psicopatas experimentam mais emoções positivas relacionadas à mentira, e os maquiavélicos têm uma quantidade maior de esforço cognitivo associado ao engano.

Jonason, Lyons, Baughman & Vernon (2014) descobriram que psicopatas e maquiavélicos estavam ligados a contar mais mentiras; a psicopatia estava associada a contar mentiras sem motivo, e o maquiavelismo estava associado a contar mentiras inocentes. O narcisismo, por outro lado, estava ligado à mentira para ganho pessoal e à capacidade declarada de mentir.

Jonason, Wee, Li & Jackson (2014) estudaram interesses vocacionais em relacionados com as características da Tríade, e encontrou psicopatas estão mais interessados em carreiras realistas e práticas, narcisistas, carreiras artistas, empresários e socialistas, e maquiavélicos estão mais interessados em evitar carreiras do que envolvem cuidar dos outros.

  1. GONZÁLEZ, 2015, p.260.
  2. Tradução nossa) Ces personnalités sont encore constamment promues, en particulier à notre époque Internet contemporaine, et cela peut encore être renforcé par Bauman (2008a, 2008b, 2009).
  3. Lui et González (2015) soutiennent que même les psychopathes et les machiavéliques qui se gardaient auparavant plus réservés, se reconnaissent désormais en sécurité en utilisant l’écran comme bouclier de sécurité.

C’est précisément pour cette raison que les trois personnalités se sentent motivées pour interagir avec d’autres personnes via les réseaux sociaux afin de surveiller leurs cibles, en créant des relations d’interaction rapides et nouvelles, en déclarant tout type de pensée ou d’opinion hypothétique pouvant même favoriser l’agressivité, et aussi, en faisant preuve d’un faible maîtrise de soi.

Cependant, tout est camouflé par des comportements souvent non filtrés et sans limite de ce qui peut être fait sur internet. González (2015) complète catégoriquement que la triade a gagné de l’espace pour améliorer ses pratiques et intensifier ses personnalités sombres : elle évolue, mais pas d’un point de vue positif, mais d’un point de vue socialement négatif et dérangeant.

Pour tous ces facteurs, González (2015) apporte son souci de la formation de la personnalité depuis l’enfance, et cela oui, cela tombe inévitablement sur cette figure féminine atteinte de trouble narcissique en tant que parent sur lequel cet article se concentre.

Il explique précisément certains points soulevés dans les recherches sur l’origine de ces personnalités : Em relação ao cuidado à infância e à Tríade (Jonason, Lyons & Bethell, 2014), verificou-se que a baixa qualidade dos cuidados maternos leva ao maquiavelismo e aos aspectos do narcisismo, como pretensão / exploração e liderança / autoridade quando do apego seguro não ocorre.

O cuidado paterno de baixa qualidade leva à psicopatia secundária, e o cuidado paterno de alta qualidade tem sido associado à dimensão de pretensão / exploração do narcisismo. Por outro lado, na relação entre a teoria da mente e o apego (Riquelme, Henríquez & Álvarez, 2003), descobriu-se que o cuidado da infância tem um impacto importante no processo de mentalização.

  1. A teoria da mente aparece como conceito na obra de Premack & Woodruff (1978), definida como a capacidade de compreender, prever e explicar o comportamento humano em termos de estados mentais internos.
  2. Em estudos que relacionam a teoria da mente à Tríade (Stellwagen & Kerig, 2013), observou-se que nas crianças de sexta e sétima série o narcisismo está positivamente associado à teoria da mente, e que traços de insensibilidade, sem emoção, são negativos associado à teoria da mente.

Por outro lado, impulsividade e maquiavelismo não estariam relacionados à teoria da mente. (GONZÁLEZ, 2015, p.257. Tradução nossa) Et compléter par une réflexion : () ao revisar estudos que investigam o cuidado da infância e a Tríade (Jonason, Lyons & Bethell, 2014), foi sugerido que a qualidade do cuidado parental leva a padrões de apego que podem levar aos diferentes aspectos da Tríade, o que é um indicador importante que no início, o cuidado da infância por figuras significativas influencia o desenvolvimento dos traços da Tríade.

