Que Faire DUne Personne AgéE Qui Perd La Tete?

Comment se comporter avec une personne âgée qui perd la tête ?

Commencez par une interaction positive –

Placez-vous en face de la personne, positionnez-vous au même niveau, établissez un contact visuel et restez immobile pour qu’elle puisse se concentrer sur vous. Réduisez les distractions. Amenez la personne dans un endroit calme si c’est possible. Cela peut être rassurant et l’aider à mieux vous comprendre. Restez calme et soyez patient. Évitez le langage corporel qui donne l’impression que vous êtes frustré ou agacé, comme soupirer ou croiser les bras. Les personnes atteintes de démence peuvent être sensibles aux signaux non verbaux. Prêtez attention à leurs comportements et langage corporel. Cela peut vous en dire long sur ce qu’elles ressentent. Respectez leur espace personnel.

Comment se comporter face à une personne qui perd la mémoire ?

Placez-vous face à lui et à sa hauteur. Assurez-vous qu’il vous regarde et que vous avez son attention avant de lui parler. Aidez-le à mieux vous comprendre et à participer Utilisez un ton de voix doux, calme et rassurant.

Comment savoir si une personne fait de la démence ?

Difficulté à se faire comprendre – Certaines personnes atteintes de démence peuvent parler facilement et longuement. D’autres peuvent avoir de plus en plus de difficultés à communiquer leurs pensées. Il s’agit de l’aphasie expressive, dont les symptômes peuvent être les suivants :

omettre des mots dans une phrase avoir de la difficulté à prononcer certains sons ou mots substituer des sons ou des mots qui ne sont pas adaptés utiliser un langage de base (p. ex. des phrases courtes et simples)

Si une personne atteinte de démence ne se souvient pas des noms de personnes ou d’objets familiers, elle pourrait :

les décrire utiliser un synonyme utiliser un mot qui a une consonance similaire, mais qui n’est pas exact

Comment prendre en charge les personnes âgées souffrant de troubles cognitifs ?

Quels traitements ? – Avant d’envisager la prise d’un traitement médicamenteux, les médecins conseillent généralement à leurs patients d’adopter une hygiène de vie irréprochable. Cela passe, bien entendu, par une activité physique régulière, mais également par le suivi d’un régime alimentaire bon pour la santé, diversifié, riche en vitamines, oligo-éléments et sels minéraux.

  1. Pour ce qui est des traitements médicaux, il revient à chaque médecin d’opter pour la stratégie la plus adaptée à son patient.
  2. Pour les troubles cognitifs légers chez la personne âgée, le ginkgo biloba et l’hyderzine font partie des traitements les plus souvent préconisés.
  3. Afin de sécuriser la personne âgée au quotidien, un équipement de est recommandé.

: Troubles cognitifs de la personne âgée : que faire ? Quand s’inquiéter ?

Comment faire revenir la mémoire à quelqu’un ?

La perte de mémoire peut être un symptôme de dysfonctionnement cérébral. Il s’agit de l’une des raisons les plus fréquentes de consultation médicale des personnes, particulièrement des personnes âgées. Les membres de la famille remarquent et signalent parfois la perte de mémoire.

La mémoire à court terme renferme une petite quantité d’informations dont une personne a besoin temporairement, comme une liste de courses. La mémoire à long terme, comme son nom l’indique, mémorise des souvenirs (comme le nom du lycée de la personne) pendant longtemps.

La mémoire à court terme et la mémoire à long terme sont stockées dans différentes parties du cerveau. La mémoire à long terme est stockée dans de nombreuses zones du cerveau. Une partie du cerveau (l’hippocampe) aide à trier les nouvelles informations et les associer à des informations similaires déjà stockées dans le cerveau.

Troubles de ma mémoire liés à l’âge (les plus fréquents) Déficit cognitif léger Démence Dépression

Les troubles de la mémoire liés à l’âge (appelés atteinte de la mémoire liée à l’âge) désignent le déclin léger et normal de la fonction cérébrale qui se produit avec l’âge. La plupart des personnes âgées ont certains problèmes de mémoire. La remémoration des souvenirs des nouvelles choses, comme le nom du nouveau voisin ou de l’utilisation d’un nouveau logiciel informatique, prend plus de temps.

Les personnes âgées doivent également se répéter plus souvent les nouveaux souvenirs pour être mémorisés. Les personnes présentant ce type de perte de mémoire oublient occasionnellement les choses, comme l’endroit où elles ont laissé leurs clés de voiture. Mais pour elles, contrairement aux personnes démentes, la capacité à accomplir des activités quotidiennes ou à penser n’est pas altérée.

Au bout d’un moment, ces personnes retrouvent en général la mémoire, bien que parfois trop tard. Ce type de perte de mémoire n’est pas un signe de démence ou de maladie d’Alzheimer précoce. Troubles cognitifs légers est un terme imprécis utilisé pour décrire une altération de la fonction cognitive qui n’est pas suffisamment sévère pour affecter les activités quotidiennes.

La perte de mémoire est souvent le symptôme le plus évident. Les souvenirs sont en réalité perdus, et non simplement lents à récupérer, comme cela se produit chez les personnes présentant des troubles de la mémoire liés à l’âge. Les personnes présentant des troubles cognitifs légers ont des difficultés à se rappeler des conversations récentes et peuvent oublier des rendez-vous ou des événements sociaux importants, mais elles se souviennent généralement des événements passés.

L’attention et la capacité à accomplir des activités quotidiennes ne sont pas touchées. Cependant, jusqu’à la moitié des personnes présentant des troubles cognitifs légers développent une démence dans les 3 ans.

Présenter des difficultés à se souvenir comment faire les choses qu’elles ont faites maintes fois auparavant et comment se rendre dans des lieux auxquels elles se rendaient souvent. Ne plus pouvoir faire des choses qui nécessitent de nombreuses étapes, comme suivre une recette. Oublier de payer leurs factures ou d’aller à des rendez-vous. Oublier d’éteindre la cuisinière, de fermer la maison à clé lorsqu’elles partent, ou de s’occuper des enfants à leur charge.

Au début de la démence, les personnes peuvent être conscientes de leur perte de mémoire. Cependant, au fur et à mesure que la démence progresse, contrairement aux personnes présentant des modifications de la mémoire liées à l’âge, elles n’ont pas conscience de la perte de mémoire, et nient souvent ce problème.

  • Trouver les mots justes, nommer les objets, comprendre le langage, et réaliser, planifier et organiser des activités quotidiennes devient de plus en plus difficile.
  • Les personnes démentes deviennent finalement désorientées, ne sachant pas quelle heure il est ou même en quelle année nous sommes.
  • Leur personnalité peut changer.

Elles deviennent plus irritables, anxieuses, paranoïaques, inflexibles ou perturbatrices. Certaines conditions qui augmentent le risque de troubles cardiaques ou vasculaires (comme une hypertension, des taux élevés de cholestérol, et le diabète) semblent augmenter le risque de démence.

  • La dépression Dépression Une brève discussion sur le trouble de deuil prolongé.
  • La dépression consiste en un sentiment de tristesse et/ou une perte d’intérêt ou de plaisir pour les activités habituelles ; elle devient.
  • En apprendre davantage peut provoquer un type de perte de mémoire (appelé pseudodémence) qui ressemble à une perte de mémoire due à la démence.

La démence provoque également fréquemment une dépression. Il est par conséquent difficile de déterminer si une démence ou une dépression est la cause de la perte de mémoire. Cependant, les personnes présentant une perte de mémoire due à une dépression, contrairement à celles présentant une démence, sont conscientes de leur perte de mémoire et s’en plaignent.

  1. Elles oublient également rarement des événements actuels importants ou des sujets personnels et en général elles ont d’autres symptômes, comme une grande tristesse, des problèmes de sommeil (trop peu ou trop), une morosité ou une perte d’appétit.
  2. Le stress peut perturber la formation de la mémoire et le rappel de la mémoire, en partie en inquiétant les personnes et en les empêchant de se concentrer sur autre chose.

Cependant, dans certaines circonstances, particulièrement lorsque le stress est léger ou modéré et ne dure pas longtemps, il peut favoriser la mémoire. De nombreux troubles peuvent provoquer une détérioration de la fonction cognitive qui ressemble à la démence.

