Qui a dit les promesses rendent les fous joyeux ?
Les promesses rendent les couillons heureux.
Quelle a été la devise de Voltaire ?
Il prit pour sa devise: malheur est bon à quelque chose. Combien d’honnêtes gens dans le monde ont pu dire: malheur n’est bon à rien!
Quelle est la citation de Napoléon ?
‘Le meilleur moyen de tenir sa parole est de ne jamais la donner.’ ‘Il faut toujours se réserver le droit de rire le lendemain de ses idées de la veille.’ ‘L’avenir d’un enfant est l’oeuvre de sa mère.’ ‘Le mot de ‘vertu politique’ est un non-sens.’
Quelle est la plus belle citation de Voltaire ?
Citations : Voltaire
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François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778 – Pensées sur le gouvernement, 1752 François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778 – Poème sur la Loi Naturelle, 1756 François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778 – Correspondance, à Monsieur le marquis d’Argence de Dirac, 28 avril 1760 « Qu’est-ce que la tolérance ? C’est l’apanage de l’humanité.
Nous sommes tous pétris de faiblesses et d’erreurs ; pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c’est la première loi de la nature. » François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778 – Dictionnaire philosophique, 1764 « Tout homme naît avec un penchant assez violent pour la domination, la richesse et les plaisirs, et avec beaucoup de goût pour la paresse ; par conséquent tout homme voudrait avoir l’argent et les femmes ou les filles des autres, être leur maître, les assujettir à tous ses caprices, et ne rien faire, ou du moins ne faire que des choses très agréables.
Vous voyez bien qu’avec ces belles dispositions il est aussi impossible que les hommes soient égaux qu’il est impossible que deux prédicateurs ou deux professeurs de théologie ne soient pas jaloux l’un de l’autre. » François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778 – Dictionnaire philosophique, 1764 « Un citoyen de Londres me disait un jour : « C’est la nécessité qui fait lois, et la force les fait observer. » Je lui demandai si la force ne faisait pas aussi quelquefois des lois, et si Guillaume le Bâtard et le Conquérant ne leur avait pas donné des ordres sans faire de marché avec eux.
« Oui, dit-il, nous étions des boeufs alors ; Guillaume nous mit un joug, et nous fit marcher à coups d’aiguillon ; nous avons depuis été changés en hommes, mais les cornes nous sont restées, et nous frappons quiconque veut nous faire labourer pour lui, et non pas pour nous. » » François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778 – Dictionnaire philosophique, 1764 « Le fanatisme est à la superstition ce que le transport est à la fièvre, ce que la rage est à la colère.
Celui qui a des extases, des visions, qui prend des songes pour des réalités, et ses imaginations pour des prophéties, est un enthousiaste; celui qui soutient sa folie par le meurtre, est un fanatique. » François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778 – Dictionnaire philosophique, 1764 « Toute secte, en quelque genre que ce puisse être, est le ralliement du doute et de l’erreur.
Scotistes, thomistes, réaux, nominaux, papistes, calvinistes, molinistes, jansénistes ne sont que des noms de guerre. Il n’y a point de secte en géométrie ; on ne dit point un euclidien, un archimédien. Quand la vérité est évidente, il est impossible qu’il s’élève des partis et des factions. Jamais on n’a disputé s’il fait jour à midi. » François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778 – Dictionnaire philosophique, 1764 « Je pense avec vous que le fanatisme est un monstre mille fois plus dangereux que l’athéisme philosophique.
Spinoza n’a pas commis une seule mauvaise action : Chastel et Ravaillac, tous deux dévots, assassinèrent Henri IV. » François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778 – Dictionnaire philosophique, 1764
- « J’ai toujours remarqué que les grands chagrins étaient le fruit de notre cupidité effrénée. »
- « La politique a sa source dans la perversité plus que dans la grandeur de l’esprit humain. »
- « Une république n’est point fondée sur la vertu ; elle l’est sur l’ambition de chaque citoyen, qui contient l’ambition des autres. »
François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778 – L’Ingénu, 1767 François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778 – Le sottisier François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778 – Politique et législation « Le droit de dire et d’imprimer ce que nous pensons est le droit de tout homme libre, dont on ne saurait le priver sans exercer la tyrannie la plus odieuse.