As evidências apresentadas, de uma perspectiva evolutiva, fornecem dados que permitem questionar a hipótese evolutiva de que os traços da Tríade seriam expressos ou transmitidos exclusivamente para fins reprodutivos. (GONZÁLEZ, 2015, p.262. Tradução nossa) La pertinence de l’article de González (2015) réfléchit sur la compréhension de la façon dont la personnalité narcissique, objet de cet article, se comporte pour atteindre ses cibles en vue d’une prétendue relation sexuelle et familiale ultérieure, créant ses propres mécanismes de renforcement et de socialisation.

Au vu de tout le contenu brièvement exposé, il convient également de présenter deux études de cas qui amènent des mères narcissiques et des résultats potentiellement traumatiques chez leurs enfants en conséquence de leurs postures.

Comment guérir d’un parent narcissique ?

Le thème du pervers narcissique intrigue, intéresse, interpelle. Mais peu d’études scientifiques existent encore sur le sujet. C’est pour cette raison que la spécialiste en développement personnel Julie Arcoulin s’est penchée sur l’écriture d’un livre. Elle a choisi l’angle des enfants victimes d’un parent pervers narcissique. Comment survivre aux parents toxiques ? Comment échapper à leur emprise ? Survivre aux parents toxiques, c’est un livre dur, mais remplit d’optimisme, qui se base sur les témoignages et l’analyse des victimes qui viennent la consulter. Subjectif, certes, mais au delà des constats, Julie Arcoulin apporte également les clés essentielles à la guérison pour vivre enfin sa vie d’adulte de manière épanouie. Un premier bouquin, pourquoi ce thème ? Un constat ? Un besoin d’aider ? La vie m’a envoyé en consultation des gens qui voulaient se libérer d’un/d’une pervers(e) narcissique. De fil en aiguille, j’ai commencé à organiser des conférences, des groupes de parole, des ateliers. J’ai constaté qu’un problème réel existait, que ce n’était pas un effet de mode comme on peut parfois l’imaginer. A côté de cela, j’ai toujours eu envie d’écrire. Le sujet s’est donc présenté un peu naturellement et tout est arrivé très vite. Mon objectif à travers ce livre, c’est d’aider un maximum de personnes qui se sentent concernées et de leur donner quelques pistes pour s’en sortir. Un thème à la mode ? Il est vrai qu’on en parle de plus en plus à travers les médias. Et c’est tant mieux. Il est important que les victimes puissent se reconnaître et s’en sortent. Mais il faut être vigilant avant de coller une étiquette à quelqu’un. Il n’existe pas d’études scientifiques car il est difficile de soumettre les pervers narcissiques à des observations. Et à travers les victimes, c’est délicat. Cela dit, ce problème concerne bien plus de personnes qu’on ne le pense. A qui s’adresse principalement ce livre ? Il s’adresse bien sûr aux adultes qui ont vécu une enfance avec un parent pervers narcissique. Mais également aux adultes qui ont un enfant avec un pervers narcissique, car il est très important de connaître l’attitude à adopter et comment aider son enfant. Aussi, ce livre s’adresse à tous les métiers qui tournent autour de l’aide (psychothérapeutes, psychiatres, médecins, éducateurs, avocats, juges, etc.) Il devrait être lu par ces professionnels pour une meilleure vision du sujet. En Belgique, j’ai pu constater que l’habit fait souvent le moine. Et que, par exemple, lorsqu’un père arrive à une convocation juridique vêtu de son uniforme de pompier ou autre, personne n’imaginerait qu’il ait pu faire du mal à un enfant. Et pourtant, cela arrive et bien plus qu’on ne peut l’imaginer. Le livre est subdivisé en trois parties, une volonté dès le départ ? Oui, cette structure m’est venue rapidement, c’était déjà très clair dans ma tête. La première partie se concentre sur la définition d’un pervers narcissique. J’y développe donc le phénomène d’emprise et à quel point c’est insidieux. Ensuite, j’ai voulu réaliser un état des conséquences du comportement du pervers narcissique sur un enfant devenu adulte. On trouve très peu de lecture de ce genre. Cet angle de vue est difficile à adopter car aucune étude scientifique n’a encore été élaborée. A travers les différentes confidences, les différents témoignages, j’ai pu compiler des traits communs à toutes les victimes d’un pervers narcissique. Quant