Certains de ces troubles peuvent être guéris avec un traitement. À savoir : Dans le syndrome confusionnel Syndrome confusionnel Le syndrome confusionnel est un trouble soudain, fluctuant et en général réversible de la fonction cognitive. Il est caractérisé par une incapacité à prêter attention, une désorientation, une.

en apprendre davantage, la mémoire est touchée, mais la perte de mémoire n’est pas le symptôme le plus visible. Les personnes présentant un syndrome confusionnel sont plutôt confuses, désorientées et incohérentes. Un sevrage alcoolique sévère (delirium tremens), une infection du sang grave (septicémie), un manque d’oxygène (comme pour une pneumonie), et de nombreux autres troubles peuvent provoquer un syndrome confusionnel, comme la prise de drogues illégales.

Difficulté à accomplir les activités quotidiennes habituelles Difficulté à se concentrer et fluctuation du niveau de conscience (symptômes qui évoquent le syndrome confusionnel) Symptômes de dépression (tels que perte d’appétit, idées suicidaires, troubles du sommeil et ralentissement de la parole et de l’activité générale)

Les personnes avec des signes avant-coureurs doivent consulter un médecin. Elles doivent consulter un médecin immédiatement si elles

Ne peuvent pas se concentrer et semblent très confuses, distraites et désorientées ; symptômes qui évoquent un syndrome confusionnel Se sentent dépressives et pensent à se faire du mal Ont d’autres symptômes qui évoquent un problème lié au système nerveux, comme des céphalées, une difficulté à utiliser ou comprendre le langage, un manque de dynamisme, des problèmes de vision ou des vertiges

Les personnes qui présentent pas de signes avant-coureurs mais qui sont préoccupées par leur mémoire ou ont des difficultés à accomplir les activités quotidiennes de base doivent appeler un médecin. Le médecin peut déterminer la rapidité de consultation d’après d’autres symptômes qu’elles ont et la gravité des symptômes.

Quels types de choses la personne oublie (par exemple, si la personne oublie des mots ou des noms ou se perd) Quand les problèmes de mémoire ont-ils commencé Si la perte de mémoire s’aggrave De quelle manière la perte de mémoire touche la capacité de la personne à fonctionner au travail et à la maison

Les médecins demandent également si la personne a d’autres symptômes, comme des difficultés à utiliser ou comprendre le langage et des changements dans les habitudes alimentaires ou du sommeil ou de l’humeur. Ils se renseignent sur toutes les maladies dont la personne a souffert et sur les médicaments et les drogues que la personne prend (y compris les drogues à usage récréatif ou les drogues illégales, les médicaments en vente libre et les compléments alimentaires) pour vérifier les éventuelles causes.

Le médecin interroge également la personne sur d’éventuelles habitudes alimentaires extraordinaires. Les informations sur l’éducation, les emplois et les activités sociales de la personne peuvent aider les médecins à mieux évaluer la fonction cognitive antérieure de la personne et évaluer la gravité du problème.

Les médecins demandent si un membre de la famille a eu une démence ou des troubles cognitifs légers précoces.

Orientation dans le temps, l’espace et de la personne : Donner la date d’aujourd’hui et le lieu où elles se trouvent Attention : Répéter une courte liste de mots. Concentration : Épeler « monde » à l’envers ou répéter leur numéro de téléphone à l’endroit, puis à l’envers. Mémoire à court terme : Se souvenir de la courte liste de mots après plusieurs minutes. Mémoire à long terme : Répondre aux questions sur le passé lointain. Utilisation du langage : Nommer des objets communs et des parties de l’organisme et lire, écrire et répéter certaines phrases. Capacité à comprendre les rapports spatiaux : Copier des structures élémentaires et complexes (par ex., en utilisant des cubes de construction) et dessiner un objet, tel qu’une horloge, un cube ou une maison.

Ce test évalue également la pensée abstraite, la compréhension, la capacité à respecter des ordres et résoudre des problèmes mathématiques, la conscience de la maladie, et l’humeur. Les médecins peuvent déterminer en général si la cause est des changements liés à l’âge, des troubles cognitifs légers ou une démence précoce selon le type de perte de mémoire et les symptômes qui l’accompagnent. Cependant, lorsque le diagnostic est incertain, des tests neuropsychologiques peuvent apporter davantage d’informations.

Ce test est identique au test de l’état mental sauf qu’il est beaucoup plus détaillé. L’ensemble des examens peut prendre plusieurs heures. Ces tests doivent être donnés par un psychologue ou un psychiatre formé et agréé, spécialisé en perte de mémoire. Ces tests ne peuvent pas être aussi utiles chez des personnes de plus de 65 ans.

Si les médecins suspectent une démence ou trouvent toute anomalie au cours de l’examen neurologique, ils pratiquent en général une imagerie par résonance magnétique (IRM) ou, si l’IRM n’est pas possible, une tomodensitométrie (TDM) pour vérifier les anomalies comme une tumeur cérébrale, une hydrocéphalie à pression normale, une lésion due à un traumatisme crânien et un AVC.

  • Les médecins peuvent également réaliser des examens sanguins pour mesurer les niveaux de vitamine B12 et des hormones thyroïdiennes afin de déterminer si une carence en vitamine B12 ou un trouble de la thyroïde pourrait être la cause de la perte de mémoire.
  • Ces troubles sont des causes réversibles de perte de mémoire.

Des mesures de santé générales sont souvent recommandées pour les personnes qui s’inquiètent d’une perte de mémoire :

Faisant du sport régulièrement Avoir un bon régime alimentaire avec beaucoup de fruits et légumes Dormir suffisamment Ne pas fumer Consommer de l’alcool avec modération Participer à des activités sociales et intellectuellement stimulantes Faire des bilans de santé réguliers Éviter des taux élevés de stress Se protéger la tête pour ne pas se blesser

Ces mesures, avec le contrôle de la pression artérielle, des taux de cholestérol et des taux de sucre dans le sang ont également tendance à réduire le risque de maladies cardiaques et vasculaires. Certaines preuves suggèrent qu’elles peuvent réduire le risque de démence, mais cet effet n’a pas été prouvé. Certains experts recommandent ce qui suit :

Apprendre de nouvelles choses (comme une nouvelle langue ou un nouvel instrument de musique) Faire des exercices mentaux (comme mémoriser des listes, faire des mots croisés ou jouer aux échecs, au bridge ou à d’autres jeux de stratégie) Lecture Travailler sur ordinateur Faire des activités manuelles (comme le tricot et le patchwork)

Ces activités peuvent aider à conserver ou améliorer la fonction cognitive, sans doute parce qu’elles renforcent les connexions entre les nerfs. Le renforcement des connexions nerveuses aide les personnes à retarder le déclin de la fonction cognitive qui se traduit par des changements dans le cerveau et qui aident ensuite à compenser ce déclin.

  1. Pour la démence, des médicaments appelés inhibiteurs de la cholinestérase Médicaments qui peuvent améliorer la fonction cognitive La démence est un déclin lent et progressif des fonctions cognitives avec une altération du système mnésique, de la pensée, du jugement et de l’apprentissage.
  2. En général, les symptômes comprennent.

en apprendre davantage (comme le donépézil, la galantamine et la rivastigmine) peuvent être utilisés, en particulier chez les personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer Traitements La maladie d’Alzheimer est un déclin progressif et irrémédiable du fonctionnement cognitif, caractérisé par la dégénérescence du tissu cérébral, avec une perte des cellules nerveuses, l’accumulation.

  1. En apprendre davantage ou de la démence à corps de Lewy Traitement La démence à corps de Lewy est une perte progressive de la fonction cognitive caractérisée par le développement de corps de Lewy dans les cellules nerveuses.
  2. La démence de la maladie de Parkinson.
  3. En apprendre davantage,
  4. Ces médicaments peuvent temporairement et légèrement améliorer la fonction cognitive, y compris la mémoire, chez certaines personnes.

Un type différent de médicament, la mémantine, peut également aider et peut être utilisé avec un inhibiteur de la cholinestérase. L’aducanumab est un nouveau médicament utilisé pour traiter la maladie d’Alzheimer. Cependant, de nombreux spécialistes ne sont pas d’accord sur les personnes qui devraient utiliser ce médicament, ni même sur le fait de l’utiliser tout court.

Un déficit cognitif léger peut être traité par donépézil. Ce médicament peut temporairement améliorer la mémoire, mais les bénéfices semblent être légers. Aucun autre médicament n’a montré d’utilité. Si la perte de mémoire est relativement sévère ou les membres de la famille sont préoccupés par la sécurité de la personne, le domicile de la personne peut être évalué par des ergothérapeutes et des kinésithérapeutes.

Ils peuvent recommander des manières de prévenir les chutes et les accidents et peuvent suggérer des mesures de précaution, comme cacher les couteaux, débrancher la cuisinière, et prendre les clés de voiture. Un environnement favorable a les caractéristiques suivantes :

L’orientation est souvent renforcée (par exemple, par de grands calendriers et des horloges). L’atmosphère est gaie et enjouée. Une routine régulière est mise en place. Des modes de stimulation (par exemple, télévision ou radio) et des activités agréables sont disponibles.