Ce privilège nous est aussi essentiel que celui de nommer nos auditeurs et nos syndics, d’imposer des tributs, de décider de la guerre et de la paix ; et il serait déplaisant que ceux en qui réside la souveraineté ne pussent pas dire leur avis par écrit. » François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778 – Questions sur les miracles « Il est très vrai que, pour faire un puissant ministre, il ne faut qu’un esprit médiocre, du bon sens et de la fortune ; mais, pour être un bon ministre, il faut avoir pour passion dominante l’amour du bien public.
Le grand homme d’État est celui dont il reste de grands mouvements utiles à la patrie. » François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778 – Le Siècle de Louis XIV « Si vous voyez un banquier sauter par la fenêtre, n’hésitez pas. Sautez derrière lui ; vous pouvez être sûr qu’il y a quelques profits à prendre. » François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778
- « La franchise plaît, et non l’austérité. »
- « Le doute est un état mental désagréable, mais la certitude est ridicule. »
- « Ceux qui peuvent vous faire croire en des absurdités pourront vous faire commettre des atrocités. »
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François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778 François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778 François-Marie Arouet, dit Voltaire – 1694-1778 : Citations : Voltaire
Quels idées défend Voltaire ?
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Quelle est l’importance de l’œuvre de Voltaire dans l’Europe des Lumières ? 1. Un écrivain visionnaire Voltaire, qui se nommait en réalité François Marie Arouet, était un philosophe qui se servait principalement de petites histoires et de contes pour transmettre ses idées.
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Doc.1. Voltaire |
Voltaire dénonçait l’injustice sociale, l’intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire, Ses idées appartenaient à l’esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18 e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l’Homme contre l’obscurantisme et les persécutions.
- Voltaire participa également à la rédaction de l’ Encyclopédie de Diderot et il rédigea lui-même un Dictionnaire philosophique dans lequel il argumentait ses idées sur les principaux thèmes qui intéressaient les philosophes de son époque.2.
- Un ennemi de l’injustice La plus belle illustration de son combat contre l’intolérance et l’injustice fut l’affaire Calas,
Un négociant calviniste de Toulouse, Jean Calas, avait été exécuté pour l’assassinat de son fils. Or, il n’avait pas commis ce crime et tous les éléments montraient que les autorités et l’opinion s’étaient acharnées sur cet homme parce qu’il était protestant,
- D’après leurs accusations, Jean Calas n’aurait pas supporté que son fils se convertisse au catholicisme et l’aurait tué pour cette raison.
- Voltaire dénonça avec violence la persécution catholique contre les protestants et réussit à prouver l’erreur judiciaire,3.
- Une inspiration révolutionnaire Les idées et les œuvres de Voltaire ont pu se diffuser dans toute l’Europe que ce soit parfois avec l’accord ou souvent contre le gré du monarque.
La notoriété de Voltaire lui permit de voyager en Europe. Voltaire essaya même d’influencer certains rois comme Frédéric II de Prusse ou Catherine II en Russie pour en faire des despotes éclairés, c’est-à-dire des souverains qui règnent en appliquant les idées des Lumières et en favorisant le développement des sciences et des arts.
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Doc.2. Frédéric II de Prusse rendant visite à Voltaire |
Ses idées ne furent pas toujours acceptées et il fut souvent obligé de s’exiler. En effet, Voltaire critiquait les lettres de cachet par lesquelles le roi envoyait sans jugement à la Bastille, ou ailleurs, toute personne dont il avait à se plaindre. Cette critique de l’autorité royale qui constituait le fondement de la monarchie absolue apporta plus tard une réelle inspiration aux révolutionnaires de 1789 qui voulaient une monarchie constitutionnelle et un monarque éclairé comme l’avait rêvé Voltaire.