à la troisième partie, il s’agit d’apporter des pistes pour s’en sortir lorsqu’on est la victime, mais aussi des outils à utiliser pour que le parent sain du couple puisse aider son enfant. Et justement, est-ce qu’on s’en sort ? Oui évidemment qu’on s’en sort. La première étape, c’est d’en prendre conscience. Ensuite, c’est de s’autoriser à refuser les mauvais traitements infligés. Et pour cela, il faut arriver à se positionner. Il est important de réussir à avoir de l’estime de soi, de guérir de ses blessures et de briser la croyance judéo-chrétienne qui dit qu’on doit tout à ses parents. Aussi, je suggère, pour une guérison plus rapide, un accompagnement avec un thérapeute. Ce livre peut secouer, surtout les personnes concernées de près. C’est certain que la lecture n’est pas forcément confortable. Mais pour éveiller les consciences, il faut donner des exemples forts. Maintenant, j’ai tenté de donner aussi de l’espoir, pour que les personnes qui lisent ce livre se disent : « on s’en sort, ça va aller ». Il est vrai que malgré un sujet qui est dur, on ressent beaucoup d’optimisme à travers l’écriture. C’est vraiment comme cela que j’ai essayé de l’écrire. Je ne voulais pas tendre vers le dramatique. Je suis une personne profondément positive et optimiste et c’est cela que j’ai cherché à faire transparaître à travers ce livre. Y-a-t-il plusieurs pervers narcissiques ou sont-ils tous pareils ? On peut dire en gros qu’il y a trois catégories de pervers narcissiques. Il y a ceux qui sont puissants, qui ont une vie remplie de responsabilités. Il y a ceux qui avaient cela, mais dont tout s’est effondré. Et puis, il y a les loosers, ceux qui n’ont rien et qui cherchent à se valoriser. On remarque aussi que c’est souvent lié à l’argent, au pouvoir. Et puis, il existe aussi différents degrés de perversité. Ils se situent je pense dans le passage à l’acte. Une dame était venue me confier que son mari avait mis le feu à leur habitation pour toucher l’assurance, ça allait donc très loin. Est-ce qu’on naît pervers narcissique ? Non, je ne pense pas. C’est plutôt une stratégie de survie qu’on met en place, certes mauvaise. Leur réalité leur est insupportable et parfois ils partent dans des histoires hallucinantes. D’autres ont été élevés par un parent pervers narcissique, c’est l’éducation reçue. Un pervers narcissique peut-il un jour guérir ? Non, en tout cas pas un pervers narcissique identitaire. Il ne guérira pas car il n’avouera jamais avoir un problème. Et s’il le fait, c’est pour manipuler de plus belle. C’est la structure de sa personnalité, on ne la changera pas. Maintenant, si le soucis n’est pas identitaire, comme pour un manipulateur élevé par un pervers narcissique et qui reproduit les comportements, il est possible de le recadrer. Quels sont les dégâts lorsqu’on devient adulte ? L’adulte qui a vécu avec un parent pervers narcissique n’a pas une bonne estime de lui, il a été dévalorisé, même de manière subtile. Son père ou sa mère ne l’a pas soutenu, encouragé, il/elle n’était pas structurant(e) car il/elle faisait passer ses besoins avant ceux de l’enfant. Après cela, il est difficile de se construire une identité, de connaître ses qualités, ses faiblesses, ses besoins, ses envies puisqu’il a été élevé pour être au service de son parent pervers narcissique (flatter son ego, prendre les responsabilités que le parent ne prend pas, lui « prêter » de l’argent, etc.). Comme l’amour inconditionnel n’existe pas, rien n’est jamais gratuit. L’enfant se retrouve donc dans la suradaptation, capable d’accepter n’importe quoi pour avoir l’impression d’être aimé. Le côté positif, c’est que cela en fait par la suite des adultes disponibles et à l’écoute des autres, mais toujours dans la soumission. On le ressent tout au long du livre, vous accordez une grande importance au « ce n’est pas de ta faute ! ». C’est très important de se le répéter. Ce n’est pas la victime qui provoque cela chez son bourreau. Le pervers narcissique est comme il est avec tout le monde et surtout avec les personnes qui lui sont intimes, car plus faciles à manipuler. -> « Survivre aux parents toxiques » de Julie Arcoulin chez City Editions, 233 p. -> Retrouvez Julie Arcoulin sur son site ©D.R

Comment prouver qu’un parent est toxique ?