Finalement, la personne peut avoir besoin d’une aide ménagère ou d’une aide de soins de santé à domicile ou peut avoir besoin de déménager dans une maison de plain-pied, dans un centre de vie avec services de soutien ou un établissement de soins spécialisés.

  • Avec l’âge, la plupart des personnes ont des problèmes de mémoire.
  • En général, la perte de mémoire est provoquée par des modifications cérébrales normales induites par le vieillissement et ne conduit pas à la démence.
  • La compréhension de ces modifications peut réduire l’anxiété et donc aider les personnes âgées à s’adapter et à compenser.
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Cependant, environ 14 à 18 % des personnes de plus de 70 ans présentent des troubles cognitifs légers. La démence touche

Environ 1 % des personnes âgées de 60 à 64 ans 3 % des personnes âgées de 65 à 74 ans Pratiquement 15 % des personnes âgées de 75 à 79 ans Environ 25 % des personnes âgées de 80 à 84 ans 30 à 50 % des personnes âgées de plus de 85 ans 60 à 80 % des résidents âgés des maisons de retraite

Des stratégies qui peuvent aider les personnes à faire face à un déclin de la mémoire sont

Faire des listes Tenir un calendrier détaillé Établir des rituels Associer ou relier de nouvelles informations aux informations déjà connues, comme associer le nom d’une nouvelle personne au nom d’une star de cinéma Répéter les informations, par exemple répéter le nom d’une nouvelle personne plusieurs fois Se concentrer sur une seule chose à la fois Améliorer les capacités d’organisation, comme ranger au même endroit les objets fréquemment utilisés comme les clés de voiture

S’assurer que les personnes peuvent entendre et voir peut les aider à discuter avec d’autres personnes et à participer à des activités sociales. Cette participation aide les personnes à garder confiance en elles-mêmes et améliore la fonction cognitive.

La perte de mémoire et la peur de la démence sont des sources fréquentes d’inquiétudes chez les personnes âgées. En général, la perte de mémoire est induite par des modifications cérébrales normales liées à l’âge, qui ralentissent légèrement les fonctions mentales mais ne les altèrent pas de façon importante. La perte de mémoire due à une démence perturbe généralement la capacité à accomplir des activités quotidiennes et s’aggrave progressivement. Les personnes qui sont conscientes de leur perte de mémoire peuvent ne pas souffrir de démence. Les médecins peuvent en général identifier la cause d’après les résultats de l’examen, des tests par imagerie (comme une IRM ou une TDM), et d’autres tests, y compris les tests formels de la fonction cognitive. Avoir une bonne hygiène de vie, rester mentalement actif et participer à des activités sociales peut aider à conserver une fonction cognitive ou à retarder son déclin. Utiliser des listes et d’autres aides à la mémoire, se concentrer sur une seule chose à la fois et s’organiser peut aider les personnes âgées à s’adapter aux troubles de la mémoire liés à l’âge. Des médicaments appelés inhibiteurs de la cholinestérase (tels que le donépézil) peuvent aider la mémoire, en particulier si les personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de la démence à corps de Lewy, et le donépézil peut aider les personnes présentant un déficit cognitif léger.

Alzheimer’s Association (Association contre la maladie d’Alzheimer) : Ce site Internet dispose d’informations sur la démence en général et sur la maladie d’Alzheimer (telles que statistiques, causes, facteurs de risque, symptômes et signes précoces, options de soins et soins quotidiens d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer). Il comprend également des astuces pour améliorer la santé cérébrale et des liens vers des groupes de soutien et des ressources locales.

Comment commence la démence chez une personne âgée ?

Les symptômes – Les symptômes de la démence sénile sont de quatre ordres :

Les troubles de la mémoire : la mémoire récente est la plus affectée. La personne âgée est parfois incapable de se souvenir si elle a déjeuné, mais elle peut réciter une poésie apprise à l’école six décennies plus tôt. Les troubles du langage : la personne âgée a de la difficulté à énoncer certains mots, ou à formuler des phrases longues. Les troubles de l’attention : la personne âgée a de plus en plus de mal à se concentrer sur une tâche, une conversation. Les troubles de la perception : le sens moral de la personne âgée est dégradé. Elle ne réussit plus à savoir ce qui est « bien » ou « mal », ce qui est licite ou illicite. C’est ainsi que des personnes âgées atteintes de démence sénile peuvent se promener nues, ou peu vêtues, dans la rue sans en ressentir la moindre honte, ou voler des marchandises dans un magasin sans comprendre ce qu’on leur reproche.

Quand une personne âgée répète toujours la même chose ?

Pourquoi une personne atteinte d’Alzheimer a-t-elle tendance à toujours répéter la même chose ? – En plus de la perte de mémoire à court terme, les comportements répétitifs peuvent être déclenchés par le stress, l’anxiété, la frustration, l’inconfort ou la peur.

  • Une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou d’une démence est souvent incertaine de ce qui se passe autour d’elle, de l’endroit où elle se trouve, de l’heure ou de la date du jour.
  • Ce sont des sentiments assez déstabilisants.
  • Aussi, lorsqu’elle se sent mal à l’aise ou si elle souffre, elle peut ne pas être en mesure d’exprimer clairement ses besoins.

Ainsi, lorsque votre proche âgé répète sans cesse la même chose, il ne le fait pas nécessairement parce qu’il veut une réponse. Ou plutôt, la réponse en elle-même n’est pas une finalité. Il s’agit la plupart du temps de l’expression d’une angoisse plus profonde et votre parent cherche simplement à être rassuré.

Comment réagir face à une personne confuse ?

C’est l’ accompagner par un regard bienveillant, une écoute active, un toucher apaisant, une tonalité de voix calme et rassurante. C’est laisser les émotions et les sentiments s’exprimer et essayer de comprendre ce que la personne veut nous dire, trouver un sens à ce qui n’en a pas pour nous.

Est-ce que les troubles cognitifs se soignent ?

Lutter contre la déficience cognitive – Dans certaines situations, il est possible de traiter et de guérir un trouble cognitif. Dans le cas d’une démence en revanche, on ne peut que ralentir le processus de dégénérescence. On constate toutefois qu’une déficience cognitive légère peut précéder l’apparition de la démence.

D’où l’importance de déceler les troubles rapidement afin de freiner la progression de la maladie. Certains traitements permettent en effet d’atténuer les symptômes et d’améliorer la qualité de vie des malades atteints d’une pathologie neurodégénérative. Ils sont toutefois inefficaces pour les stopper ou les guérir.

Aussi, pour prévenir et anticiper le risque d’apparition de troubles, plusieurs recommandations sont de mises. L’adoption d’une bonne hygiène de vie –alimentation saine, qualité du sommeil, modérer l’alcool, éviter le tabac– ainsi qu’un suivi de santé rigoureux –contrôler et traiter hypertension, cholestérol, diabète – se révèlent essentiels.

Exercer une activité physique régulière permettrait aussi, selon une étude américaine récente, de lutter contre la chute des performances cognitives. Une autre étude publiée dans la revue Neurology en juillet 2019 a également permis de confirmer l’ efficacité de l‘exercice de tout type d’activité de stimulation mentale pour retarder le déclin cognitif lié à l’âge,

L’enquête s’est penchée sur le cas de 2 000 personnes âgées de 78 ans en moyenne, exemptes de troubles cognitifs légers. Pratiquer des activités ludiques –jeux de société, de réflexion, de cartes– et maintenir un lien social –sortir avec des amis, aller au cinéma– aurait en effet un impact positif sur la bonne santé cérébrale.

Plus encore, le nombre d’activités pratiquées diminuerait d’autant plus le risque de développer une déficience cognitive légère. Ainsi, les personnes pratiquant deux activités verraient ce risque réduit de 28 % et jusqu’à 56 % pour l’exercice de trois ou quatre activités. L’usage régulier d’un l’ordinateur entre 50 et 65 ans réduirait également de 48 % le risque de déficience cognitive légère et de 30 % à partir de 66 ans.

Pour être en bonne santé, maintenir une vie sociale riche et multiplier les activités est plus que jamais recommandé. Besoin d’aide ? Comparez les offres d’aide à domicile

Comment calmer une crise de démence sénile ?

4. L’inscrire à une ou des activités physiques – La pratique d’une activité physique régulière (ex : marche à pied, gymnastique douce, danse, jardinage, ) sera très utile pour ralentir l’apparition de certains symptômes de la démence sénile. D’un point de vue cérébral, la pratique d’une activité physique permettra à votre proche de travailler ses fonctions mentales comme sa mémoire, son attention, sa concentration mais aussi sa capacité à coordonner ses mouvements.