- L’essentiel Défenseur d’une civilisation de progrès, ses combats pour la justice, la tolérance et la liberté valurent à Voltaire une immense renommée dans l’Europe du 18 e siècle.
- Il a laissé une œuvre gigantesque constituée de lettres, de contes et même d’un dictionnaire philosophique.
- Voltaire apporta une contribution importante à la nouvelle vision du monde que les Lumières défendaient.
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Qui Voltaire défend T-IL ?
Voltaire et la religion Voltaire s’est illustré par sa lutte contre le fanatisme religieux et la persécution des innocents condamnés. Comme l’a écrit Vladimir Korolenko, «Voltaire a fait un travail remarquable – il s’est fait le défenseur d’une personne injustement condamnée Sans parler de tant de préjugés sombres qu’il a anéantis, cette défense obstinée d’une affaire qui semblait sans espoir représente un véritable exploit.
- Il a compris qu’un homme doit être avant tout humain.
- Ce qui est primordial, c’est la justice».
- Cette assertion est d’autant plus remarquable que Korolenko prit lui-même la défense des innocents condamnés.
- L’«ermite» de Ferney n’était pas du tout partisan du principe de la séparation de l’Église et de l’État.
Voltaire. Traité sur la tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas., 1763. Page de titre. Voltaire a estimé que l’État devrait avoir une religion officielle, les autres devant seulement être tolérées. Il lutte cependant contre la persécution des mécréants et des croyants d’autres religions, à commencer par les protestants.
Voltaire combat pour la défense des victimes du fanatisme religieux. La bibliothèque de Voltaire contient maints documents sur ces affaires, en particulier les célèbres affaires de Calas et du chevalier de La Barre et d’Etallonde. Le protestant Jean Calas (1698–1762) fut accusé du meurtre de son fils Marc-Antoine, prétendument parce que celui-ci voulait se convertir au catholicisme : il s’était en fait suicidé.
Calas fut condamné à mort et exécuté le 10 mars 1762. En avril 1762, Voltaire commence son action pour la révision du jugement. En 1765, grâce à ses efforts, Jean Calas fut proclamé innocent à titre posthume et sa famille libérée des persécutions. Dans le cadre de cette affaire, Voltaire a rédigé le Traité sur la tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas, dont un exemplaire est conservé à la Bibliothèque de Voltaire (BV 5-197).
Parmi les manuscrits de Voltaire, nous trouvons une lettre à son notaire Laleu, dont le texte parle de lui-même (BV 5–240, t. XIII, f.225): « Je vous prie monsieur d’avoir la bonté de vouloir bien donner six louis d’or pour mon compte à madame Calas afin de l’aider un peu à poursuivre la juste réparation qu’on doit à la mémoire de son mari.
Je ne crois pas que vous ayez de l’ argent à moy, mais vous me ferez un vrai plaisir d’ avancer cette petite somme. Je me flatte qu’il se trouvera des cœurs généreux qui aideront cette déplorable famille.
Votre très humble et très obéissant serviteur Voltaire», Au verso de la feuille figure le reçu de la veuve Calas, «J’ai reçu de M. de Lale, secrétaire du roi, notaire, la somme de cent quarante-quatre livres, soit six louis, dans lesquels je remets un récépissé à Paris le dix mai 1763 La veuve de Calas».
Le sixième volume des manuscrits contient L’histoire de mes malheurs, une lettre à Voltaire de Mlle de Brou, la cousine du chevalier de La Barre ainsi qu’une copie de l’acte d’accusation contre d’Etallonde. Le chevalier de la Barre et son ami d’Etallonde furent accusés d’avoir profané un crucifix et commis des actes impies et blasphématoires.
- Lors d’une perquisition, on trouva chez La Barre des livres licencieux, ainsi que le Dictionnaire philosophique de Voltaire.