‘Un parent toxique, c’est un parent qui a été dominateur, critique, méprisant, manipulateur ou plus simplement démissionnaire et incapable d’offrir le moindre soutien à son enfant. Ces parents ne sont pas forcément coupables de sévices ou d’abus sexuels’, définit au préalable la psychothérapeute.

Comment savoir si ma mère est manipulatrice ?

Les signes d’une mère toxique manipulatrice – ● Votre mère présente-t-elle quelques-uns des signes suivants ? – Incapable de poser des limites : permissive ou au contraire trop sévère, elle pose beaucoup d’interdits, ne fait pas confiance. – Jalouse, envieuse.

– Veut avoir raison, jusqu’à se réjouir de vos malheurs si elle les avait prédits « je te l’avais bien dit ! » – Se pose en victime pour qu’on la plaigne. – D éforme la réalité pour tenter d’obtenir ce qu’elle désire (elle exagère ses ressentis). – Souffle le chaud et le froid sur la relation : les enfants sont incertains, ils craignent ses réactions, ses réflexions.

Ce qui entraîne chez eux peurs et culpabilisation. – Hyper-exigeante, elle n’est jamais satisfaite, ne sait pas dire merci. Son temps de conjugaison préféré est le conditionnel « j’aurais préféré » ; « il aurait fallu » ; et surtout « TU aurais pu dû ».

– Elle donne surtout pour q u’on lui soit redevable : « avec tout ce que j’ai fait pour toi ! » ; « je t’ai donné tu me dois » ; « je me suis sacrifiée pour toi » ; « si j’avais su, je n’aurais pas donné » -Elle compare : ses enfants entre eux ou avec ceux des autres, qui sont ou font toujours mieux – Assène de fausses croyances, généralement rabaissantes « tu es nul », « tu as toujours été pénible », « ton père t’a abandonné », « tu ne réussiras jamais » Les quantificateurs universels (« jamais », « toujours ») sont volontiers utilisés dans le but d’amplifier les phénomènes (de sa victimisation et de la culpabilisation de l’enfant ).

– Instable émotionnellement (colère, cris, violence, impulsivité, angoisses ; elle a toujours mal quelque part), elle terrorise son enfant (jeune) et le fait culpabiliser lorsqu’il devient adulte. ● Vous venez de découvrir que votre mère est toxique et manipulatrice ? ☹ ● Réjouissez-vous : c’est la première étape pour s’en libérer 😊

Pourquoi je suis toujours en colère contre ma mère ?

Vous êtes en colère contre votre mère Vos réponses semblent indiquer que vous entretenez des relations plutôt orageuses avec votre mère. Il peut même vous arriver de lui raccrocher au nez tant elle vous exaspère. Vous pensez peut-être que trop de divergences vous opposent.

Il serait intéressant de bien cerner ce qui vous fait bondir dans ce qu’elle exprime. Si ce sont ses conseils incessants qui vous gênent, cherchez ce qu’ils éveillent comme émotions en vous. Avez-vous le sentiment qu’elle vous prend pour une petite fille incapable de décisions personnelles ? Si oui, réfléchissez bien : cette situation est-elle nouvelle ? Sans doute que non.

Il est possible que votre mère ait toujours pris l’habitude de prendre les décisions à votre place sans prendre en compte vos véritables aspirations. À force de vous voir imposer une multitude d’avis « meilleurs que les vôtres », vous avez pu intégrer une image dévalorisée de votre personne que vous combattez maintenant.

Quand ta mère te rejette ?

L’histoire de la mère en question – Dans le rejet d’une maman envers son enfant, plus particulièrement sa fille, se joue la propre histoire de la mère. Si celle-ci a été rejetée par sa propre mère lorsqu’elle était petite, elle peut alors être amenée à reproduire ce schéma avec ses propres enfants.

La mère peut au contraire avoir eu une maman hyper présente et extrêmement engagée à ses côtés. La peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas faire aussi bien que cette mère, en apparence si parfaite, peut alors provoquer chez elle un rejet de son enfant. La jalousie peut aussi être une cause chez certaines mères ayant peu confiance en elles.

En effet, elles peuvent envier leur fille et la rejeter pour se protéger. Les raisons sont diverses et souvent, c’est dans le passé de la mère que l’on trouve la racine de ce rejet pour son enfant. Mère Toxique Qui Se Victimise