  1. D’ailleurs, des études scientifiques ont montré que la pratique d’une activité physique régulière (environ 30 minutes par jour) entraînait la formation de nouveaux neurones au sein du cerveau.
  2. Les exercices physiques permettront également à votre proche de stimuler sa circulation sanguine et réduire son risque de développer des caillots de sang pouvant être à l’origine d’une phlébite ou d’un accident vasculaire cérébral (AVC), par exemple.

Comme votre proche bougera, il limitera également son risque de faire des escarres. Enfin, la pratique d’une activité physique lui permettra de réduire ses troubles du sommeil et d’avoir envie d’adopter une meilleure hygiène de vie : moins de consommation d’aliments gras, sucrés mais aussi de tabac ou d’alcool, par exemple.

Où placer une personne atteinte de démence ?

Les départements de soins infirmiers et de personnes mentalement fragiles sont situés dans les hôpitaux gériatriques et les instituts d’hospitalisation sous l’autorité et la supervision du Ministère de la santé.

Quelle est la différence entre la maladie d’Alzheimer et la démence sénile ?

Sénilité et démence – Commençons donc par ce que l’on nomme la sénilité. Les tissus et organes dégénèrent progressivement, conduisant donc au déclin de ces capacités — au point que la personne concernée se retrouve handicapée dans l’exécution de ses tâches quotidiennes.

  • De la même manière qu’il est normal que notre corps s’affaiblisse et que l’on ne soit plus en mesure de réaliser des exploits athlétiques à 80 ans, il n’y a rien de surprenant à avoir des oublis ponctuels ou à peiner à se concentrer à cet âge.
  • En revanche, c’est lorsqu’une personne ne parvient plus ne serait-ce qu’à se déplacer, ou présente une amnésie régulière, que la situation prend un caractère pathologique.

Comme mentionné plus haut, la sénilité désignerait donc plutôt un état, causé par une forme de démence. Il en existe plusieurs types :

celle pure et dégénérative, qui concerne environ 30 % des personnes ; celle vasculaire (20 %) ; celle mixte, qui mélange ces deux formes de sénilité (50 %).

Alors que les autres formes de démence sont neurodégénératives puisqu’elles sont liées à la mort de cellules dans notre cerveau (et donc à la perte des facultés de celui-ci), la démence vasculaire est liée à l’atteinte des vaisseaux sanguins au sein de ce dernier.

On distingue également les cas d’évolution légère, modérée, et sévère. Quoi qu’il en soit, la démence est une pathologie dégénérative, qui ne fait donc que s’empirer avec le temps. On peut au mieux espérer en mitiger les symptômes. La maladie d’Alzheimer est donc bien une forme de démence sénile, mais cette dernière englobe tout un ensemble d’autres pathologies.

Parmi les autres types de démence, on dénombre la démence à corps de Lewy ou la démence frontotemporale, mais cette liste n’est pas exhaustive. La confusion vient du caractère particulièrement répandu de la maladie d’Alzheimer parmi les formes de démence.

  • Elles-mêmes sont très courantes passé un certain âge : on estime qu’un tiers des personnes de plus de 85 ans en sont atteintes.
  • Alzheimer est en outre la seule à ne pas se manifester dès le début avec des troubles moteurs (là où inversement, on a mis du temps à identifier la maladie de Parkinson comme une démence et non un simple trouble moteur, puisque le déroulé est dans ce cas de figure inversé), ce qui peut conduire à un diagnostic tardif, et à une « sénilité » simplement liée à l’âge avancé.

Si la vieillesse est un facteur aggravant dans le développement d’une forme de démence, il existe des personnes jeunes atteintes d’Alzheimer (ou d’autres pathologies) et des centenaires n’ayant pas perdu un brin de leur vivacité. Ce sont la loterie génétique et les conditions environnementales qui semblent jouer un rôle dans cela.

Pourquoi les personnes âgées voient des hallucinations ?

Hallucinations visuelles chez les personnes âgées : que faire ? Publié le 15 janvier 2022 Les hallucinations visuelles chez les personnes âgées peuvent être source d’anxiété, de repli sur soi et de, Elles peuvent avoir diverses origines, et représenter un danger pour le senior lui-même comme pour son entourage.

Quand commence la démence ?

La démence est un déclin lent et progressif des fonctions cognitives avec une altération du système mnésique, de la pensée, du jugement et de l’apprentissage.

En général, les symptômes comprennent la perte de mémoire, des problèmes dans l’utilisation du langage et dans la réalisation d’activités, des modifications de la personnalité, une désorientation et un comportement inopportun ou perturbateur. La progression des symptômes rend les personnes totalement dépendantes des autres. Les médecins établissent le diagnostic d’après les symptômes et les résultats d’un examen clinique et des tests de l’état mental. Les analyses de sang et l’imagerie sont utilisées pour déterminer la cause. Le traitement se concentre sur le maintien de la fonction cognitive aussi longtemps que possible et sur l’aide à la personne qui décline.

La démence survient principalement chez les personnes de plus de 65 ans. La démence, particulièrement le comportement perturbateur qui l’accompagne souvent, est la raison de plus de 50 % des admissions dans des maisons de santé. Cependant, la démence est un trouble et ne fait pas partie du vieillissement normal. La plupart des personnes de plus de 100 ans ne présentent pas de démence.

La démence perturbe principalement la mémoire, alors que le syndrome confusionnel touche principalement l’attention. La démence commence généralement de manière progressive et ne présente pas de point de départ précis. Le syndrome confusionnel commence de manière subite et présente généralement un point de départ précis.

Les troubles cognitifs légers provoquent une plus grande perte de mémoire que l’atteinte mnésique liée au vieillissement. Ils peuvent également réduire la capacité de la parole, de la pensée et du bon jugement. Cependant, comme la plainte mnésique liée au vieillissement, ils n’affectent pas la capacité à fonctionner ou réaliser des tâches quotidiennes.

  1. Plus de la moitié des personnes présentant un trouble cognitif léger développent une démence dans les 3 ans.
  2. Le déclin cognitif subjectif fait référence à un déclin continu de la fonction mentale que la personne affectée remarque, mais qui n’est pas identifié par des tests normalisés d’évaluation du déficit cognitif léger.

Les personnes présentant un déclin cognitif subjectif obtiennent des résultats normaux lors de ces examens. Cependant, ces personnes sont plus susceptibles de développer un déficit cognitif léger et une démence. La démence est une détérioration bien plus grave des fonctions cognitives qui s’aggrave avec le temps.

  • Au cours du vieillissement normal, certaines personnes perdent des objets ou oublient des détails, mais en cas de démence l’oubli porte sur les événements dans leur totalité.
  • Les personnes qui souffrent de troubles cognitifs ont des difficultés dans les activités de la vie courante, comme conduire, cuisiner ou gérer leur argent.

La démence à évolution rapide désigne un groupe de démences qui progressent plus rapidement que les autres démences, généralement en 1 à 2 ans. Le symptôme précoce le plus évident de ces démences est la diminution rapide de la fonction cognitive. Une perte de mémoire survient.

Les personnes ont des difficultés à utiliser le langage. Elles ont également des difficultés à planifier, résoudre des problèmes, réaliser des tâches complexes (comme gérer un compte bancaire) et faire preuve de bon sens (fonction exécutive) Les autres symptômes des démences à évolution rapide comprennent un comportement perturbateur, des changements de personnalité, des troubles de l’humeur, une psychose, des troubles du sommeil et des difficultés à marcher.

Les niveaux de vigilance et de conscience peuvent être altérés. Les membres peuvent trembler et/ou s’agiter involontairement. La cause la plus fréquente de démence à évolution rapide est une maladie à prions Présentation des maladies à prions Les maladies à prions sont des maladies cérébrales (et rarement, touchant d’autres organes) dégénératives rares, progressives, fatales et actuellement incurables qui sont dues aux transformations.

en apprendre davantage, D’autres causes fréquentes comprennent l’encéphalite auto-immune et paranéoplasique. Parfois, d’autres types de démences évoluent plus rapidement que la normale, notamment certains cas de maladie d’Alzheimer Maladie d’Alzheimer La maladie d’Alzheimer est un déclin progressif et irrémédiable du fonctionnement cognitif, caractérisé par la dégénérescence du tissu cérébral, avec une perte des cellules nerveuses, l’accumulation.

en apprendre davantage, de démence à corps de Lewy Démence à corps de Lewy et démence de la maladie de Parkinson La démence à corps de Lewy est une perte progressive de la fonction cognitive caractérisée par le développement de corps de Lewy dans les cellules nerveuses.