- D’Etallonde s’enfuit, tandis que la Barre et un troisième accusé, Moisnel, furent appréhendés.
- La Barre, bien qu’il n’eût été prouvé coupable que de blasphèmes (et non de sacrilège), fut soumis à la «question extraordinaire» (la torture) et exécuté (on lui coupa la tête et ensuite son corps fut jeté au bûcher).
Voltaire essaya, sans succès, d’obtenir la réhabilitation de La Barre mais il parvint à arracher aux persécutions Jacques d’Etallonde. À cette affaire sont consacrés la Relation de la mort du chevalier de La Barre, écrite par Voltaire sous le nom de l’avocat Cassin, et Le Cri du sang innocent, écrit sous le nom de d’Etallonde et dont un exemplaire imprimé est conservé dans le volume VI des manuscrits de la bibliothèque de Voltaire.
Voltaire. Le cri du sang innocent.1775. Page de titre. La bibliothèque de Voltaire comporte ainsi tout à la fois des livres sacrés, des œuvres théologiques, des ouvrages sur l’histoire des religions, des écrits athées et déistes, et une vaste collection de documents présentant le combat de Voltaire pour défendre les victimes du fanatisme religieux et de l’arbitraire judiciaire.
Ils révèlent son intérêt pour la question religieuse. Paradoxalement Voltaire affirme la nécessité de la croyance en Dieu et le danger des religions établies, trop souvent enclines à la superstition, à l’intolérance et à la barbarie. «Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer», mais le culte de ce Dieu doit incliner les hommes à la tolérance et non au fanatisme.
Quelle est la citation la plus célèbre au monde ?
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Quels sont les derniers mots de Napoléon ?
Le 5 mai, à 4 h du matin, il prononce avec peine ses derniers mots : « À la tête de l’armée. » À moins que ce ne soit : « France mon fils armée » On l’entend à peine avant qu’il ne plonge dans le coma.
Quel est la citation de Platon ?
‘Les hommes ne veulent pas ce qu’ils font, mais ce en vue de quoi ils font ce qu’ils font.’ ‘L’homme est la mesure de toute chose.’ ‘Les yeux de l’esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser.’ ‘La nécessité est la mère de l’invention.’
Quelle est la citation de Montesquieu ?
Citations de Montesquieu –
Il ne faut toucher aux lois que d’une main tremblante. Montesquieu La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent ; et si un citoyen pouvait faire ce qu’elles défendent, il n’aurait plus de liberté, parce que les autres auraient tout de même ce pouvoir. Montesquieu Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. Montesquieu Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires. Montesquieu La justice consiste à mesurer la peine et la faute, et l’extrême justice est une injure. Montesquieu Un empire fondé sur les armes a besoin de se soutenir par les armes. Montesquieu Quand on veut gouverner les hommes, il ne faut pas les chasser devant soi ; il faut les faire suivre. Montesquieu Quand dans un royaume il y a plus d’avantage à faire sa cour qu’à faire son devoir, tout est perdu. Montesquieu Sitôt que les hommes sont en société, ils perdent le sentiment de leur faiblesse ; l’égalité, qui était entre eux, cesse, et l’état de guerre commence. Montesquieu La justice élève sa voix ; mais elle a peine à se faire entendre dans le tumulte des passions. Montesquieu Les lois qui font périr un homme sur la déposition d’un seul témoin sont fatales à la liberté. Montesquieu La loi, en général, est la raison humaine, en tant qu’elle gouverne tous les peuples de la terre. Montesquieu Les lois ne doivent point être subtiles : elles sont faites pour des gens de médiocre entendement. Montesquieu Il y a des criminels que le magistrat punit, d’autres qu’il corrige. Montesquieu Dictionnaire réalisé par le – Droit de l’informatique
: Site d’information juridique
Quelle est la citation de Jean-jacques Rousseau ?
‘Quand je paye une dette c’ est un devoir que je remplis ; quand je fais un don c’ est un plaisir que je me donne.’ ‘Quiconque veut être libre l’ est en effet.’ ‘Se faire sa propre opinion, n’ est déjà plus un comportement d’esclave.’ ‘L’homme tire le bien qu’il fait de son coeur, non de sa bourse.’
Pourquoi Voltaire est un auteur engagé ?
L’anticléricalisme – L’écrivain engagé qu’est Voltaire est bien connu pour son combat contre l’intolérance religieuse ; quoique déiste, il reste, par nature, férocement anticlérical. Son expression » l’Infâme » qui désigne la religion a été exhumée de ses derniers écrits personnels, après son décès.
Voltaire (Carnets personnels) Il faut séparer toute espèce de religion de toute espèce de gouvernement. Dans son combat contre la religion, il ne s’agit pas tant pour Voltaire de mener bataille en faveur d’un idéal abstrait, que d’influer sur les débats juridiques de son temps. Pour en parler, l’écrivain André Versaille, biographe de Voltaire, est l’invité de Jean Lebrun dans l’émission Voltaire et la religion.
Voici un montage de quelques minutes, réalisé à partir du film franco-suisse, Voltaire et l’Affaire Calas, réalisé par Francis Reusser et écrit par Alain Moreau en 2007, avec Claude Rich dans le rôle de Voltaire. André Versaille C’est l’un des premiers qui va écrire une histoire universelle chaque fois qu’il aborde une question, il l’aborde par un biais qui nous la rend tout à fait actuelle.
Qu’est-ce que Voltaire critique ?
Il y critique le fanatisme religieux et les superstitions et prône la tolérance entre les religions.
Pourquoi Voltaire et Rousseau sont ennemis ?
Ils s’opposent à propos de la société et de la religion. Voltaire croit à l’échange, au progrès quantitatif, garant du progrès moral. Rousseau s’inquiète d’une société fondée sur la course au profit et au chiffre ; il récuse la confusion de l’augmentation et du progrès.
Quel est l’objectif principal de Voltaire ?
De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies (‘Zaïre’, ‘La mort de César’) et, avec moins de succès, des comédies (‘Nanine’).
Quelles sont les valeurs de Voltaire ?
Ses idées – Voltaire a plaidé pour la tolérance et l’égalité, et contre le fanatisme et la noblesse. Pendant toute sa vie il a lutté contre l’injustice et l’intolérance. En effet, Voltaire s’est battu pour la tolérance, il a utilisé Dieu pour dire qu’il faut se respecter même si nous sommes différents.
- Il a dit que les hommes ne sont pas nés pour se haïr mais pour s’aider mutuellement.
- Il a aussi dit que tous les hommes sont frères.
- Il a lutté pour l’ Égalité, il dit que tout les hommes naissent et meurent égaux.
- Il a combattu contre le fanatisme en critiquant les personnes qui mettent trop en valeur Dieu et qui rabaisse le reste de la populations.
Il s’est aussi battu contre la Noblesse car il trouve que les nobles sont plus avantageux comparer au autres. Il trouve que les paysans ne doivent pas être considérés comme des êtres inférieurs. Et il pense que les nobles pourraient payés plus de taxes que les pauvres.
- Par exemple, il protège la famille Calas en se mêlant de leur affaire : En 1761, Marc-Antoine Calas est retrouvé pendu.
- On accuse son père qui est protestant, de l’avoir tué.
- Il est donc condamné à mourir torturé sur la roue.
- Après un long combat, aidé par un réseau d’informateurs, il réussit à le réhabiliter (innocenter).
Cette histoire montre bien que Voltaire est tolérant. Les idées de Voltaire remette en cause l’ordre établie. En effet, Voltaire était pour la tolérance et l’égalité, et contre le fanatisme et la noblesse. Il critiquait la société : il était contre l’état divisé en trois parties, contre la monarchie absolue.
Qui est Louis Fortin citation ?