  1. La démence de la maladie de Parkinson.
  2. En apprendre davantage, de démence fronto-temporale Démence fronto-temporale La démence fronto-temporale, qui désigne un groupe de démences, provient de troubles héréditaires ou spontanés (survenant pour des raisons inconnues) qui provoquent la dégénérescence du lobe.
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en apprendre davantage et de démence due à des causes potentiellement réversibles Démence fronto-temporale La démence fronto-temporale, qui désigne un groupe de démences, provient de troubles héréditaires ou spontanés (survenant pour des raisons inconnues) qui provoquent la dégénérescence du lobe.

  • En apprendre davantage,
  • La dépression Dépression Une brève discussion sur le trouble de deuil prolongé.
  • La dépression consiste en un sentiment de tristesse et/ou une perte d’intérêt ou de plaisir pour les activités habituelles ; elle devient.
  • En apprendre davantage peut ressembler à la démence, particulièrement chez les personnes âgées, mais les deux peuvent souvent être différenciées.

Par exemple, une personne dépressive peut manger et dormir peu. Cependant, une personne présentant une démence en général mange et dort normalement jusqu’à un stade avancé de la maladie. La personne dépressive peut se plaindre amèrement de sa perte de mémoire, mais oublie rarement les événements actuels importants ou les questions personnelles.

  • En revanche, la personne présentant une démence perçoit mal ses défaillances mentales et nie souvent la perte de mémoire.
  • De plus, les personnes dépressives retrouvent une fonction cognitive une fois la dépression traitée.
  • Cependant, beaucoup de personnes présentent une dépression et une démence.
  • Chez ces personnes, le traitement peut améliorer la dépression, mais ne rétablit pas complètement les fonctions cognitives.

La démence survient généralement en tant que trouble cérébral sans autre cause (appelé trouble cérébral primaire), mais il peut être provoqué par de nombreux troubles. Le plus souvent, la démence est : Environ 60 à 80 % des personnes âgées présentant une démence souffrent de la maladie d’Alzheimer.

Les autres types fréquents de démence incluent : De nombreuses personnes présentent plus d’une de ces démences (appelée démence mixte). La démence mixte la plus fréquente est la maladie d’Alzheimer, associée à un trouble cognitif vasculaire et démence Les troubles qui peuvent provoquer la démence sont : La plupart de ces conditions qui provoquent la démence sont irréversibles, mais certaines peuvent être traitées et peuvent être appelées démence réversible.

(Certains experts utilisent le terme démence uniquement pour les conditions qui évoluent et sont irréversibles et utilisent les termes d’encéphalopathie ou de perte cognitive lorsque la démence peut être partiellement réversible.) Le traitement peut souvent guérir ces démences si les lésions cérébrales ne sont pas trop importantes.

Toxines (comme le plomb, le mercure, et d’autres métaux lourds)

La plupart des affections peuvent aggraver les symptômes de démence. Elles comprennent : maladies auto-immunes Maladies auto-immunes Une maladie auto-immune est caractérisée par un dysfonctionnement du système immunitaire de l’organisme, entraînant l’attaque par l’organisme de ses propres tissus.

On ne sait pas ce qui déclenche. en apprendre davantage, diabète Diabète sucré (DS) Le diabète sucré est une maladie dans le cadre de laquelle l’organisme ne produit pas assez d’insuline ou n’y répond pas normalement, ce qui entraîne un taux de sucre dans le sang (glucose). en apprendre davantage, bronchite chronique Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est un rétrécissement (blocage ou obstruction) persistant des voies respiratoires, associé à un emphysème, une bronchite chronique ou les.

en apprendre davantage, emphysème, infections, maladie rénale chronique Maladie rénale chronique La maladie rénale chronique est une détérioration lente et progressive (qui s’étend sur des mois ou des années) de la capacité des reins à filtrer les déchets métaboliques du sang.

Les causes. en apprendre davantage, troubles hépatiques Présentation des maladies du foie Une hépatopathie (maladie du foie) peut se manifester de multiples façons. Les manifestations caractéristiques comprennent Jaunisse (coloration jaunâtre de la peau et du blanc des yeux) Cholestase. en apprendre davantage et insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque (IC) L’insuffisance cardiaque est un trouble dans lequel le cœur est incapable de faire face aux demandes du corps, ce qui entraîne une réduction du flux sanguin, un retour (congestion) de sang dans.

en apprendre davantage Dans les démences, les fonctions cognitives se détériorent sur une période allant de 2 à 10 ans en moyenne. Toutefois, la démence évolue de façon variable en fonction de sa cause : La vitesse d’évolution varie d’un individu à l’autre. L’évolution dans les années précédentes permet d’estimer le pronostic pour les années à venir.

  1. Les symptômes peuvent s’aggraver lorsque les personnes atteintes de démence sont placées en maisons de santé, ou dans d’autres structures de soins, du fait des difficultés d’adaptation aux nouvelles règles et aux changements d’habitudes rencontrés par ces personnes.
  2. Les symptômes de la plupart des démences sont identiques.

Généralement, la démence provoque :

Problèmes dans l’utilisation du langage Changements de personnalité Désorientation Problèmes dans la résolution de tâches de la vie quotidienne Comportement inapproprié ou perturbateur

Le classement des symptômes en symptômes précoces, intermédiaires ou tardifs, aide les personnes touchées, les membres de la famille ou les autres soignants à savoir à quoi s’attendre, même si le moment de leur apparition varie. Les symptômes précoces de la démence ont tendance à être légers.

La mémoire, particulièrement pour des événements récents

Les personnes présentant une démence ont également en général de plus en plus de difficultés à :

Rechercher et utiliser le mot juste Comprendre le langage Penser de façon abstraite, comme lors du travail avec les chiffres Accomplir des tâches quotidiennes, comme trouver leur chemin et se souvenir où elles rangent les choses. Faire preuve de bon jugement

Les émotions peuvent être changeantes, imprévisibles, avec des variations rapides entre la joie et la tristesse. Les changements de la personnalité sont également fréquents. Les membres de la famille peuvent remarquer un comportement inhabituel. Certaines personnes qui souffrent de démence parviennent à bien dissimuler leur incapacité.

  • Elles suivent des activités de routine établies à la maison et évitent les activités complexes, comme faire les comptes, la lecture et le travail.
  • Celles qui ne modifient pas leur vie deviennent frustrées par l’impossibilité d’accomplir les activités quotidiennes.
  • Elles peuvent oublier de faire des choses importantes ou les faire de façon incorrecte.

Par exemple, elles peuvent oublier de payer les factures ou d’éteindre les lumières ou la cuisinière. Tôt dans la démence, les personnes peuvent être capables de conduire, mais elles peuvent être confuses dans une circulation encombrée et se perdre plus facilement.

Difficulté à apprendre de nouvelles informations et à s’en souvenir. Difficulté parfois à se souvenir d’événements Difficulté à réaliser des tâches quotidiennes, comme se laver, manger, s’habiller et aller aux toilettes Reconnaître des personnes et des objets Garder la notion du temps et savoir où elles sont Comprendre ce qu’elles voient et entendent (menant à la confusion) Contrôler leur comportement

Les personnes se perdent souvent. Elles sont incapables de trouver leurs propres chambres ou salles de bain. Elles peuvent marcher, mais sont plus susceptibles de tomber. Au fur et à mesure de la progression de la démence, la conduite devient de plus en plus difficile, car elle demande une prise de décisions rapide et une coordination de nombreuses compétences manuelles.

Les personnes ne peuvent pas se souvenir où elles sont. Les traits de personnalité peuvent devenir plus tranchés. Les personnes qui étaient toujours préoccupées par l’argent en deviennent obsédées. Les personnes qui étaient souvent inquiètes le sont constamment. Certaines personnes deviennent irritables, anxieuses, égoïstes, inflexibles ou se mettent plus facilement en colère.

D’autres deviennent plus passives, éteintes, dépressives, indécises ou effacées. Si des changements dans leur personnalité ou fonction cognitive sont mentionnés, les personnes présentant une démence peuvent devenir hostiles ou agitées. Le sommeil est souvent altéré.

  • La plupart des personnes présentant une démence dorment suffisamment longtemps, mais ont un sommeil profond moins long.
  • Elles peuvent donc devenir plus agitées la nuit.
  • Elles peuvent également éprouver des difficultés à s’endormir ou à rester endormi.
  • Si les personnes ne font pas assez d’exercice ou ne participent pas à de nombreuses activités, elles peuvent dormir trop pendant la journée.