« Lorsqu’on jette des petits rayons de bonheur dans la vie d’autrui, l’éclat finit toujours par rejaillir sur soi »
Qui a dit L’amour est aveugle le mariage lui rend la vue ?
Origine – On attribue souvent le proverbe à Platon (philosophe grec, 427-348 av.J.-C) car il écrit dans Les lois : « Celui qui aime s’aveugle sur ce qu’il aime ». On aurait pourtant tort de donner aux mots de Platon le sens que le proverbe a pris car, dans ce texte, le philosophe parle en réalité de l’amour-propre en tant que source d’erreur.
- Voir le texte de Platon « Mais pour la plupart des hommes, le plus grand des défauts est un défaut inné, que chacun se pardonne et dont il ne cherche pas du tout à se défaire ; c’est ce qu’on appelle l’amour-propre, amour qui est, dit-on, naturel, légitime et nécessaire.
- Il n’en est pas moins vrai que, lorsqu’on le porte à l’excès, il est toujours la source de toutes sortes d’erreurs ; car celui qui aime s’aveugle sur ce qu’il aime et il juge mal le juste, le bien et l’honnête, parce qu’il croit devoir préférer son intérêt à la vérité.
Chacun doit donc se garder de trop s’aimer lui-même et rechercher ceux qui valent mieux que lui, sans y voir aucune honte. » L’emprunt de ce proverbe à Platon reste pourtant plausible. La peinture de la Renaissance a en effet souvent représenté Cupidon, le dieu romain de l’amour, par un jeune homme aux yeux bandés.
- Or, à la même époque, on redécouvrait les philosophes grecs et Platon.
- Les peintres, en aveuglant « l’amour », se seraient donc emparés de la formule de Platon pour l’appliquer à la célèbre figure de la mythologie romaine.
- Ce faisant, ils ont en tout cas sûrement contribué à propager le proverbe.
- Quelques siècles plus tard, Voltaire écrira dans sa Correspondance à Étienne-Noël Damilaville : « Ce n’est pas l’amour qu’il fallait peindre aveugle, c’est l’amour-propre.
» (1765) En 1799, Georg C. Lichtenberg (philosophe & physicien allemand) s’en empare à son tour. Il propose l’aphorisme L’amour est aveugle, mais le mariage lui rend la vue. Les dictionnaires du XIXe ne le répertorieront pas toujours sous sa forme actuelle En savoir plus « L’amour et la fortune sont aveugles » est répertorié en 1750 dans le Dictionnaire des proverbes François, et des façons de parler comiques, burlesques et familières, d’André Joseph Panckoucke.
En 1828, Charles de Méry insère la formule telle que nous la connaissons dans son Histoire générale des proverbes françai s. Il relate l’anecdote suivante : « Un capitaine, causant avec une hôtesse qu’il trouvait à son gré, s’avisa, pour lui faire connaître le dessein qu’il avait de goûter ses faveurs, de se mettre un quadruple sur l’un des yeux et de la regarder de l’autre.
La donzelle, comprenant fort bien un langage auquel elle était sans doute fort accoutumée : Monsieur, lui dit-elle, l’amour n’est pas borgne, il est aveugle.
Qui a dit plus on est de fous plus on rit ?
Il a notamment été popularisé au début du XIX e siècle par la chanson festive éponyme d’ Armand Gouffé, qui l’utilise en refrain.
Pourquoi Dit-on que le proverbe en Afrique est une parole forte ?
La résolution des conflits dans les sociétés traditionnelles du Togo : importance des palabres et des proverbes.
- Par DJONOUKOU KOSSI Tata (lomé, novembre 2009)
- Les médiateurs et les anciens, à l’occasion d’un procès et dans leurs interventions tiennent ou aime d’interminables palabres, en usant des proverbes.
- Quelle fonction sociale jouent les palabres et les proverbes ?
Les palabres sont une forme et un canal de communication sociale, et surtout de recherche de conciliation et d’accord entre les antagonistes. Ils font parfois discours sans arrêt pour arriver à faire entendre la raison ou pour concilier l’inconciliable.