Elles ne dorment donc pas bien la nuit. Étant donné que les personnes sont moins capables de contrôler leur comportement, elles agissent parfois de façon inappropriée ou perturbatrice (par exemple, en criant, en lançant des objets, en frappant ou en déambulant).

Puisque les personnes atteintes de démence ont oublié les règles de savoir-vivre, elles peuvent agir en société de façon inappropriée. Lorsqu’il fait chaud, elles peuvent se déshabiller en public. Lorsqu’elles ont des pulsions sexuelles, elles peuvent se masturber en public, utiliser un mauvais registre de langue ou un langage obscène, ou faire des propositions sexuelles. Comme elles ont des difficultés à comprendre ce qu’elles voient, ce qu’elles entendent et elles peuvent interpréter les aides extérieures comme une menace ou une critique. Par exemple, lorsqu’une personne essaye de les aider à se déshabiller, elles peuvent l’interpréter comme une attaque et essayer de se protéger, parfois en tapant. Dans la mesure où leur mémoire à court terme est altérée, ces personnes peuvent ne pas se souvenir ce qu’elles ont dit ou fait. Elles répètent les questions et les conversations, demandent une attention constante ou réclament des choses (comme les repas) qui ont déjà eu lieu. Elles peuvent s’agiter et se mettre en colère lorsqu’elles n’obtiennent pas ce qu’elles demandent. Ne pouvant exprimer leurs besoins clairement, voire pas du tout, elles peuvent hurler pour exprimer leur douleur ou déambuler lorsqu’elles sont seules ou effrayées. Elles peuvent déambuler, hurler ou appeler lorsqu’elles ne peuvent pas dormir.

Un comportement particulier est considéré comme perturbateur selon de nombreux facteurs, comme la tolérance du soignant et la situation que vit la personne présentant une démence. Si la personne vit dans un environnement sûr (avec des verrous et des alarmes sur toutes les portes et tous les portails), la déambulation peut être tolérable.

  • Cependant, si la personne vit dans une maison de retraite ou un hôpital, la déambulation peut être intolérable, car elle perturbe les autres résidents ou interfère avec le fonctionnement de l’établissement.
  • Les soignants peuvent tolérer les comportements perturbateurs plus facilement pendant la journée que le soir.

À un stade avancé, les personnes qui présentent une démence ne peuvent plus suivre une conversation ou parler. La mémoire des événements récents ou passés est totalement perdue. Les personnes peuvent ne pas reconnaître les membres de la famille proche ou même leur propre visage dans un miroir.

Lorsqu’une démence est avancée, la capacité du cerveau à fonctionner est presque totalement détruite. Une démence avancée interfère avec le contrôle des muscles. Les personnes ne peuvent pas marcher, se nourrir, ou réaliser des tâches quotidiennes. Elles deviennent totalement dépendantes des autres et même incapables de sortir du lit.

Le décès est souvent secondaire à une infection, telle qu’une pneumonie.

Examen clinique Examen de l’état mental Parfois un examen neuropsychologique Des analyses de sang et des examens d’imagerie pour écarter certaines causes

La perte de la mémoire est en général le premier signe de démence observé par les membres de la famille ou par les médecins. Les médecins et le personnel soignant peuvent généralement diagnostiquer la démence au travers d’une série de questions posées à la personne et aux membres de sa famille.

Quel est l’âge de la personne ? Est-ce que tout autre membre de la famille présente une démence ou d’autres types de troubles mentaux (antécédents familiaux) ? Quand et comment les symptômes ont-ils démarré ? Quelle est la rapidité d’aggravation des symptômes ? Comment la personne a-t-elle changé (par exemple, la personne a-t-elle abandonné des hobbies et des activités) ? Quelles autres pathologies la personne présente-t-elle ? Quels médicaments la personne prend-elle (car certains médicaments peuvent provoquer des symptômes de démence) ? Est-ce que la personne est déprimée ou triste, particulièrement si la personne est âgée ?

La personne passe également un test de l’état mental État mental Lorsqu’un trouble neurologique est suspecté, les médecins évaluent en général tous les organes au cours de l’examen clinique, en concentrant cependant leur attention sur le système nerveux.

  • En apprendre davantage, composé de questions et tâches simples, comme nommer des objets, se souvenir de courtes listes, écrire des phrases et recopier des formes.
  • Pour tester la mémoire, les médecins peuvent lire une liste de trois objets, attendre 5 minutes, puis demander à la personne de les énumérer.

Généralement, les personnes atteintes de démence ne s’en souviennent pas. Un test neuropsychologique, qui est plus détaillé, est parfois nécessaire pour déterminer le degré de déficience ou pour déterminer si la personne souffre d’un véritable déclin mental.

  1. Cet examen analyse l’ensemble des fonctions cognitives, dont l’humeur, et dure en général de 1 à 3 heures.
  2. Cet examen aide les médecins à distinguer la démence du trouble de la mémoire lié au vieillissement, du trouble cognitif léger et de la dépression.
  3. Avec des informations sur les symptômes de la personne et les antécédents familiaux et les résultats des examens de l’état mental, les médecins peuvent en général diagnostiquer une démence.

Les résultats qui indiquent la démence sont :

Les personnes ont des problèmes de pensée et de comportement qui interfèrent avec la réalisation de tâches quotidiennes Ces problèmes se sont progressivement aggravés, en rendant de plus en plus difficile la réalisation de tâches quotidiennes Les personnes ne présentent pas de syndrome confusionnel ou de troubles psychiatriques qui pourraient provoquer les problèmes

En outre, les personnes ont au moins deux des difficultés suivantes :

Difficulté à apprendre de nouvelles informations et à s’en souvenir Difficulté à parler Difficulté à comprendre où sont les objets dans l’espace, à reconnaître les objets et les visages, et à comprendre comment les parties d’un tout sont reliées les unes aux autres Difficultés à planifier, résoudre des problèmes, réaliser des tâches complexes (comme gérer un compte bancaire) et faire preuve de bon sens (fonction exécutive) Des changements de personnalité, de comportement ou d’attitude

Les médecins déterminent également si des troubles physiques ou psychiatriques non associés (comme la schizophrénie) sont également présents, car leur traitement permet d’améliorer l’état général des personnes présentant une démence. Des analyses de sang sont effectuées.

  • Ils comprennent en général des mesures de taux sanguins d’hormones thyroïdiennes pour vérifier les troubles de la thyroïde et les taux de vitamine B12 à la recherche de toute déficience.
  • Cependant, la cause de la démence ne peut parfois être définitivement confirmée que lorsqu’un prélèvement de tissu cérébral est réalisé et examiné par microscope.

Cette procédure est parfois réalisée après le décès, lors d’une autopsie.

Prise en charge des pathologies pouvant causer une démence ou l’aggraver Mesures de sécurité et d’assistance Médicaments qui peuvent améliorer la fonction cognitive Soins d’un soignant Décisions concernant la fin de vie

Dans la plupart des cas de démence, aucun traitement ne peut rétablir les fonctions cognitives. Cependant, le fait de traiter les troubles qui provoquent ou aggravent la démence peut parfois arrêter ou inverser la démence. Ces troubles comprennent une thyroïde hypoactive, un hématome sous-dural, une hydrocéphalie à pression normale et une carence en vitamine B12.

  • Lorsque ces troubles se développent chez des personnes qui souffrent déjà de démence, le traitement de ces troubles ralentit parfois le déclin mental.
  • En cas de démence et de dépression, des antidépresseurs Traitement médicamenteux de la dépression L’ agomélatine, un nouveau type d’antidépresseur, est un traitement possible des épisodes dépressifs majeurs.

Plusieurs types de médicaments peuvent être utilisés pour traiter la dépression. en apprendre davantage (dont la sertraline et la paroxétine) et une aide psychologique peuvent être utiles, au moins temporairement. Pour les personnes dont la consommation d’alcool est excessive et qui présentent une démence, la non-consommation d’alcool peut induire une amélioration à long terme.

Les médicaments qui peuvent aggraver la démence, comme les sédatifs et les médicaments qui affectent la fonction cognitive sont, si possible, arrêtés. En cas de thyroïde hypoactive, un traitement substitutif par hormones thyroïdiennes peut être efficace. La douleur et d’autres troubles ou problèmes de santé (comme une infection des voies urinaires ou la constipation) qu’ils soient liés ou non à la démence sont traités.

Un tel traitement peut aider à maintenir la fonction chez des personnes présentant une démence. La création d’un environnement sûr et stimulant peut être remarquablement utile, et certains médicaments peuvent aider pendant un moment. La personne présentant une démence, les membres de la famille, d’autres soignants et les professionnels de la santé impliqués doivent discuter et décider de la meilleure stratégie à adopter pour cette personne.

La sécurité est une préoccupation. Un infirmier, un physiothérapeute ou un ergothérapeute à domicile peuvent évaluer les habitations en matière de sécurité et recommander des changements utiles. Par exemple, lorsque la lumière est faible, les personnes atteintes de démence sont plus prédisposées à mal interpréter ce qu’elles voient, la lumière doit donc être relativement vive.

L’installation de veilleuse ou de lumière à détecteur de mouvements peut également aider. Ces changements peuvent aider à prévenir des accidents (particulièrement les chutes) et aider les personnes à mieux fonctionner. Les médecins peuvent évaluer la façon dont les personnes atteintes de démence agissent dans des situations particulières, comme lors de la préparation des repas ou lors de la conduite d’un véhicule.

  1. Si les aptitudes sont altérées, il peut être nécessaire de prendre des mesures de sécurité, comme cacher les couteaux ou prendre les clés de voiture.
  2. Les personnes qui souffrent de démence légère à modérée se sentent souvent plus à l’aise dans un environnement familier et peuvent généralement demeurer dans leur domicile.
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En général, l’ environnement doit être lumineux, chaleureux, sûr et stable et avoir des sources de stimulation, comme la radio ou la télévision. L’environnement doit être conçu pour aider à s’orienter. Par exemple, les fenêtres permettent aux personnes de connaître le moment de la journée.

Un environnement structuré et la mise en place de routines permettent aux personnes atteintes de démence de s’orienter et de se sentir en sécurité, procurant un sentiment de stabilité. Tout changement de l’environnement, des routines ou des soignants doit être clairement et simplement expliqué aux personnes.

Avant toute procédure ou interaction, elles doivent être informées de ce qui va se passer comme la toilette ou les repas. Prendre le temps d’expliquer peut prévenir un conflit. Suivre une routine quotidienne pour les tâches comme la toilette, les repas et le coucher peut aider les personnes atteintes de démence à se souvenir.

Suivre une routine régulière au moment du coucher peut les aider à mieux dormir. D’ autres activités exécutées régulièrement peuvent aider les personnes à se sentir indépendantes et à focaliser leur attention sur des tâches utiles ou agréables. De telles activités peuvent contribuer à réduire la dépression.

Des activités liées aux intérêts que la personne avait avant la démence sont de bons choix. Les activités doivent être agréables et apporter une certaine stimulation, mais sans trop de choix ou de défis. Les activités physiques soulagent le stress et la frustration et peuvent donc prévenir les problèmes de sommeil et le comportement perturbateur comme l’agitation et la déambulation.

  • Elles aident également à améliorer l’équilibre (et donc peuvent prévenir les chutes) et aident à conserver le cœur et les poumons en bonne santé.
  • L’activité mentale continue, dont les hobbies, l’intérêt aux événements de l’actualité, la lecture, aide les personnes à rester alertes et à s’intéresser à la vie.

Les activités doivent être décomposées en petites parties ou simplifiées au fur et à mesure que la démence s’aggrave. La stimulation ne doit pas être excessive, mais la personne ne doit pas être socialement isolée. Des visites fréquentes des membres du personnel et de la famille encouragent les personnes à garder un lien social.

Les routines quotidiennes sont simplifiées. Les attentes des personnes atteintes de démence sont réalistes. Elles sont capables de garder un certain sens de la dignité et de l’amour-propre.

Une aide supplémentaire peut être nécessaire. Les membres de la famille peuvent obtenir une liste des services disponibles auprès des professionnels de la santé, des services sociaux et humains ou sur Internet (par Eldercare Locator ). Les services peuvent comprendre une femme de ménage, des soins de répit, des repas livrés à domicile et des programmes de garderie et des activités conçues pour les personnes atteintes de démence.

Des soins permanents peuvent être prévus, mais restent chers. L’ Alzheimer’s Association (Association contre la maladie d’Alzheimer) propose un programme appelé Safe Return (Retour en toute sécurité). Ce programme alerte un réseau de soutien communautaire pouvant aider les personnes à revenir vers leur soignant ou un membre de leur famille.

Étant donné que la démence est en général progressive, planifier l’avenir est essentiel. Bien longtemps avant que la personne démente n’ait besoin d’être placée dans un environnement plus adapté et structuré, les membres de la famille doivent planifier ce déplacement et évaluer les options de soins à long terme.

La planification de la prise en charge implique la participation d’un médecin, d’une assistante sociale, du personnel infirmier et d’un juriste, mais l’essentiel de la responsabilité repose sur les membres de la famille. Le placement dans un établissement de soins adapté est une décision qui doit mettre en balance la sécurité de la personne et la volonté de préserver le plus longtemps possible son autonomie.

Ces décisions dépendent de plusieurs facteurs comme :

La sévérité de la démence Le degré de comportement perturbateur de la personne L’environnement familial La disponibilité des membres de la famille et des soignants Les moyens financiers La présence d’autres maladies ou troubles organiques non liés

Certains établissements de soins de longue durée, y compris les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et les maisons de retraite médicalisées, sont spécialisés dans les soins aux personnes atteintes de démence. Les membres du personnel sont formés pour comprendre la façon de penser et d’agir de la personne atteinte de démence et la façon de lui répondre.

Ces établissements ont des routines qui permettent de rassurer les résidents et proposent des activités appropriées qui les aident à se sentir productives et impliquées dans la vie. La plupart des établissements ont des structures de sécurité appropriées. Par exemple, des repères sont placés pour aider les résidents à trouver leur chemin et certaines portes sont équipées de serrure et d’alarme pour éviter aux résidents de déambuler.

Si un établissement ne dispose pas de ces mesures de sécurité ou bien d’autres, le transfert d’une personne qui développe un problème comportemental vers un établissement qui dispose de ces caractéristiques sera en général une meilleure solution que l’utilisation de médicaments pour contrôler son comportement.

La démence chez certaines personnes s’aggrave lorsqu’elles déménagent de leur domicile vers un établissement de soins à long terme. Cependant, après un court moment, la plupart des personnes s’adaptent et fonctionnent mieux dans un environnement adapté. Le donépézil, la galantamine et la rivastigmine sont des inhibiteurs de la cholinestérase.

Ils inhibent l’acétylcholinestérase, une enzyme qui décompose l’acétylcholine. Ces médicaments aident donc à augmenter le taux d’acétylcholine, qui aide les cellules nerveuses à communiquer. Ces médicaments peuvent temporairement améliorer la fonction cognitive chez les personnes atteintes de démence, mais ils ne ralentissent pas la progression de la démence.

  • Ils sont plutôt utiles dans la démence précoce, mais leur efficacité varie considérablement d’une personne à une autre.
  • Environ 1/3 des personnes n’en retirent aucun bénéfice.
  • Environ 1/3 s’améliorent légèrement pendant quelques mois.
  • Les autres s’améliorent considérablement pendant plus longtemps, mais la démence progresse avec le temps.

Si un inhibiteur de la cholinestérase est inefficace ou présente des effets secondaires, un autre doit être essayé. Si aucun n’est efficace ou tous présentent des effets secondaires, ce type de médicament doit être arrêté. Les effets secondaires les plus fréquents comprennent des nausées, des vomissements, une perte de poids, des douleurs abdominales ou des crampes.

La tacrine, le premier inhibiteur de la cholinestérase développé pour traiter la démence, n’est plus que rarement utilisée, car elle peut induire des lésions hépatiques. La mémantine, un antagoniste de la NMDA ( N -méthyl- d -asparte), peut améliorer la fonction cognitive chez des personnes présentant une démence modérée à sévère.

La mémantine fonctionne différemment des inhibiteurs de la cholinestérase et peut être utilisée avec eux. L’association peut être plus efficace que l’utilisation d’un seul médicament. Si un comportement perturbateur se développe, les médicaments peuvent être parfois utilisés.

  1. Cependant, un comportement perturbateur est mieux contrôlé par des stratégies non médicamenteuses adaptées à chaque personne.
  2. Les médicaments sont uniquement utilisés lorsque d’autres stratégies comme des changements d’environnement sont inefficaces et lorsque l’utilisation de médicaments est essentielle pour assurer la sécurité des personnes atteintes de démence et d’autrui.