- Les palabres sont des moments, des lieux, des règles, des canaux sociaux, des règles de bienséances et des codes de la parole (la parole tenue et la parole retenue).
- Comme le suggère un proverbe Ewe le ‘’chien ne met pas bas en public » pour signifier que selon les circonstances la parole est retenue.
Dans ces moments, on puise dans le capital littéraire quotidien et ésotérique en faisant appel à des devinettes, à des mythes, à des contes, à des antécédents pour rappeler les usages ancestraux, les us et coutumes, les cas de figures (réels ou imaginaires) les comparaisons.
Tout cela pour cultiver la paix. Et les proverbes viennent comme d’excellents raccourcis dans ces moments pour jeter la lumière, pour aller le plus rapidement possible à la vérité, à la vérité vraie pour forcer l’adhésion, bref, l’accord. Les proverbes sont le résultat d’une expérience prouvée, d’une intelligence exercée et souveraine, d’une vérité indépassable, bref de la sagesse.
C’est l’expression éloquente de l’ésotérisme du connaître et du savoir. Exemple de proverbe Gangan (Préfecture de l’Oti) : « Une seule main ne peut cerner le tronc du baobab ». Ce proverbe est déclaré pour signifier que lors d’un procès, une seule tête, une seule personne ne peut juger et prononcer le verdict.
Ainsi, quand une affaire est portée en jugement, cela nécessite la mise en commun des intelligences et des incertitudes des uns et des autres pour en juger et trancher. Ce conseil s’adresse aussi au chef traditionnel qui ne peut et ne doit pas se croire assez suffisant et intelligent pour prononcer seul en verdict.
Les proverbes et les palabres ont une fonction multidimensionnelle. Fonction sociale Les palabres et surtout les proverbes ont une fonction sociale. En effet ils ont une vertu pédagogique, un rôle moralisateur, une fonction cathartique, idéologique. Il y a surtout une économie du savoir.
En effet, on retrouve un peu ici, certaines descriptions durkheimiennes de l’effervescence collective de la vie en société. Les anthropologues sociaux parlent de ces moments durant lesquels les enjeux sociaux apparaissent bien comme lieu de socialisation nécessaire à l’autoreproduction et la reconduction du procès de la société.
Il y a une utilité, en ce sens que cela constitue un véritable système de référence. Il y a surtout une phénoménologie langagière, en ce sens qu’au fond de chaque mot on assiste à l’autopsie de la société. On met l’accent sur une certaine éthique et la nécessité de la solidarité sociale tandis que, les déviations et les vices sont dénoncés.
- Intérêt pédagogique Il y a dans les proverbes et les palabres un exercice d’intelligence destiné à stimuler, à aiguiser la sagacité de l’esprit et à saisir le symbolisme d’une figure.
- Ici, par une cure didactique on apprend à prévenir le rapport entre les mots et à saisir derrière les mots, des significations profondes.
C’est une économie de savoir qui ménage le maître et oblige l’élève à chercher et surtout à trouver seul. Fonction moralisatrice On sait que généralement en Afrique et dans les sociétés à moralité, les mots agissent sur les hommes et la société comme de puissants freins.
Ici les proverbes et les palabres contiennent une grammaire éthique pour guider les hommes en vue d’une correction morale. On apprend à conjuguer la vie de la société en suivant les règles de la grammaire éthique en vigueur dans la communauté avec des ‘’majuscules ancestrales ». Moral et moralisation sont là avec une base mythique ou religieuse pour porter l’individu vers une ‘’conscience réflexive » avec un feed back qui pourrait traduire éloquemment l’impact culturel et la fonction sociale de ces instruments de régulation sociale.
Implication cathartique Proverbes et palabres sont des véritables saturnales qui offrent l’occasion de dire la vérité. Il y a purification et libération de l’âme en permettant le défoulement surtout par les applications des relations à plaisanterie.