Ces médicaments comprennent :

Médicaments antipsychotiques Médicaments antipsychotiques La schizophrénie est un trouble mental caractérisé par la perte de contact avec la réalité (psychose), des hallucinations (en général, le fait d’entendre des voix), de fausses croyances auxquelles. en apprendre davantage : ces médicaments sont souvent utilisés pour contrôler l’agitation et les accès de violence qui peuvent accompagner une démence avancée. Cependant, les médicaments antipsychotiques semblent uniquement efficaces chez des personnes qui souffrent d’ hallucinations Hallucinations Les personnes en bonne santé diffèrent beaucoup les unes des autres en termes de personnalité générale, d’humeur et de comportement. Chaque personne est également différente d’un jour à l’autre. en apprendre davantage, de délires Délires Les personnes en bonne santé diffèrent beaucoup les unes des autres en termes de personnalité générale, d’humeur et de comportement. Chaque personne est également différente d’un jour à l’autre. en apprendre davantage ou de paranoïa (comportement psychotique) en plus de la démence. Ces médicaments peuvent également avoir de graves effets secondaires, comme des étourdissements, des tremblements et une aggravation de la confusion. Les antipsychotiques récents (comme aripiprazole, olanzapine, rispéridone et quétiapine) ont moins d’effets secondaires. Cependant, ces médicaments, s’ils sont utilisés pendant longtemps, peuvent augmenter le taux de sucre dans le sang (hyperglycémie) et le taux de graisses (lipides ; hyperlipidémie Dyslipidémie La dyslipidémie se caractérise par un taux élevé de lipides (cholestérol, triglycérides, ou les deux) ou un faible taux de cholestérol à lipoprotéines de haute densité (HDL). Le mode de vie. en apprendre davantage ) et accroître le risque de diabète de type 2 Diabète de type 2 Le diabète sucré est une maladie dans le cadre de laquelle l’organisme ne produit pas assez d’insuline ou n’y répond pas normalement, ce qui entraîne un taux de sucre dans le sang (glucose). en apprendre davantage, Chez les personnes âgées présentant un comportement psychotique et une démence, les nouveaux médicaments antipsychotiques peuvent accroître le risque d’AVC et de décès. Les médicaments antipsychotiques ne doivent être utilisés que lorsque la démence est accompagnée d’un comportement psychotique.

Les sédatifs (dont les benzodiazépines comme le lorazépam) sont parfois utilisés pendant une courte période pour soulager l’anxiété liée à un événement particulier, mais ce traitement n’est pas recommandé à long terme. Si des médicaments sont utilisés, les membres de la famille doivent discuter périodiquement avec le médecin de leur réelle action.

Les compléments en vitamine B12 sont uniquement efficaces chez les personnes qui présentent une carence en vitamine B12 Avant l’utilisation de ce complément alimentaire, les personnes doivent en discuter avec leur médecin. Les soins des personnes atteintes de démence sont stressants et exigeants et les soignants peuvent faire une dépression et s’épuiser, souvent en négligeant leur propre santé mentale et physique.

Les mesures suivantes peuvent être utiles aux soignants :

Apprendre à comprendre et satisfaire les besoins des personnes qui souffrent de démence et ce que l’on peut attendre d’elles : les soignants peuvent obtenir ces informations auprès du personnel infirmier, des travailleurs sociaux, d’organisations et de documents imprimés ou publiés en ligne. Demander de l’aide lorsque cela est nécessaire : les soignants peuvent parler aux travailleurs sociaux (notamment ceux de l’hôpital local) au sujet des possibilités d’aide adaptées, telles que les programmes d’hospitalisation de jour, les visites à domicile des infirmiers D.E., l’aide ménagère à temps partiel ou complet et l’aide à domicile. Une aide psychologique et des groupes de soutien peuvent également être utiles. Auto-protection : le soignant doit prendre soin de sa propre santé. Il ne doit pas cesser de voir ses amis, arrêter de pratiquer ses loisirs et ses activités.

À un stade avancé, le traitement doit améliorer le confort de la personne et non tenter de prolonger sa vie. Les traitements agressifs, comme une alimentation artificielle, augmentent souvent l’inconfort. En revanche, des traitements moins draconiens peuvent soulager l’inconfort. Ces traitements incluent :

Contrôle adéquat de la douleur Soins infirmiers attentifs

Les soins infirmiers sont plus utiles lorsqu’ils sont délivrés par un soignant (ou quelques-uns) qui développe une relation stable avec la personne. Une voix réconfortante et rassurante ainsi que de la musique peuvent également aider. Les ressources suivantes, en anglais, peuvent être utiles. Veuillez noter que le MANUEL n’est pas responsable du contenu de ces ressources.

Alzheimer’s Association (Association contre la maladie d’Alzheimer) : Informations sur la maladie d’Alzheimer, notamment des statistiques, les causes, les facteurs de risque et les symptômes. Également des ressources de soutien, notamment des informations sur les soins quotidiens des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, sur les soins des soignants et sur les groupes de soutien. The Alzheimer’s Society (Société de la maladie d’Alzheimer) : Un guide sur la démence (y compris cinq choses importantes à savoir), un guide à destination des soignants et des informations sur les différents types de démence, les symptômes, le diagnostic, les traitements, les facteurs de risque et la prévention. Dementia.org : Informations sur les causes, les symptômes, les traitements et les stades de la démence. Health Direct : Série de vidéos sur la démence : Informations générales sur la démence, des recommandations sur les signes avant-coureurs de la démence, le traitement et les recherches, ainsi que sur les soins des personnes atteintes de démence. Également des liens vers des articles sur des sujets similaires.

Comment évolue la démence sénile ?

Qu’est-ce la démence sénile réellement ? – Elle est décrite en tant que pathologie, il ne s’agit pas d’une maladie spécifique. Les spécialistes la qualifient de terme général décrivant un déclin grave des aptitudes mentales. Ses conséquences interfèrent directement sur le bon déroulement de la vie quotidienne.

Pour être plus clair, une personne atteinte de démence sénile subit un déclin lent et progressif de ses fonctions cognitives. Les symptômes s’accompagnent d’une altération du système mnésique, ainsi que de la pensée, de l’apprentissage et du jugement. La perte de mémoire étant l’une des principales manifestations.

Bien que la démence sénile touche principalement les personnes âgées de plus de 65 ans, il ne s’agit pas d’un trouble faisant partie d’un vieillissement normal. Actuellement, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson et la Maladie à Corps de Lewy sont considérées comme les formes les plus commune de démence.

  • L’admission du patient dans les maisons de santé n’est toutefois indispensable que si les symptômes s’accompagnent de comportements perturbateurs comme des troubles du comportement mettant en danger le malade.
  • D’ailleurs, cette pathologie n’est pas des plus faciles à diagnostiquer.
  • La démence sénile ne présente pas de point de départ catégorique.

Elle se distingue d’autres formes de démences séniles et des syndromes confusionnels en commençant de manière progressive.

Comment réagir face à une personne confuse ?

C’est l’ accompagner par un regard bienveillant, une écoute active, un toucher apaisant, une tonalité de voix calme et rassurante. C’est laisser les émotions et les sentiments s’exprimer et essayer de comprendre ce que la personne veut nous dire, trouver un sens à ce qui n’en a pas pour nous.

Comment remonter le moral d’une personne âgée ?

2. Des activités variées – Être accompagné par une personne attentionnée pour garder le moral est essentiel. Mais, on peut également se sentir mieux grâce à des activités. Il est possible de réaliser de nombreuses activités malgré la dépendance. Les activités culturelles sont à privilégier car elles stimulent le cerveau,

On peut, par exemple : réaliser des sorties au musée, aller au cinéma, faire de la lecture, se rendre à un concert ou encore une représentation théâtrale. Ces activités permettent de passer le temps et de se cultiver. Apprendre de nouvelles choses favorise l’activité cérébrale et peut également permettre de ne pas penser tout le temps à ses propres difficultés.

Ces activités peuvent même être amenées à devenir des passions, Internet offre aujourd’hui la possibilité de découvrir des nouveaux domaines d’activité et d’échanger à moindre coût. En tant que proche ou professionnel de la santé, vous pouvez conseiller à la personne que vous accompagnez de faire ces activités et d’en varier.

De plus, elles favorisent l’ échange, Pour les personnes les plus mobiles, il est possible de réaliser des activités physiques, Aujourd’hui, il existe de nombreux sports adaptés aux personnes fragiles. Il est possible de faire du cyclisme, de la course, de la natation ou de la gymnastique douce. La perte de mobilité est certes un frein à des nombreuses activités physique, mais il souvent possible d’en réaliser.

Cependant, avant de conseiller ces activités à des personnes fragilisées, veillez à ce que celles-ci soient réalisables en toute sécurité et compatibles avec ses pathologies. Pour cela, vous pouvez vous renseigner auprès de professionnels de la santé (comme un kinésithérapeute par exemple) si vous n’en êtes pas un, de professionnels spécialisés sur le sujet, d’associations de patients ou de personnes dans une situation similaire.